50 éme semaine du défi photo de Virginie qui nous envoie photographier la pensée...
La pensée.
La trace de celle ci? Le résultat obtenu à la suite de?Ma structure relève t-elle de la pensée?
Je pense donc je suis?
Généralement je me laisse porter.Nourries de couleurs, d'images, de sons ou de silence, ma tête, mes pensées, me dépassent, me précédent, éclosent quand je les oublie, les ignore.
Des raccourcis, des chemins de traverse, sauts d'espace, de temps, et mes pensées me ramènent à ce moment, à cette personne, à ce sentiment.
C'est doux parfois, froissant par moment, brillant par éclat, sombre en sous latent, aussi, par intermittence.
Les pensées mettent en mots les sentiments, les idées, les concepts qui font la vie qui se vit.
Mais elles ne prennent corps que dans ces gestes quotidiens du saut du lit (en fait je crois, j'en suis sûre, je n'ai jamais sauté du lit, le matin) au refuge de la couette, du coup de brosse à la caresse furtive, de l'œuf battu à l'omelette dévorée, des pas hors du domaine à la porte refermée sur...
...le cocon familial.(Ouf! J'ai réussi, à le placer, ce cocon, même si c'est largement tiré par les cheveux...)
Ceci dit... Il est bon aussi de lâcher la pensée, de ne plus l'écouter, de ne pas la subir.
Et j'y arrive parfois quand l'instant est beau, l'œil coloré, le silence doux.
Quand je marche, photographie, pratique le yoga et, c'est curieux, quand j'écris, aussi.

C'est bien aussi de penser au cocon, cocon qui permet de retrouver de belle pensées ;-)
RépondreSupprimerPeut on dire que la pensée est un cocon ? Je dirais que oui. Car comme tu le dis elle est la preuve qu'on existe et qu'on peut s'y réfugier.
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