Y a t-il un mot pour ce... mal qui me touche (et a en croire ma belle sœur, qui touche d'autres mères de famille)?
Je n'ai pas de réponse et s'il n'y a pas de mot "réel" n'hésitez pas à en inventer!!! En en parlant, en mettant un mot dessus j'arriverai, peut-être, à relativiser, à commencer à lâcher prise...
Pourquoi, oui, pourquoi est ce que je m'obstine à vouloir utiliser les ouvertures faciles des emballages alors que je sais, d'expérience (renouvelées les expériences!!!) que je finirai, énervée par ouvrir rageusement, au couteau l'emballage en question? Surtout que je déteste les emballages plastiques et encore plus ceux en polystyrène (quel mot moche)!!!
Quel est ce réflexe stupide qui me pousse à râler, souvent seule et de toute façon à mon seul bénéfice, cela semble glisser sur les enfants, quand le retrouve pour la troisième fois de la matinée le plan de travail (blanc, grosse erreur!!!) plein de miettes, de nutella, de coques de noix? Quand sortant du bain je ne trouve pas de serviettes sèches puis qu'elles sont restées en boule? Quand faisant le repas (bon sang qu'est qu'on mange souvent!), je ne trouve pas le torchon en cuisine mais au salon où, c'est bien connu, les torchons adorent se réfugier pour éviter d'être bêtement salis? Quand je trouve la vaisselle sale au dessus du lave vaisselle, le linge à coté du panier à linge, des étapes intermédiaires semblant indispensables dans le processus de "régulation" d'une maison?
Pourquoi mes nerfs se roulent-ils en boule, tricotent-ils à l'envers et à l'endroit quand, ayant reçu en cadeau des ballons de baudruches, mes gosses s'amusent innocemment, à les faire couiner, rebondir, recouiner, rebondir, exploser dans un rayon d'un mètre, un mètre cinquante autour de moi? Quand ils restent coûte que coûte dans le salon pour jouer aux ninjas, après leur dessin animé préféré, alors que nous avons 2200 m2 de jardin?
Pourquoi au lieu de s'extasier, et je suis on ne peut plus sérieuse, sur leur créativité, leur imagination, leur complicité je ne peux m'empêcher de voir les feuilles de dessin qui jonchent la maie qui nous sert de table basse, les jouets mélangés qui couvrent le sol de leur chambre, les chaussures en tas, les manteaux en vrac...?
Quel est ce mal? Y a t'il un traitement? Aidez moi!!!
Il me semble que tu décris et confonds deux maux parfaitement distincts là, et à ne surtout pas mettre dans le même panier.D'une part une éducationite réactive ! [par opposition à l'éducationite atopique dont souffre ma voisine, elle ne se manifeste, à tord, que pour se faire bien voir de l'entourage, sauf que le dit entourage n'est ni sourd ni aveugle et voit bien et entend bien le quotidien !]
RépondreSupprimerBien, ton mal à toi n'est pas grave en soi, et semble indispensable pour que nos chères têtes blondes, deviennent des adultes accomplis, bien dans leur peau et avec leur entourage. Mal nécessaire donc... pas de quoi fouetter un chat ! L'autre maladie dont tu parles a, elle, fait l'objet d'un excellent court métrage, sur la perversité des emballages à ouverture facile. S'y trouve parfaitement bien décrit comment un homo sapiens tout à fait inoffensif (si si ça existe !) peut se transformer en quelques secondes en fou furieux (avec limite yeux exorbités et filets de bave) à cause d'une simple mais pernicieuse ouverture facile.
Une rumeur dit que le concept d'ouverture facile serait inspiré de l'art du bonzaï et aurait été mis au point par les scientifiques japonais peu après la seconde guerre mondiale, afin de punir les occidentaux voire de les auto-anihiler! Tout cela est apprendre au conditionnel bien sûr... Mais en tout cas, face à une telle subversion, une seule réplique possible : le bon vieux couteau de cuisine planté directe dans le coeur de l'emballage céllophannisé polystyranisé, des côtes de porc ! niack et basta, et en plus ça défoule honorablement du énième bleu qu'on s'est fait au gros orteil à cause qu'on s'est pris les pieds dans la lanière du sac à dos non rangé de nos chères têtes blondes ! p...n ! ça fait mal
Bises
Ce que tu as c'est le coup de mou de la mère de famille nombreuse qui bosse toute la journée, ou bien je rêve?.. :-)) Je n'ai pas de famille nombreuse donc je n'ai pas l'expérience du VOLUME. C'est la question en fait. Multiplier par x tout ce que commet un enfant en cours d'éducation à la propreté, au rangement, au respect des autres etc...Même un seuil de tolérance élevé est forcément franchi quotidiennement. Le volume engendre en plus à mon avis un phénomène d'IMITATION collective qui augmente les effets du volume. Je ne sais pas si je suis bien claire mais ça ressemble grosso modo à un cercle vicieux. L'autorité n'est pas une solution (c'est usant) mais reste un bon moyen quand même pour montrer que la soupape a sauté et que ça va être chaud, genre "dégagez tous au jardin avant que ce soit tournée générale de baffes, n...de d...de b... de m....!!!!!!" ça peut marcher :-))))
RépondreSupprimerc'est sans doute le syndrôme de l'éternel optimiste, celui qui croit toujours que les choses s'arrangent !
RépondreSupprimerJe ne vois pas de quoi tu parles, mes enfants ont appris dès leurs premiers pas à ranger tous les objets qu'ils utilisent, ainsi la maison est toujours parfaite... :D
RépondreSupprimerSi quelqu'un a aussi une technique pour l'apprentissage du Mari/papa...je suis preneuse. Bon je jase, mais après une longue discussion avec l'homme (jusqu'à 2h30 du mat), je crois que chez moi il a compris, depuis le début de la semaine il met une machine en route tous les jours !
RépondreSupprimerReste à dresser les nains...pff, vaste programme ! (sinon, je vais faire la version sac poubelle..tout ce qui traine bye bye)
Wawa: C'est courageux de réagir à ce problème facilement féminin!!! J'aime l'idée de l'éternel optimiste!
RépondreSupprimerLes filles: Merci pour votre soutien!!! Râler sur blogallet m'a déjà fait du bien... Ne pas me sentir seule sur se coup là (je le savais...) me permet de relativiser: rien de tout cela n'a de réelle importance!!!
Et pourtant si, ça a de l'importance parce que sinon, ça nous mettrais pas autant en rogne !
RépondreSupprimerMais on sait qu'on va dans le bon sens...
il y à une explication hautement scientifique à ce problème, les chiens ne font pas des chats
RépondreSupprimerjean yves
bon anniversaire à jean françois par blog interposé
Ton petit texte m'a fait vibrer... chez moi c'est à peu près pareil (en 3X moins pire !!!...)
RépondreSupprimerBon, j'attendais un peu qu'on te donne une recette miracle dans les commentaires puisque le même mal frappe aussi chez moi !
RépondreSupprimerJe dois quand même dire qu'avec les années, il s'estompe un peu. C'est donc peut-être ça la solution, attendre que ça passe ...