...une fois passé le soupir, "déjà 6 heures!", j'apprécie de me réveiller le long du dos chaud de Gilles en écoutant les oiseaux chanter le printemps,...
...je goûte, sans trop le montrer, le geste de Victor que je dépose au car, le sourire d'Arthur à travers le casque quand il part, le bisou de Suzanne qui reste chez Nadine et le câlin (rapide) de Clovis qui arrive à l'école,...
...je me régale pendant le trajet du paysage de notre campagne en pensant au temps ou je prenais le métro ou le vélo sur les pavés,...
...je prend plaisir à appeler, trois secondes, mon homme au boulot, juste pour lui dire que je l'aime, pour le distraire de l'engluement de la routine,...
...je tricote au travail les moments de convivialité,...
...je retrouve le soir ma maison comme un cocon où l'on voit arriver Simon accueilli à grand cris par sa sœur (et par moi en silence): "Ma Simon!!!",...
...je déguste les moments passés avec Arthur sur un dessin, avec Victor à la cuisine, avec Suzanne et Clovis quand je raconte des histoires...
...je m'endors sur mon livre dans le brouhaha de la télé que Gilles regarde et connaissant ma chance...
le Bonheur ^^
RépondreSupprimerbisous de Valenciennes
Tu as bien raison d'apprécier ces petits moments qui font le bonheur...
RépondreSupprimerC'est ça, la vie !...
RépondreSupprimerAnne je te l'avoue, j'envie ton aptitude au bonheur! Chez moi il doit y avoir un défaut de fabrication majeur...
RépondreSupprimer(l'anonyme involontaire)
RépondreSupprimerBarbara@ tout n'est pas si lisse qu'il n'y parait, il faut se souvenir du bon et oublier que le temps file...
RépondreSupprimerQuel joli récit du bonheur tranquille du quotidien. Pas toujours facile de ne pas l'oublier et de le savourer. Mais tu as l'air douée pour ça et ça fait du bien à entendre :) !
RépondreSupprimerMhm j'aime me lever tôt le dimanche matin et me glisser sur ton blogue, découvrir ces pages de poésies que tu nous adresses. C'est une part de mon bonheur,bien au chaud au fond de mon coeur je les emporte partout et je tente de le sfiare rejaillir autour de moi. Elles m'aident à tenir face au coups durs, aux crises d'angoises, à la fatigue, au découragement.Grâce à toi (et à quelques autres, je sais que quelque part le bonheur existe, qu'il est à la portée de chacun de nous. Que comme ces petites violettes il aime à pousser en sous bois... A nous de ne pas le piétiner dans notre empressement quotidien. A nous d'ouvrir grand les yeux pour ne pas passer à côté
RépondreSupprimerMerci, pour ses rayons de soleil...
bisous