La plage des 3 digues et... le coup de la panne!

L'an dernier nous étions vite repartis, Gilles avait peur pour la remorque et son chargement et comme c'était l'après midi, il y avait beaucoup de monde...

Mais nous avions bien repéré la plage!!! Entre le cap d'Agde et Sète, avec un grand...

...parking, fréquentée par des familles, en maillot (le nudisme, bof!)...

Cette fois ci nous y sommes restés deux heures y avons pique niqué, barboté...

D’ailleurs elle était froide!!! Nous n'étions pas nombreux et à part l'allemand à demi bodybuildé avec son slip rentré dans les fesses qui posait pour sa femme en adoration, le voisinage était fort discret et agréable.

(Vous aurez deviné que je ne suis pas fan de la plage bondée voire pas fan de la plage en général... J'ai tendance à m'y ennuyer...)

Les gosses ont adoré et nous y avons passé un très bon moment.

Il est fort à parier que cette pause entre le Tarn et les Alpes de Hautes Provence (ou vice versa) devienne traditionnelle lors de notre transhumance estivale!!! Bon moment, donc et bonne adresse mais le trajet n'est pas terminé, il faut repartir...

Et c'est lors de ce dernier tronçon que nous avons eu quelques émotions!!! Voici les données du problème: nous circulions sur autoroute avec une remorque. Et aux environs d'Aix le voyant de carburant s'allume. La voiture nous indique qu'il nous reste 106 km de diésel... Au environ de Pertuis Gilles, qui conduit, passe sans s'arrêter devant une station essence et face à ma surprise me répond qu'il ne va jamais chez Total, "Ce sont des pollueurs!" (Les autres, non?), qu'il reste assez dans le réservoir pour aller jusqu'au Mées... Moui! 106 km mais sans remorque!!! En arrivant dans la file du seul guichet de péage ouvert la voiture cale et Gilles s'étonne: "Ben, qu'est quelle a celle là?" Elle a quelle est a sec... ou presque! La pente nous permet de sortir de l'autoroute (une panne d'essence sur autoroute coûte 2 points et le remorquage n'est pas pris en charge par l'assurance!!!) et en insistant nous avons pompé suffisamment de carburant pour faire, presque jusqu'au bout, les 2 kilomètres qui nous séparaient de la première station...

Et une fois la voiture poussée sur les derniers mètres par des gosses un peu effarés (la pauvre Léna a du se demander dans quelle famille elle était tombée), une fois le plein fait, une fois la pompe à gasoil réamorcée manuellement (vous savez quoi, c'est le seul truc que je sais reconnaitre dans un moteur de Dacia!), une fois le moteur redémarré et nos émotions un peu calmées, Gilles m'a déclaré avec un grand sourire (un peu crispé quand même): "Elle est quand même nettement moins chère ici que sur l'autoroute!!!"