samedi 12 octobre 2024

L'orange Kirk.

Je vous ai laissé quelques jours sans nouvelles (en même temps vous avez fait de même) parce que j'étais, en quelque sorte, hors réseau.
Parce ce que j'ai surfé (non, pas surfé, coulé) de migraines en migraines...
Et parce que mon téléphone portable est décédé de l'écran, vert, puis noir...
Sans ce bidule on vit aussi, c'est certain.
Mais entre le lien à maintenir, avec les miens, avec les copains, avec ceux du boulot, les lieux à trouver, les trucs à payer (et les pas à compter)...
Bref, alors que la pluie tombait dru sans discontinuer, mardi soir et mercredi, j'ai, avec l'aide d'Arthur, choisi un remplaçant à celui qui m'a lâchement lâché. Et une coque (de chantier) à toute épreuve pour ne pas renouveler la même mésaventure (le précédent avait des fissures quand Arthur me l'avait donné et l'ayant laissé tomber j'ai aggravé les choses). Je l'ai commandé et payé (en trois fois parce que même reconditionné c'est...), je l'ai attendu, puis j'ai attendu la coque.
Je m'étais dit que je remettrai tout cela en ligne (les données du précédent étant perdues) ce week-end.
Et puis jeudi soir ma collègue directrice m'a envoyé un message (j'avais mis ma carte sim dans un vieux coucou) pour me dire que j'étais en week-end!
Au même moment nous recevions une demande de garde pour Bastien, dans le même cas.
Anticipant la montée des eaux, la préfecture a fermé les écoles, collèges et lycées (mais pas les garderies!?) des communes situées au long du Loir.
 Vendôme, vendredi en début d'après midi (crédit photo: Arthur)
Ok... Mais... Ayant reçu en parallèle mes affectations pour la semaine prochaine (collègues injoignables), re de la route en perspective, je ne pouvais quitter le remplacement sur lequel j'étais depuis deux semaines et demie sans remettre un peu d'ordre.
Alors j'ai suivi le Loir en précédent la crue et j'ai rangé le petit bazar quotidien sur le bureau de ma collègue avant de rentrer.
Et j'ai eu tout l'après midi (et il fallait bien ça!) (sieste impossible les abeilles charpentières sont de retour dans la charpente!!!) pour réinstaller toutes les applis dont je me sers régulièrement (avec une demande d'assistance pour l'appli banque).
Voilà. 
J'étais fin prête, en fin d'après midi, pour récupérer Suzanne à la descente du bus, pour la conduire à son entrainement.
Nous y avons retrouvé Gilles (Coline l'y avait laissé après des courses).
1, 2, 3, partez!
Pendant que Suzanne courait, nous sommes allés faire un tour au dessus (par l'ancienne voie ferrée) et de l'autre côté du Loir, inondé.
C'est à la fois beau et impressionnant.
C'est désolant pour ceux dont les maisons ont les pieds dans l'eau.
Et, de notre point de vue élevé, nous avons constaté que la bêtise humaine n'est pas prête de mourir: des conducteurs, sans doute contrariés dans leurs habitudes, en arrivent à monter sur les bas côtés pour contourner les barrières et rouler dans la rue inondée...
Et... Vous savez quoi?
C'est le week-end pour de vrai!
Je vais pouvoir profiter des bienfaits de la séance de réflexologie, migraines écartés, rire tranquillement des vidéos des facéties d'Apolline, se régalant à marcher dans les flaques, me reposer puisque sans nouvelles des collègues je ne peux pas préparer les prochains jours de classe (je vais à la pêche sur internet pour connaitre les horaires des écoles, youpi!) et je pourrais, si j'arrive à zigouiller le nid d'abeilles, faire une ou deux siestes bienvenues...
Cool, non? (avec en arrière pensée une lointaine formation, quand j'étais directrice, sur la  crue centennale...)

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