Clovis pour qui les temps sont difficiles.
Jeudi j'ai, malgré une migraine (merde, j'en ai de plus en plus souvent (cela va, sans doute avec le mauvais sommeil et les tracas que je me fais pour Clovis)) terminé le 8éme livre du carton offert par mes collègues quand je suis partie de Savigny.
Babélio en dit:
"Des écrivains comme ça, dans le roman noir, on en découvre un tous les dix ans." Michel Lebrun, Le Matin.
"Opéra noir, peuplé de fantômes, où le sexe et la mort rôdent sans cesse dans l'immensité inhumaine de Los Angeles la mal nommée, lune sanglante est un fulgurant joyau, une moderne tragédie, qui porte fièrement en exergue une citation du Richard II de Shakespeare." Bernard Audusse, Le Monde.
"Un des plus remarquables romans noirs de la décennie, par sa préoccupation intellectuelle élevée, son écriture savante et, pour le dire balistiquement, son épouvantable puissance d'arrêt..." Jean-Patrick Manchette, Libération.
Violence sadique et psychologie se partagent les 288 pages d'un ouvrage qui marque un nouveau sommet du roman noir. Michel Renaud, Le Dauphiné.
Moi:
Noir, très noir. Avec des personnages torturés (dans les deux sens du terme) à souhait... Bien écrit, dense. Un voyage dans une Amérique dure, qui dépayse.
(Suis la seule pour qui ce genre de roman noir lave la tête? Cela me tire de mon quotidien. Cela "distrait" mon cerveau... C'est grave docteur?)
Et jeudi après midi, puisque Gilles râlait qu'on ne lui avait pas proposé la balade du matin (il dormait encore), qu'Arthur et Emma étaient partants, que j'avais encore les pieds (et l'appareil photo) qui me démangeaient, c'est à Troo que nous sommes allés crapahuter.
Toujours un plaisir.
Et toujours de nouvelles découvertes, de nouveau trajets.
(Ouh! Ca grimpe!!!)
(Quelques "valeurs sûres")
Et des jeunes (et Gilles, définitivement très jeune) qui jouent avec le "puits qui parle".
Tout à leurs blagues et à leurs rires ils sont passés devant le soleil couchant sans le voir...
Vendredi je suis allée bosser (pas de migraine), j'ai essayé de me faire trifouiller le nez (2éme test de cas contact (les autres l'avaient été mercredi leur contact étant moins récent (fait suer ce truc!!!))). Définitivement les horaires des labos (à 1/2 heure de route du boulot) sont incompatibles avec le fait de travailler.
J'ai aussi résolu le mystère de la clef USB disparue. La clef sur laquelle je stocke tout mon boulot (et le transporte de la maison à l'école (ou vise versa), de la classe à la photocopieuse...). La précieuse avait disparu mardi entre l'ordi de la salle des maîtres et la classe. J'avais cherché sur mon bureau (dans l'océan de papier), dans mon sac, dans mes poches, au toilettes (où j'avais réussi à aller!!!). Elle n'était nulle part. Vendredi c'est munie d'une autre clef que j'ai fait le trajet maison/école, celui classe/salle des maîtres. Et elle aussi a disparu!
Mais, remuant la paperasse je l'ai retrouvée! Je dis à ma collègue que pour ne pas la re perdre je vais la mettre dans ma poche de manteau. Je le fais et je note, intérieurement, de m'en souvenir (la vieillesse!!!). Et je pars pour le faire tester (voir ci dessus). Pendant que je marche vers ma voiture je me rends compte que la clef a, de nouveau, disparu!
J'ai stoppé net. Et la lumière c'est faite!!! J'ai retrouvé mes deux (2!!) clefs USB dans la doublure de mon manteau. Voilà, voilà...
Vendredi j'ai, plus tard, de retour à la maison, terminé le 9éme livre du carton....
Babélio dit:
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis...
C'est le début d'une passion dévorante. C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
Moi:
C'est léger, c'est vite lu. C'est plutôt bien tourné mais que ces personnages sont agaçants! Voici l'art de tout faire foirer par manque de communication. Voir l'amour chacun de son bout de la lorgnette. Attendre que tous les efforts soient faits par l'autre...
Samedi. Migaine. Forte.
Le temps est au diapason et c'est de Victor que l'on reçoit le soleil. Il passe son week-end à deux heures et demie de son lieu de stage, à Mirabeau.
Chouette!!!
A la maison l'ambiance est morose, le temps est gris, humide et collant.
J'arrive à me faire trifouiller le nez et, avec Gilles nous faisons les courses (faire les courses ensemble a toujours été une épreuve. Nous nous agaçons l'un l'autre. Nous ne fonctionnons par du tout de la même manière (Il ne prend pas les sacs, il transvase donc deux fois les trucs, de la caisse dans le chariot, en vrac, du chariot aux sacs (j'ai réussi à ce qu'il trie dans les sacs le frais et le reste...), fait tous les rayons, prend encore du suremballé, du surtransformé), mes demandes lui compliquent la vie et même si je ne dis rien (ce qui fût le cas, terrassée par la migraine et ayant renoncé (il fait les courses alors que je déteste ça, je dois m'en accommoder)) ma seule présence le stresse.
