Depuis que cela semblait acquis (mini pelle réservée, si elle est dispo), Gilles dormait en disant des gros mots (si ce n'est pas signe de stress!) pas "rentable", d'un point de vue repos, pour celle qui partage son lit (mais, attention à n'en rien dire pour ne pas empirer la situation!)).
Les garçons avaient décidé qu'il était grand temps de s'occuper de ce "dossier", en attente depuis des années (et en profitant des avantages du boulot d'Arthur chez le loueur d'engin, avant qu'il ne se termine).
La mini pelle est arrivée vendredi soir, pendant qu'au bout de deux heures (interminables) de discours je buvais un verre avec mes collègues pour fêter la retraite de notre inspectrice (nous avons travaillé 20 ans ensemble).
Et avant d'attaquer le "gros" du chantier, et en attendant le reste du staff, Victor a terminé ce qu'Arthur avait commencé: l'arrachage des racines du bambou envahissant.
Puis, Gilles ayant bu son café, Simon étant arrivé, Arthur descendu, c'est l'emplacement de l'ancienne piscine qui a eu droit à son remaniement: retirer le vieux géotextile, retirer la terre végétale, pour pouvoir la remettre ensuite sur le remblai (et c'est là que les difficultés ont commencé: Gilles n'avait pas saisi les différentes étapes et...).
Pendant qu'avec Gilles nous faisions deux tours à la déchèterie (bazar sorti de la maison de Berthe, puis géotextile) les gars attaquaient la décaissage de ce qui fût au siècle dernier, jusque dans les années 50, la maison de mon arrière grand mère, Berthe.
Rapidement il s'est avéré que la remorque, prêtée par un voisin, n'était pas rangée de façon "pratique",...
(et il faisait une chaleur lourde, orageuse...)
Gilles c'est énervé: pas de "mauvaise terre" dans son jardin!
Les gars se sont agacés et j'ai dû essuyer les humeurs des uns et des autres et mettre en œuvre toutes mes compétences diplomatiques pour que le chantier n'avorte pas.
J'ai réussi aussi à joindre le voisin, la remorque a été installée au mieux.
Gilles a saisi que la mauvaise terre serait sous la bonne (et que cela permettrai de remettre le terrain de niveau).
Et le chantier a pris son rythme de croisière, sous le signe de la bonne humeur.
Clovis est venu prêter main forte pour charrier les brouettes et j'ai réussi à joindre (c'était pas gagné, c'est le genre de zozo qui oublie son portable à la maison) le gars qui accepte le remblai.
Avec Arthur nous sommes allés repérer le "trou" à boucher.
J'ai préparé une méga bolognaise qu'ils ont englouti en un éclair (à noter: un kilo de pâtes, pour autant de sauce, n'est pas suffisant. Heureusement qu'il avait des glaces!) et en attendant de joindre le voisin (c'est récurant ses histoires!!!) pour qu'il emmène la terre dans le trou, la pelle est ressortie pour cacher la mauvaise terre sous la bonne sur l'emplacement de l'ancienne piscine (juste quand l'orage s'est mis à gronder, la pluie à tomber).
Gilles a pris un cours de conduite de mini pelle.
Le voisin est arrivé, a vidé la remorque, la pelle est retournée à l'intérieur,...
...et pendant que j'allais chercher Suzanne à l'athlétisme (revenue chargée de cadeaux et médaille (seconde de sa course) le voisin a vidé la remorque...
Suzanne a pris un cours...
...de maniement de pelle.
Et hier soir, quand Simon et Victor sont rentrés chez eux, alors que le soleil était de retour,...
...nous en étions là: trace la piscine disparue, tas de terre à évacuer au milieu de la maison de Berthe (le niveau y est...).
En fait, vous êtes toujours en travaux :-) Je viens de me rappeler pourquoi quand on cherchait notre maison Bretonne, le fait qu'il y ai peu de travaux à faire était important ; la maison de Clamart dans laquelle j'ai vécus pas loin de 50 ans était en perpétuel travaux et j'avoue que le look "chantier" ne manque plus du tout ;-)
RépondreSupprimerC'est vrai. Et j'aspire à y être, dans une maison terminée. Mais nous n'y sommes pas encore...
SupprimerEt l'étape actuelle marque, peut-être, le début de la fin (des travaux).
Je suis toujours admirative de votre énergie et de votre force de travail ! Ici, le moindre projet nous prends 10 fois plus de temps… actuellement, il s'agit de réutiliser les anciens volets pour fermer le futur poulailler, mais les murs sont très loin d'être droits, il faut caler un peu partout, faut retailler les volets, déplacer les pentures pour les adapter aux gonds, ça râle beaucoup (pour ne pas dire plus…)
RépondreSupprimerSur ce coup là je dois avouer que se sont les garçons qui nous ont secoués. Ils se sont organisés pour la location de la pelle, pour être présents.
SupprimerToute une histoire ! Et un sacré ballet de tracteur, remorque, et pelleteuse ! C'était bien orchestré dis donc ! ;)
RépondreSupprimerBien organisé? A l'arrache quand même... Gilles a trouvé une remorque jeudi. J'ai contacté le gars qui prend la terre la semaine dernière mais je n'avais pas encore de remorque. Il nous a indiqué le lieu de dépose samedi en fin de matinée...
SupprimerJe ne suis pas sûre d'avoir tout bien suivi tout compris mais ce qui est sûr, c'est que ça bosse!
RépondreSupprimerBravo à tous!
Il faut que tu viennes pour tout comprendre (nous avons bossé derrière la maison, arracher les bambous, devant, terminer de retirer l'ancienne piscine, remettre en état le terrain, dedans, décaisser la dernière pièce en vue de couler un dalle (puis l'isoler, puis...)).
SupprimerOula toujours plus impressionnant les travaux chez vous! Bravo et courage je t’admire!!!
RépondreSupprimerManoudanslaforet
Sur ce coup là c'est les gars qui sont responsables!
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