jeudi 9 mai 2024

Points de suspension...

Dimanche matin nous avons barboté de concert dans la pataugeoire à l'eau idéalement chaude.
Nous avions emmené Bastien et, avec Suzanne, Arthur et Coline, nous avons rejoint Victor, Emma et Apolline. Une heure bien sympa qui m'a fait oublier la mauvaise nuit passée (ne me demandez pas pourquoi. Le retour à l'école? Peut-être. C'est en quelque sorte la dernière ligne droite).
Lundi Suzanne n'a pas le moral, même le fait qu'il ne lui reste plus que quelques jours/semaines de cours ne la rassérène pas. Elle est débordée, elle est fatiguée.
Cela s'empile, dans ma tête avec le chômage qui se prolonge pour Arthur, Clovis et Coline.
Je sais que cela leur pèse aussi...
Et je ne vis pas forcement bien les fois où cela pète entre les deux C (ils sont adeptes des disputes explosives).
Gilles, lui, est frénétiquement en mode pré retraite et répète à l'envie: "Quand je serai..."
J'ai l'impression que beaucoup de choses sont en suspens.
Et cela ne décolle pas.
Le carrelage dans la cuisine, le bureau à refaire (si, si! J'insiste!).
Et les garçons remettent sur le tapis la maison de Berthe, qui, décaissée est devenue un marécage avec les pluies (infinies). Il y a même deux petits noisetiers qui commencent à y pousser (noisettes qui ne sont pas arrivées là seules...).
Il est temps que le temps se recale.
Que le soleil sèche le terrain, que les points de suspension...
Se transforment en points final, en points d'exclamation.
N'est ce pas?
 

2 commentaires:

  1. Je suis bien d'accord avec toi ! Je déteste ces moments d'attente, ou tout est en suspens, ou tout est incertain.
    Et pour le chômage, pas drôle...

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    1. J'ai l'impression à être la seule à l'inquiéter (ce qui est entièrement faux, en fait chacun s'inquiète de son coté).

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