jeudi 30 janvier 2020

De l'élasticité du temps.

Déjà fin janvier. 
1/12éme (nous sommes en plein dans les fractions, avec les CM1) de 2020 déjà passé.
Mais que cet hiver est long et fatiguant.
J'ai l'impression de rouler, rouler, la voiture atteint les 320 000 kilomètres (et doit passer au contrôle technique au mois de février).
J'ai l'impression de manifester, manifester... J'ai décidé de ne plus argumenter auprès de mes collègues qui ont déjà renoncé. Je comprends. Nous crions dans le désert. Personne ne nous entend, Le gouvernement et "notre" ministre ne veulent pas nous entendre. Leurs objectifs n'ont aucun rapport avec les gens. Ils travaillent pour les leurs. Et nous, petits sherpas, ne sommes rien que des pions à écarter.
Et puis le quotidien est usant aussi. Au travail lutter pour essayer de faire au mieux avec si peu.
A la maison idem.
Hier la migraine qui me tenait depuis mardi m'a coupé les jambes.
Je ne suis pas allée jeter de vieux manuels sur le pont Gabriel.
Je ne suis pas allée à la médiathèque.
Je ne suis allée nulle part j'ai essayé de sortir la tête de l'étau.

6 commentaires:

  1. Soignes toi et reposes toi, nous aurons encore besoin d'être debout, alors préserves tes forces. Comment veux tu que ton ministre vous écoute, quand ses chefs n'écoute m^me pas le conseil d'état ?

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  2. Il y a tellement de batailles sur tellement de fronts, tu as bien de quoi être fatiguée.
    Mais ça va remonter, hein, et l'étau va se desserrer.
    Des bises

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  3. C'est vrai que ce mois de janvier est désolant sur tous les plans ! pfff !
    Nous on a de sérieux ennuis à l'école avec les grands, les cm1/cm2, on ne sait plus quoi faire et ce soir il y a eu encore un coup dur, très dur, pfff alors que les directrices de l'école et du périscolaire leur avaient fait la leçon, ça me décourage de voir le comportement de certains élèves et le silence d'autres...

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    1. Du coté des gamins c'est une année cool. Par contre il leur arrive des horreurs. Et cette pression, ces exigences... Plus les politiques qui... Bref! On est pas sortis de l'ornière.

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