Tous les ans (tous les ans!!!) le gars qui broie les bernes (pour ceux qui ne sont pas de la campagne: tracteur avec épareuse à chaines) s'occupe de notre bord de mur, tondu et entretenu, et rencontre les deux mêmes plaques de protection de regards. A chaque fois ça fait un barouf du diable, à chaque fois il les décanille...
Cette fois il les a... Achevées.
Voyant que nous étions là, que je prenais des photos pour en aviser la mairie, il s'est arrêté, à grommelé qu'il oublie toujours qu'elles sont là (qu'elles étaient) et qu'il va les remplacer...
A voir.
Ceci dit j'en suis à la phase 3 de l'opération cuisine: la crédence. Elle est propre et les trous ont été rebouchés. Elle doit être couronnée d'une planche/étagère et les espaces entre la dite étagère et le placo doivent être rebouchés.
Ce qui veut dire que je dois faire découper les planches (Merci Simon),
les poncer un poil (elles sont brut, je les ai trouvées dans le grenier
de la cave (oui, c'est bizarre mais notre cave a un grenier) (elles
doivent dater du temps où nous avions refait le bardage de la cuverie)).
6 heures du matin, je venais de me rendormir (réveillée à 4 heures par le chat qui voulait sortir) quand l'agriculteur est venu, c'était urgentissime, il a récolté il y a moins de deux jours, herser le champ (couvrir le voisinage de poussière de terre).
En
attendant j'ai passé quelques longues minutes au rayon peinture de
la grange (caverne de Gilles Baba) où je cherchais la peinture à
tableau noir (qui va recouvrir la crédence). Je n'ai pas trouvé les pots
cherchés (ou plutôt je les ai trouvé en repartant, dans le rayon
sangles?!!) mais je suis tombée (quasi au sens propre du terme: il faut,
pour atteindre l'étagère, enjamber une moto, passer par dessus un
empilement de plats à four (si vous en avez besoin...)) sur un pot de
peinture grise.
Celle dont Gilles était sûr, il avait vérifié, qu'il n'en restait plus quand je lui en avais demandé pour faire des retouches à la salle de bain.
"Bah, pourquoi? T'es sûre que tu m'avais demandé? Pourquoi faire? Si, si je t'écoute quand tu parles!"
Voilà, il écoute. Et quand ça rentre par une oreille, ça sort par l'autre...
Tu as des vrais trésors chez toi (mais j'imagine que le magasin de bricolage n'est pas à portée de vélo, comme pour nous)
RépondreSupprimerJe dois remettre la main sur le reste de peinture de notre chambre (en espérant qu'il en restait) : avant-hier soir, nous n'avions plus d'électricité et Guillaume a soufflé sa bougie (rouge) très fort, en envoyant des dizaines de gouttes de cire sur le mur. Imagine ma joie !
De vrais trésors? Gilles en est persuadé (moi moins quand je trouve au moins 4 pots de peinture vides). Le premier magasin de bricolage, une quincaillerie (une vraie, avec des vrais pro dedans) est à 20 minutes de voiture.
SupprimerLa cire rouge... En effet, quelle joie (à noter pour éviter de renouveler ce genre "d'aventure" (les hommes et leurs oreilles...): acheter des bougies blanches.
est-ce que tous les hommes ont un canal qui va de l'oreille droite à l'oreille gauche et donc un courant d'air qui fait s'envoler les demandes ???
RépondreSupprimerEn quelque sorte...
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