vendredi 31 octobre 2025

Crêpes alors!

C'est bientôt la fin...
Alors, dès que possible, j'en fais profiter les miens, ceux de passage (je ne crois pas si bien dire!! Jamais je n'aurai pensé...):
Mercredi matin c'est Colette (qui est déjà venue avec ses copines), Babeth et José (en visite chez Colette) que nous y avons rejoint avec Apolline.
Apolline qui a surtout apprécié les sculptures!
Et, une fois la visite effectuée,...
...la crêpe au chocolat! (Il fallait la faire patienter jusqu'au repas, retardé, puisque que nous allions chercher Suzanne à la gare. À la gare où elle a aussi adoré voir monter et descendre l'ascenseur et se laisser surprendre par le passage des trains!) (une grande partie du chocolat de la crêpe a terminé sur le pantalon, les mains, le visage et... "Il y a du chocolat sur ta voiture, mamie...")
Et puis jeudi, j'ai levé la main quand il y a eu demande de renforts, et c'est la caravane/crêperie que j'ai investi.
Et c'est là que j'ai fait une rencontre...
Une dame s'est approchée et m'a déclaré: 
"Je vous connais"
(Moi pas. Mais, bon je n'ai pas une bonne mémoire des visages...)
"Je vous connais parce que je lis votre blog depuis des années..."
Ben, mince alors!!!
Jolie rencontre! Avec son mari, ils viennent en Loir et Cher, dont elle a des souvenirs de vacances, des souvenirs d'enfance, pour la Toussaint. Et, ayant lu, sur ma page, qu'il y avait une expo sympa, ils sont venus à Assemblage.
Elle m'a dit plein de choses sympas, c'est inquiétée de Suzanne, de son adaptation à Versailles, et l'expo a semblé leur plaire.
Ils sont repartis avec des crêpes pour leur trajet de retour en région parisienne et...
Oh, ben, flute! J'ai oublié de lui demander son prénom...
Peut-être repassera t-elle par ici et se signalera?
Arthur, alors que je viens de raconter "l'aventure": 
"C'est bizarre, non, tous ces gens qui nous connaissent mais que nous ne connaissons pas?"
Bizarre? Il a dit bizarre?

mardi 28 octobre 2025

Eux...

Cette nuit j'ai fait un cauchemar...
Je les cherchais, dans des couloirs, sur des parkings, dans des ailleurs peu vivables.
Ils avaient disparu, ceux que j'interrogeais ignoraient tout d'eux.
Un cauchemar, vous dis-je!
Suzanne, qui quitte le nid un peu plus chaque jour pour y revenir, envahir tous les espaces communs (ici, depuis quelques jours, des lièvres crapahutent sur la table de la cuisine. Au risque d'être tachés..), dès qu'elle le peux.
Simon debout dans la tempête, tenant la barre entre larmes et espoir. Pour Bastien, pour lui un jour, je l'espère.
Clovis, l'homme à éclipses. Qui apparait (et dépose des clefs, une voiture, oublie des papiers, passe recorder sa guitare, ronchonne que cette maison est bien trop bruyante), qui n'est plus là (et ne répond que rarement au messages, aux appels). Avec Coline ils ne sont pas loin, ils volent de leurs propres ailes.
Victor, passionné, passionnant, présent, généreux. Emma, solide, solaire avec les pieds sur terre (et sans faire le grand écart, pourtant, elle n'est pas grande!).
Arthur, le résiliant, le combattant, l'homme taiseux qui n'en pense pas moins.
Nos petits (c'est cadeau! Merci les jeunes) de câlins en jardin, de tours de tracteur ou de brouette, en passant par les histoires et les jeux, les virées au poulailler et le partage des œufs à dater (quand ils n'ont pas fait omelette avant d'arriver), pour une sieste ou des crêpes (au chocolat) pour le goûter...
Et, puis, bien sûr, celui qui râle, qui bouine, qui est dans le passage, aux casseroles, au potager.
Celui qui n'est pas bénévole mais qui est toujours là, toujours prêt, si c'est pour aider...
L'homme bruyant (il accuse et cherche celui qui lui a piqué son sifflet), farçant, chantant (en yahourt), l'homme inquiet, qui veille sur ses "petits". Qui donnerait son bras, ou se couperait en quatre pour les siens, si besoin (Heu, c'est entier qu'on le préfère...).

