33éme semaine du défi photo de Virginie qui nous demande dans quelles pages nous nous perdons trouvons en ce moment.
Et, sans contestation possible, à l'unanimité de ceux qui se trouvaient autour de la table quand le sujet est arrivé sur le tapis (heu... Sur la pelouse alors, nous étions dehors, autour d'un apéro de retour de vacances (Victor, Emma et Apolline, suivant à deux jours prés, Simon et Bastien)), "les livres", indispensables, nécessaires, réclamés, sont ceux qui s'entassent sur le canapé, le long du lit, en pile ou sur les étagères, empruntés à la médiathèque ou achetés en brocantes: les livres pour enfants.
Simon, dyslexique, a, grâce à eux, gagné en fluence (je sais c'est un gros mot! Qui dit "aisance de lecture").
Et en plaisir de partager des moments avec Bastien.
Comme Victor et Emma en partagent avec Apolline.
Ou comme ces deux filous savent prendre, réclamant une histoire, à papi, ou mamie, tata Suzanne, ou Coline, tonton Arthur, ou Clovis.
Ces moments collés serrés, à regarder ensemble dans la même direction, a entendre ces mots qui deviennent des personnages, des lieux, des évènements à la fois proche, à toucher les pages, et inaccessibles.
Inamovibles, de lecture en relecture, même déroulé, même chute, mêmes mots (souvent sus par chœur (Attention à ne pas essayer de couper, de sauter des pages, on est illico repéré et repris!)).
Rassurants puisque, même si le croco a très faim, une fois le livre fermé plus de crainte de se faire dévorer...
Ces livres sont, pour les "enfants" et moi, attachés à de souvenirs précieux d'histoires lues, tous dans le lit, sous et sur la couette, avant d'aller dormir, clôturant chaque journée de leur enfance.
Livres, donc...Chez nous il n'y a pas de pièces qui n'ait pas de livres (à part, la plupart du temps les toilettes et la salle de bains).
Personne sans pages.

Même si je suis, quasi la seule, avec Suzanne, à lire des romans (Coline et Emma aussi, parfois (pour Emma pas depuis la naissance d'Apolline apparemment)), il y a des BD, pour Gilles et Simon, les mangas d'Arthur, les livres sur les plantes, les bonzaïs de Victor, les manuels savants (en ligne) de Clovis...
Ici aussi lire des livres avec nos enfants fut du pur bonheur, bonheur renouvelé avec nos petits-enfants.
RépondreSupprimerVoilà! Du bonheur en papier!
SupprimerEnfant je n'ai pas eu le plaisir d'entendre ma mère me lire un livre et c'est seule que j'ai découvert la joie de lire.
RépondreSupprimerC'est, je crois, comme ça dans la majorité des familles.
SupprimerAh, les histoires dont on ne peut pas sauter la moindre phrase (tentant pourtant certains soirs, pour aller plus vite au lit) ! Il y en a quelques-unes que je connais encore par cœur.
RépondreSupprimerJolis, les dessins de Victor !
Oui, moi aussi, j'en connais encore par cœur!
SupprimerJ'aime quand il dessine.