samedi 27 juin 2020

Quand mon cerveau se mélange les pinceaux...

Je fais tout autre chose pour, en quelque sorte, effectuer une mise à jour système.
Comme là où j'écris un post alors que je n'ai pas grand chose à dire de nouveau. Encore beaucoup de travail, des mots gentils de mes élèves contents d'être de retour à l'école (même si pour certains effectuer les tâches demandées, c'est beaucoup demander), des tiraillements, isolés, avec des parents qui essayent de tirer avantage de la situation, ou qui n'arrivent pas à s'y adapter...
Des pas grand chose cools quand même, comme ces premières courgettes du jardin que nous avons mangé farcies (Clovis:"M'enfin pourquoi vous avez planté des courgettes?!").
Et la bonne humeur indéfectible de Gilles, tout aussi fatigué que moi pourtant.
Sans oublier la vitalité des gosses.
Malgré les aléas pas cools d'Arthur avec le pôle emploi (et son projet qui est officiellement tombé à l'eau), la semaine de boulot, quatre nuits et deux jours de rang, longue, longue, chaude et masquée, de Victor, la réinscription au lycée de Clovis (pourquoi ce n'est pas automatique?), le tracas de Suzanne pour sa chatte que l'on a fait opérer et pour qui nous avons patienté de longues minutes en plein soleil sur le parking du véto deux jours de suite.
Donc j'écris un post.
Et la remise à jour ne ce fait pas!!!
Ce matin j'étais partie pour retaper au propre la trame du conseil d'école à venir, et les remerciements, très importants, que nous avons préparé avec ma codirectrice et amie Camille, j'ai sorti le brouillon de mon sac à main (je me revois le faire) puis j'ai relevé mails et messages, j'ai répondu au sms de maman et... Je ne retrouve plus, disparu, mon brouillon, ma brassée de papier.
J'ai ouvert les volets, laissé les fenêtres ouvertes, nettoyé les pipis et cacas mous des chiens (qu'ont ils mangé pour être ainsi malades?), me suis lavé les dents, habillée, ai lancé une lessive, vidé les toilettes sèches... Mais toujours pas de brouillon... J'ai retourné tout le rez de chaussée. Rien.
Alors je vais aller chez le garagiste pour lui porter les pneus de la remorque à réparer, puis en ville pour faire quelques courses. Puis...
Et, à un moment, peut être, mon cerveau va lâcher le morceau.
J'espère...

2 commentaires:

  1. Hum… il y a quelques années, un 1er juillet, je suis allée en formation à Tours : réveil très matinal, TGV avec mes collègues, 3h de réunion, déjeuner rapide, 3h de réunion (où j'essayais de poser toutes les questions qui me venaient sur un système informatique auquel je ne comprenais rien), re-TGV, foule dans la gare Montparnasse, train de banlieue, passage chez le chocolatier, douche et départ pour un dîner d'anniversaire. Voilà quelques années que je cherche les notes que j'avais prises, sur un cahier rangé dans une chemise (depuis, le projet a été repoussé maintes fois, puis repris avec une équipe informatique compétente, ouf !)
    C'est un sujet récurrent de blague chez moi « Où est ………… ?» « Avec tes notes de Tours »

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    1. La journée est passé et c'est cette nuit que j'ai compris: ce que j'ai sorti de mon sac (et donc ce que j'avais mis dans mon sac) ce sont les photocopies des cartes de randos. Elles sont bien là à coté du clavier... Mon brouillon est surement sur mon bureau à l'école...

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