En Avent 3: aimer.

Aimer

Se réveiller à la nuit noire et déjeuner seule, en silence.

Anticiper, en allumant les lampes extérieures, l'arrivée de Bastien avec son papa.

Arrivée, avec armes et bagages, sacs et peluches, du moufflet emmitouflé dans son manteau parce qu'encore en pyjama (fin du silence).

Le confier à Gilles et filer à la rencontre, chacun la moitié du chemin, de Victor.

Qui, sur le parking, me confie Apolline emmitouflée dans un plaid parce qu'encore en pyjama. 

Retour au bercail, avec armes de bagages, sacs et peluches (deux tours, de la voiture jusqu'à la maison). Retrouvailles des cousins (le niveau sonore grimpe d'un cran) (accident de pipi qui fait suite à un embouteillage aux toilettes).

Aimer...

Au bazar de Suzanne, papiers, crayons, pinceaux, maquillage, à celui d'Arthur, cartons, chaussures neuves, lampe frontale, à un reliquat d'affaires de Clovis, housse de guitare, vêtements, sur la table de la cuisine, dans les escaliers, le bureau, l'entrée...

...va s'ajouter...

Doudous, cartes, feuilles, feutres, jouets, exclamations, cris (et parfois pleurs), histoires et chamailleries, câlins...

Aimer... C'est aussi se laisser bousculer...

Renoncer à l'ordre (que j'apprécie particulièrement), au calme (qui m'agrée tant), pour un moment et pour longtemps.