(Que de problèmes nous avons!!!)
Bref! Le temps n'est pas à la balade, alors pendant que chacun vaque à ses occupations je commence le 10 éme livre.
Je le termine (en même temps que se termine la migraine) aux urgences où j'ai passé deux heures avec Suzanne pliée en deux par un mal de ventre (cela faisait longtemps!!! Ou pas? Il semble qu'elle soit sérieusement constipée!).
Babélio dit:
Une station-service, une nuit d'été, dans les Ardennes.
Sous la lumière crue des néons, ils sont douze à se trouver là, en compagnie d'un cheval et d 'un macchabée. Juliette, la caissière, et son collègue Sébastien, marié à Mauricio. Alika, la nounou philippine, Chelly, prof de pole dance, Joseph, représentant en acariens... Il est 23h12. Dans une minute tout va basculer. Chacun d'eux va devenir le héros d'une histoire, entre elles vont se tisser parfois des liens.
Un livre protéiforme pour rire et pleurer ou pleurer de rire sur nos vies contemporaines.
Comme dans son premier roman, La Vraie Vie, l'autrice campe des destins délirants, avec humour et férocité.
Les situations surréalistes s'inventent avec naturel, comme ce couple ayant pour animal de compagnie une énorme truie rose, ce fils qui dialogue l'air de rien avec la tombe de sa mère, ou encore ce déjeuner qui vire à l 'examen gynécologique parce qu'il faut s'assurer de la fécondité de la future belle-fille. Elle ne nous épargne rien, Adeline Dieudonné : meurtres, scènes de sexe, larmes et rires. Cependant, derrière le rire et l'inventivité débordante, sa lucidité noire fait toujours mouche. Kérozène interroge le sens de l'existence et fustige ce que notre époque a d 'absurde.
Sous la lumière crue des néons, ils sont douze à se trouver là, en compagnie d'un cheval et d 'un macchabée. Juliette, la caissière, et son collègue Sébastien, marié à Mauricio. Alika, la nounou philippine, Chelly, prof de pole dance, Joseph, représentant en acariens... Il est 23h12. Dans une minute tout va basculer. Chacun d'eux va devenir le héros d'une histoire, entre elles vont se tisser parfois des liens.
Un livre protéiforme pour rire et pleurer ou pleurer de rire sur nos vies contemporaines.
Comme dans son premier roman, La Vraie Vie, l'autrice campe des destins délirants, avec humour et férocité.
Les situations surréalistes s'inventent avec naturel, comme ce couple ayant pour animal de compagnie une énorme truie rose, ce fils qui dialogue l'air de rien avec la tombe de sa mère, ou encore ce déjeuner qui vire à l 'examen gynécologique parce qu'il faut s'assurer de la fécondité de la future belle-fille. Elle ne nous épargne rien, Adeline Dieudonné : meurtres, scènes de sexe, larmes et rires. Cependant, derrière le rire et l'inventivité débordante, sa lucidité noire fait toujours mouche. Kérozène interroge le sens de l'existence et fustige ce que notre époque a d 'absurde.
Moi je dis:
On dirait un exercice d'atelier d'écriture. Sur le principe.
14 personnages réunis par le hasard au même endroit. 14 histoires de vie. Qui se croisent, ou pas.
Noir, triste. Tant de détresses.
Roman qui se termine un peu brutalement.
Sans doute parce qu'il faudrait un autre roman pour raconter ce qui ce passe après le choc...
Voilà... Nous sommes dimanche, j'ai dormi comme un bébé jusqu'à 8h30!
Le temps est moche, comme hier, et , avec Suzanne nous allons aller à la recherche de la pharmacie de garde (toutes fermées quand nous sommes sorties de l'hôpital).
Et s'il ne pleut pas trop peut être que nous ferons une sortie... Sinon ce sera au 11éme que je vais consacrer mon temps libre.
Que de choses dans ce billet!
RépondreSupprimerLes romans noirs, pour moi, ça dépend. Parfois ça me vide la tête, parfois, si ça me semble trop réel, ça me réveille la nuit! (même chose pour les films ou les séries, argh!)
Les doublures avaleuses d'objets... j'ai cherché longtemps une clé qui avait disparu de cette façon.
Le puits qui parle! je m'en souviens très bien!
:-)
Quand le Nini fait les courses seul, il achète de la viande et du chocolat, quant au reste...
A deux j'aime bien! Il assure la logistique, porte les sacs, etc
:D
Tes migraines, les problèmes existentiels de Clovis, les douleurs de Suzanne, la morosité ambiante, j'espère de tout cœur que ça va en s'améliorant!
Des bises à vous tous!
Hier soir, pourtant dimanche soir, a été très chouette!
SupprimerN'étant plus cas contact nous avons pu recevoir Simon, Cynthia et Bastien. Nous avons eu Victor en visio et Clovis était là, détendu!
Les bons moments effacent illico les moins cools.
Gros bisous à vous aussi.