vendredi 19 décembre 2025

En Avent 19: bonheur.

En voilà un mot, un concept, qui inspire...
Le bonheur dérive du latin ''augurium'' qui signifie ''augure'' qui renvoie à ''chance''. 
Si l'on s'attache à l'étymologie du mot, on s'aperçoit que le bonheur est lié au hasard, à la chance. 
Lié à la chance...
Oui, sans doute, la chance d'être né là, à cette période, d'avoir rencontré celui-ci, ou celle-là. D'avoir pu bénéficié de cette éducation, dans ce milieu, avec cette protection, de cet amour.
C'est une chance, donc, mais il faut savoir le reconnaître, le saisir. Le savourer.
Gilles qui me fait un de ces rébus mimés (jamais compréhensibles, en tout cas pour moi) pour rebondir sur le précédent post du blog (je suis surprise, je croyais qu'il ne le lisait plus (de temps en temps, me dit-il, pour prendre des nouvelles. ??!)).
Bastien qui explique à Apolline que, non, non, les dragons ça fait pas peur, c'est gentil.
Apolline prise d'un fou rire alors que je lui lis l'album "Ça ne tourne pas rond", de Régis Lejonc (avec qui j'ai travaillé et nous nous étions bien appréciés). Son père, Victor, qui en est tout chose...
Avec Emma ils ont signé le compromis de vente de la maison coup de cœur (Emma: "si ça ne marche pas [avec la banque], je vous le rend, le gosse [Victor], parce qu'il va en faire une dépression").
Suzanne qui m'envoie une photo, prise à travers la fenêtre de sa salle de classe, du ciel qui rougeoie.
Arthur dont j'entends le rire, avec celui de ses copains, au milieu des cris d'encouragements à lever les poids, et la musique de fond.
Simon qui passe chercher Bastien et qui reste, encore un peu, encore un peu.
Clovis et Coline qui ne donnent pas de nouvelles (donc bonnes nouvelles, n'est ce pas?), que je vais inviter "officiellement" à passer un soir.
Colette, débordée par les diverses activités de fin d'année et qui, comme d'habitude se met la rate au court bouillon en prévision des festivités de Noël (et la visite annuelle de tous ses enfants et quasi tous ses petits enfants).
(et quel bonheur que d'acheter, plus cher et dans un magasin particulier, des croquettes pour chien sans céréales et que ce couillon mange le grain pour les oiseaux et... Fasse une crise d'épilepsie...)
Ceci dit quand j'ai lu "bonheur" j'ai aussi pensé à cette expression:
"Le bonheur des uns fait le malheur des autres".
Voui...
Il semble d'ailleurs que l'expression originelle disait plutôt l'inverse:
"Les malheurs particuliers font le bien général" (Voltaire)
"Le profit de l’un est le dommage de l’autre" (Montaigne)
Loin de moi, très loin de moi, l'idée de prendre mon bonheur au dépend d'autres.

Mais cela ne gène nullement certains... 
Accords de libres échanges, le commerce avant les gens, loi omnibus de simplification des normes qui accorde "à vie" (à la mort) l'autorisation d'utilisation des pesticides et autres produits phyto sanitaires (entre autres paquets de merdes et de coups bas contre les plus faibles, suivre l'actualité, les actualités, de crasse en crasse, justice à deux vitesses, de "sales connes" en ex président multi condamné mais libre, écœure. M'écœure.)...

Le bonheur ne se compte pas. 
Il n'est pas, sans temps, sans amour, sans empathie, sans partage, sans équité.

Quand passerons nous du PIB au BNB (Bonheur National Brut)?
(pas sans révolution...)

2 commentaires:

  1. Pas sans révolution, c'est sûr. Quelqu'un disait aussi que le bonheur c'est toujours pour demain. Et la révolution est encore loin.

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    1. La révolution est loin mais pourtant... Par endroit ça frémit.
      Non, le bonheur que l'on remet à demain n'est pas. C'est toujours maintenant et il faut le prendre.

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