Eux...

Sans qui je ne serai pas celle que je suis.

lundi 27 octobre 2025

Les 52 de Virginie: "À table!" (et c'est le bazar!!!)...

43éme semaine du défi photo de Virginie
(La vache! Ça fait 42 semaines que je suis à la retraite?!!)
Et cette semaine c'est la table qui est à l'honneur.
Pile la semaine où Gilles a tout pris en main (il n'y a pas d'organisation calée, c'est celui qui s'y colle qui... s'y colle. D'où un équilibre parfois... précaire (Gilles est adepte du tout ou rien) (et aussi le roi des quantités... cantine. Ce qui nous permet de manger trois jours sur un plat.)).
Bref! C'est Gilles qui a cuisiné. Quand nous mangeons à la maison (plusieurs fois, cette semaine c'est au manège que nous avons "pique niqué" (parfois ce fût... curieux. Comme ces crêpes salées, jambon fromage, avec la pâte contenant du rhum))...
Et, encore une fois... Je n'ai pas photographié.
Donc pas de photo jusqu'à ce dimanche où je me suis obligée à faire quelques clichés:
(voyez comme ils s'appliquent, nos petits, une fois qu'ils ont, de haute lutte réussi à se saisir du crayon, à écrire la date de ponte sur les œufs, triomphalement ramenés du poulailler)
Mon corps n'ayant pas capté le changement d'heure j'étais en cuisine longtemps avant que nous ne soyons sur le départ (rendez-vous à 11heures au Manège, cette fois c'est Gilles qui a été sollicité pour monter les gradins du spectacle prévu dans l'après midi).
Il faut utiliser, avant qu'il ne soit trop tard, une douzaine de pommes qui s'abiment au cellier, et le reste de la compote de figues qui attend dans le frigo. (depuis... je ne sais pas. Mais au goût c'est ok (peut-être devrais-je faire comme pour les œufs, dater les pots?)).
Deux pâtes, de l'épluchage et un enfournage (empilage) plus tard, il est l'heure de signaler à Gilles, qui dort encore, qu'il est temps de se préparer.
Et les figos (pas Lu)...
 ...et les deux tartes sont prêtes.
J'avais dans l'idée d'emmener les biscuits et une tarte pour vos co bénévoles mais Gilles, rusé, argumente: les tartes sont trop chaudes (et ils les verrait bien faire ses prochains petits déjeuners, et desserts)!
Alors ce ne sont que les figos qui disparaissent à peine posés sur la coin du bar...
Gilles s'attèle, avec une poignée d'autres au montage, sans notice (sans blessé et sans engueulade), des gradins et puisque je suis là...
Me voici à l'accueil, au bricolage d'un présentoir à bijoux, à...
À 13 heures (heure nouvelle, moi j'en suis largement à 14...) des pizzas sont commandées...
Et la majorité l'emporte, la table est déplacée dehors, au soleil (je vous ai parlé du froid et des courants d'air qui règnent dans le manège (pas chauffé, vous l'imaginez bien!)?).
Donc... Pizza/pinard dans assiettes en cartons de transport.
Puis reprise du service, Gilles à la manutention de tables, il y aurait un truc, hors programme, au soir, moi, à l'accueil, et à la correction des programmes (il faut biffer un spectacle annulé).
Puis, alors que Simon arrive avec Bastien et des amis (son amie s'avère être la fille d'une bénévole avec qui nous œuvrons depuis deux semaines), pour le spectacle, et je vais en renfort aux crêpes (le poste a l'avantage d'être situé dans un petite caravane bien chauffée par les crêpières).
Le spectacle, de Carine (comme d'hab survoltée) est fort apprécié des petits et des grands (de la caravane je ne vois pas grand chose. À part le visage concentré de Bastien, celui souriant de Simon).
C'est alors que Gilles et ses acolytes démontent les gradins, aident Carine à réemballer son matériel que nous sommes prévenus que nous sommes inscrit à l'évènement du soir (?)(soirée privée du "gros" sponsor).
Alors qu'avec Floriane nous cuisons et vendons une montagne de crêpes, je vois Gilles qui transporte des caisses...
Il est question de dégustation (C'est dans le thème, n'est ce pas?).
À 19 heures, caravane et matériel lavé, rangé, me voici, au pied levé, à la tête d'un atelier (jeu de Kim) où il faut reconnaitre 6 odeurs...
Du clou de girofle au beurre en passant par l'herbe coupée.
Les équipes défilent, nous (Gilles, qui a terminé de manutentionner les caisses de... cidre, m'a rejointe) reconnaissons du monde, nous faisons connaissance avec d'autres, puis, mission accomplie, nous faisons le tour des autres ateliers. 
Pour atterrir entre les mains expertes de Virginie Thomas, pommelière.
Et ça bouscule!
Là encore, comme lors de la dégustation de vins naturels, il est question de passion, de terres et terroirs, de végétaux et de savoir faire.
Une vraie re découverte du cidre...
Il est presque 22 heures (nouvelle heure, pour moi c'est une de plus dans les pattes, et le froid est de plus en plus prégniant) quand, malgré l'ambiance, les crus goûtés et les bouchées délices, et la perspective du gâteau d'anniversaire d'une bénévole, nous nous sommes glissés entre les battants de la porte pour rentrer au chaud (et pour moi, au lit).

