Cela fait plusieurs jours que je vous bassine avec les vacances.
J'organisation et les plans sur la comète pour les jours à venir.
Dimanche Coline et Clovis sont venus manger "avant votre départ".
Un fois le repas avalé, une mini sieste effectuée, une initiation aux échecs pour Coline (par Clovis qui adore les échecs (moi, comme pour les jeux de cartes "traditionnels", j'ai, devant le damier, le cerveau qui se vide. Je me transforme illico en bulot...)), nous sommes allés faire un tour.
Autour de la maison.
Tous sauf Suzanne, débordée, trop à faire, trop à réviser, trop à Parcousuper, trop à...
Trop.
Et... Comme ses frères à cet âge.
Trop c'est trop.
Dimanche soir ce ne fut pas la soupe à la grimace, ce fut les grandes eaux, la marée de larmes.
Alors le planning (qui disait: Lundi 7h30 Suzanne dans le bus pour le Mans, et le lycée. Matinée ménage et bagages, après midi rando à Vibraye (parce que je devais y rapporter le matériel d'enregistrement qui avait été installé, collé, sur Suzanne pour enregistrer sa nuit (Polysomnographie))) a été bouleversé:
Suzanne n'a pas pris le bus et nous, elle et moi, nous sommes attelées à trouver un soignant en capacité de la recevoir (rapidement?).À midi Gilles et moi avons rapidement avalé quelques restes et nous avons pris la route pour Vibraye. Tant qu'à attendre (qu'on rappelle Suzanne) autant le faire de façon active. Gilles avait proposé de profiter de la forêt de Vibraye et j'avais dégoté une boucle balisée fort prometteuse.
Alors un pied devant l'autre...Gilles avait raison, la forêt vaut bien un détour.
Gros le détour, en fait (au final nous avons fait plus de 11 km).
Et assez olé olé, en fait.
Que d'eau!
Nous avons même, à un moment confondu le sentier avec un ruisseau (ou le ruisseau a confondu le sentier avec son lit) et avons tourné, un peu avant de retrouver le nord.
Que d'eau dit...
Que de boue!!! Qui oblige à crapahuter, à patauger, en levant les genoux, en soulevant des chaussures lestées de gadoue...
Au bout de quelques kilomètres (+/-7) Gilles en a perdu la parole...
...et j'ai perdu l'équilibre (pas de mal. Et Gilles était tellement épuisé qu'il n'en a même pas rit (pas plus que la secrétaire du toubib a qui j'ai ramené le matériel de polysomnographie)).
C'est là que nous avons reçu des nouvelles de Suzanne.
Qui a un rendez-vous ce mardi à 11 heures.
Ce qui fait que le planning de ce mardi: départ à 8h de chez Colette et 600km pour arriver chez Thomas, ne colle plus.
Ok. Nous partirons demain...
De toute façon, randos, voyages, c'est une histoire de boucles.
Le départ est le même que l'arrivée, peu importe le moment, non?