Projet photo avec Virginie.
Cette année pas de montagne, alors pas de sommet élevé, pas de château, ni de phare, alors pas de vue immense au bout du chemin, en haut des escaliers.
Les photos prises du haut du coteau, sur la vallée du Loir, ces derniers jours, sont rendues "plates" par le manque de lumière.
Alors vue d'en haut...
Ah! Si!
Du haut de la passerelle du moulin de la Flotte, un "banc" de poissons (dont David, pêcheur, nous a appris le nom, que je me suis empressée d'oublier (ils ne sont pas intéressants pour les pêcheurs)) qui se nourrissent sur le haut fond du gué.
Bon, c'est très... ton sur ton.
Alors je vous propose, pris en contre plongée, ceux pour qui Gilles rêve, élabore, me tanne... Depuis des années.
Et, comme vous le savez (si vous suivez), depuis quelques jours le chantier était sur les rails avec des à coups, des coups de mou.
Mais hier le bassin était en place, et bâché. La pluie tombée avait bien suivi la chaine et il débordait du bon coté. Nickel.
Alors, pendant que les "gosses" prenaient leur petit déjeuner, après le retour en fanfare de Coline (fin de voyage à Malte), Gilles et
moi avons sorti les plantes (et leurs paquets de vase malodorante) de
l'ancien bassin. J'ai déposé une annonce de don pour la moitié des
nénuphars et de la prêle et...
Maman est arrivée, nous avons mangé, nous avons été faire une petite sieste (j'ai encore plein de muscles, silencieux d'habitude, qui me rappellent à l'ordre après nos 35 kilomètres de marche en deux jours).
Puis, en délégation, Gilles, Arthur, Suzanne et moi, sommes allés en ville écumer les magasins (3) qui proposent des pompes pour bassin (moi j'avais plutôt envie de trouver les bons profilés, et de la colle, pour faire la faïence de la cuisine (aurais-je terminé le chantier avant la rentrée? C'est là toute la question!!)).
Nous avions trouvé, en solde, la pompe adéquat et nous errions à la recherche d'un vendeur fantôme qui aurait pu nous indiquer le lieu mystérieux où était remisée la colle à carrelage (pas dans le rayon carrelage) quand Clovis a appelé:
Dans le vieux bassin le plus gros des poissons était sur le flanc, flottant de manière fort inquiétante dans l'eau vaseuse (voir ci-dessus).
Gilles a commencé à devenir très nerveux (heureusement nous avons trouvé la colle, je n'aurai pas donné cher de la peau du vendeur s'il avait réapparu des méandres des rayons dans lesquels il se planquait) et nous avons conseillé à Clovis un transfert de la bestiole dans le nouveau bassin.
De retour à la maison, le poisson transféré avait retrouvé du poil des écailles de la bête. Son compagnon et les trois petits (dont un noir difficile a récupérer dans le fond de vase, heureusement qu'il a eu la bonne idée de bouger!) les ont rejoint.
Vifs et actifs, ils étaient visiblement aussi satisfaits que Gilles de leur nouvel habitat.
La pompe a été installée, des essais ont été effectués. Les spectateurs ont été arrosés et un système de filtration a été élaboré.
Les plantes, allégées ont pris leur place (pas évident, il faut lester les nénuphars, arrimer la prêle, tout en les mettant dans des contenants, contenant (vous voyez ce que je veux dire?).
Nous avons mangé à coté du bassin chantonnant (oui! Dehors! Il faisait, presque, un vrai temps de mois d'Août!), et Gilles a négligé son match de rugby pour admirer le ballet de ses aquatiques copains.
Tout arrive à qui sait attendre (et qui est bien têtu aussi!)(il y a encore des finitions à faire, des plantes à venir).
Et, j'avoue, c'est classe...
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