Entre chiens et loups.

Bon...

Il n'y a pas que la gestionnaire du service dont je dépends qui est à la ramasse (qui m'envoie là où l'on a pas besoin de moi, se trompe de prénom pour la personne à remplacer, ne m'indique pas dans quelle commune se trouve l'école où je dois aller)!

J'ai oublié ma clef USB dans la tour le l'ordi d'un collègue à Blois (J'y retourne 3 jours, à la rentrée, à Blois, pas dans cette école en particulier, dans d'autres, je vais toutes les "visiter"), et hier, pressée par le temps (planning de post classe: rouler à 30 km pour récupérer Suzanne à la descente du car, acheter deux baguettes pour le pique nique de Gilles et Victor, les déposer à la maison, reprendre immédiatement la route pour déposer Suzanne à l'entraînement, revenir récupérer Gilles en l'emmener au point de rendez-vous avec Victor (ils sont allés voir le spectacle offert pour sa retraite par ses collègues), retrouver Suzanne, l'admirer avant de rentrer. 

Attendre la sortie du spectacle et récupérer Gilles...), j'ai oublié, à l'école où j'étais, les deux albums du jour (qui viennent de la médiathèque) et... Mes lunettes!

Mouaip!

Il était temps que ces vacances arrivent!

J'en avais marre de me retrouver seule à surveiller la cour (collègues en réunion ou en train de ranger)...

Et puis...

Il y a cet enfant (CP) qui arrive en larmes, entouré de ses camarades solidaires. Les explications, entre deux sanglots, ne sont pas claires. Il me parle de "Pas jouer avec les marrons".

Je scanne la cour et je m'étonne: Il n'y a pas de marronnier.

Puis le regardant je comprends. Ce petit, d'une belle couleur marron glacé a été rejeté par la camarade avec qui il voulait jouer. Et elle l'admet: Maman a interdit de jouer avec les enfants marrons... Misère!!!

(J'ai réussi à en parler à la titulaire de la classe qui va travailler sur... J'en ai envie de pleurer. Pauvre enfant (en fait pauvres enfants)! pauvre France!)

Mais heureusement, autre jour, autre école (Maternelle): De nouveau un petit en larmes, inconsolable. Incompréhensible, il désigne un autre tout aussi inconsolable (ils bêlent de concert au milieu du cercle des autres les yeux ronds et la bouche ouverte). Je vérifie, personne n'est blessé. Il semble qu'ils aient convoité le même jeu (qui leur a échappé à tous les deux), ils se sont disputés.

J'essaie de leur donner la parole mais ils sont submergés... Alors je leur suggère de se faire un câlin.

Et, j'en suis toute émue, je souris en les voyant s'empoigner, tête contre tête, bras serrés autour de l'autre, se consoler l'un l'autre...

Voilà...

(Clairement l'appareil photo de mon "nouveau" téléphone n'est pas à la hauteur du précédent (il faut que je me penche sur les réglages (en fait, la première, faite à l'arrache, est plutôt réussie...)).

Ce serait sans doute judicieux que je reprenne mon appareil photo (même si lui aussi n'est pas franchement à la hauteur (mais il est léger (en fait Victor m'a confié son gros appareil. Il faut juste que je trouve un chargeur))).

Voilà...

C'est les vacances. Je suis en mode organisation... Organisations.

Je sens que je ne risque pas de m'ennuyer.

Et vous, les vacances?