Tohu Bohu d'activités.

Autour du boulot. Mais pas que. 

Mais souvent.

Lundi, après la classe, et les couacs inévitables (oh, comme on aimerait qu'ils soient évités, que l'on soit soutenues!), avec Aline, nous sommes allées dans la grande quincaillerie du coin pour acheter la peinture destinée à la fresque. Ben... Dans les couleurs qui nous sont nécessaires ils n'avaient pas. Mais la dame allait se renseigner. Il faut des bases à teinter qu'elle n'a pas.

Mardi, après la classe (et...), sans Aline je suis allée dans un autre sens, chez un autre fournisseur (où la mairie avait acheté il y trois quatre ans de quoi faire les fresques de la cour) mais ils n'avaient plus...

Ils me conseillent une entreprise à Vendôme...

Mercredi. Ça tombe bien, il faut que j'aille à Vendôme.

La mairie m'a laissé un message. Ils ont le porte carte et la carte de bus de Suzanne (oui, de Suzanne! Il faut une première à tout, non? Pas de Clovis. De toute façon Clovis ne va plus au lycée...).

Donc, Vendôme, sa mairie et la boutique de peinture.

Ils ont! Même que le vendeur est celui qui était chez le fournisseur précédent lors de la précédente fresque et qu'il est fort sympa et que l'on cause gentillement et...

 

Et... Comme c'est mercredi je m'occupe, un peu de la maison, du linge, du verre à recycler, de...
Et j'essaye de me reposer. Mais les chats se battent. Oui, les chats! Un moche tigré qui a mâchonné Naya. L'importun, en se sauvant quand Suzanne intervient, fait peur à la poule Paulette qui se retrouve sur la route. Alors chasse à la poulette et... 

Nous avons reçu pour la énième fois un coup de fil pour nous savoir si nous sommes éligibles à l'isolation à 1€. Nous en sommes à deux à trois appels par jour, fixe et portables confondus. Bloctel ne bloque que les illusions d'être en paix avec ces rats!

Qu'à cela ne tienne, Suzanne veut aller à piscine. Je la dépose et je vais à la médiathèque.

Et je reçois un SMS de la quincaillerie de lundi. Tout compte faits elle peut. Je réponds: "Merci mais trop tard".

Pendant ce temps là Gilles tond, en rond.
Et "J'en profite pendant qu'il est encore petit!" il fait des câlins à Roots (qui n'a pas l'air bien à l'aise dans cette position, non?).
Voilà... Maman vient manger, comme chaque mercredi. Elle fait le point sur la mise en vente de sa maison (je vous ai dit qu'elle avait mis sa maison en vente?) et s’inquiète de ne pouvoir joindre son médecin alors qu'elle a une infection.

Jeudi j'ai mangé mon bout de pizza en marchant "Bon appétit Anne!" (le personnel du péri scolaire), "Bon appétit maîtresse!" (les grands et les petits) entre l'école élémentaire et l'école maternelle (parking à traverser), une moitié (de bout de pizza) à aller, l'autre au retour, où nous avons, une réunion pour l'accueil d'un futur élève à besoins particuliers.
Quand je rentre, fatiguée, Gilles (fatigué lui aussi, il assure mais il est fatigué!) tond en rond et...

Suzanne veut aller à la piscine.

Le site dit que la piscine est ouverte.

Mais arrivées à la piscine elle est fermée...

Je suis fatiguée.

Je m'assied et admire Victor qui travaille.

Parcousup le laisse toujours le bec dans l'eau.
Il fera sans. Sans doute.

Je lui réserve un billet pour un week-end un peu plus long.
Il ne travaille (stage) pas ce vendredi.

Aller en train au départ du Mans.
Retour en covoiturage arrivée au Mans (nous sommes hors des "circuits" des covoitureurs).

Vendredi je dépose Suzanne au bus. Je dépose Victor au bus (pas le même, pas du tout au même endroit), je finalise un courrier de l'équipe demandant des moyens humains à notre grande chefe et la classe commence.

Pendant la récré j'assiste Victor par téléphone. Il est, avec 5/6 autres passagers, dans le mauvais train. Il va arriver à Massy. Au lieu de Rennes. les deux trains, sur le même quai, l'un pour Rennes, l'autre de Rennes.

Victor est fumasse.

Mais... Comme ils sont plusieurs et qu'ils passent outre la contrôleuse outrecuidante, ils obtiennent un billet pour repartir dans la bonne direction. Voui...

La classe reprend et des élèves viennent pour me dire qu'ils ont peur de Charlie.

Mais point de Charlie dans ma classe. Ni dans l'école.
J'interroge. Ils m'expliquent.

Quelques garçons invoquent "Charlie", un esprit et, avec un système de crayon qui tourne sur une feuille, "Charlie" répond aux questions. 

Du genre: "Est ce que LL va mourir?" Et ils annoncent la "bonne" nouvelle à LL (ou MM, ou... Vous avez compris l'idée). Comme il y en avait qui n'étaient pas vraiment effrayés ils ont remis une couche: "Charlie va venir te hanter/te tuer (au choix ou les deux) quand tu vas l'endormir...."

C'est pas la pleine lune ces jours ci?