Projet photo avec Virginie.
Je ne pleure pas facilement.
Ou alors d'épuisement (depuis deux ans, très rarement, c'est bon, ça, non?).
Ceci dit ce qui me fait pleurer, aussi, bien sûr, est lié à des émotions fortes.
Et la vie nous en offre, ou nous en impose, qui nous éprouvent.
Et la soirée d'hier, le cadeau que je me suis réservé, accompagnée de Gilles (pas Simon, Cynthia et Bastien, en plein repas des voisins), Arthur, Victor (et pour finir pas Emma qui est restée à la maison avec Apolline (elle a bien fait, il faisait une chaleur d'étuve)), Clovis, Coline, Suzanne et Lya (qui a remplacé Emma au pied levé), ce voulait en être un récit: (V)ivre!
Comme toujours ils sont excellents.
Avec des ingrédients bien dosés pour une formidable soirée:
Acrobaties, musique, fanfare, chants, fixies (vélo à plateaux fixes), humour, un type seulement vêtu d'un cache sexe/cravate (les deux en un), deux nanas à poils (un coup de fouet et pan! Elles perdent leur robe (Gilles n'a rien vu! Il n'en revient pas d'avoir raté ça!)), de l'amour (mariage en haut d'une pyramide roulante (sur fixies en mouvement)), des coups, des cris, des câlins...
Et, bien sûr, de la poésie...
(Il chante (trop bien!!!) la mort. La tête en bas, en faisant des voltes, en...)
C'était la dernière du spectacle. Et j'aurai sûrement pleuré de frustration si je l'avais ratée.
Enfant je pleurais souvent au grand agacement de mes parents. J'ai donc appris à porter les émotions... Jusqu'à ce que leur poids deviennent trop lourd. Depuis deux ans je pleure à nouveau, les joies, les peines, les fiertés, les épreuves... Et cela fait beaucoup de bien de libérer le poids des émotions
RépondreSupprimerOui, il faut les laisser parler.
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