samedi 25 octobre 2025

Je n'avais pas pris mon appareil photo! Ou... Surprise! C'est chouette!

Ce vendredi était, en quelque sorte, un jour off.
Un jour sans case colorée dans mon/notre agenda.
Pas de Chicouf à garder, le cinéma avec Bastien, un moment évoqué, compliquait trop l'emploi du temps du tandem père fils, bien occupés, eux aussi.
Les rendez-vous, médicaux, mécano, et les travaux (Y'a du boulot!), sont programmés/prévus en début novembre.
Je n'ai (jusqu'à ce que les derniers coings tombent de l'arbre) plus de confiture sur le feu.
Et il faisait beau!
Alors je suis partie, sans mon appareil, oublié, ni mes gants, perdus (En fait je n'en ai pas eu besoin malgré qu'il ne faisait pas chaud).
Mais, si je n'ai pas regretté les gants, plusieurs fois je me suis morigénée de n'avoir pas de quoi photographier le paysage nettoyé par la tempête Benjamin, propre, lumineux.
Gourdasse!!
Mais, au retour, une gourdasse toute allégée par ces quelques pas tranquilles.
C'est alors que nous nous apprêtions à glandouiller tranquillement autour de quelques "bouinages" ménagers qu'un message est arrivé:
Conciliabule...
Et celui qui n'est pas un bénévole, qui est un homme libre, dit: "OK".
Alors à 15 heures nous étions au pied du conteneur qui contenait les gradins à transférer.
À 16 heures c'était chose faite, et j'ai rencontré un ancien élève (je l'ai eu au CP, il y a 25 ans, et il se rappelle que j'avais eu quelques difficultés à lui faire comprendre la valeur du zéro (0 égal rien)!). Puisque nous sommes là, nous en avons profité pour faire signe à Clovis et Coline qui n'avaient pas encore fait un tour dans le Grand Manège.
À 17 heures nos jeunes, qui avaient visité et apprécié, rentraient chez eux et nous avions reçu une invitation expresse à participer, à 19h, à la dégustation de vins avec les bénévoles.
Ok...
Petit tour en ville, à deux ou trois pas.
Je cherche une veste, ou un manteau.
Que je trouve pas (trop cher, trop terne, pas assez chaud, pas assez... Pas à mon goût).
Nous croisons, ici, puis là, des connaissances, papotages... Et retour à la base.
Où, plutôt que d'attendre en piétinant, nous avons donné un coup de main à ceux qui étaient de permanence (vaisselle du stand de crêpes, rangement, installation des tables et du buffet), tout en discutant tranquillement (que de mots!!).
À 19 heures (et quelques...) coup d'envoi de "Correspondance": "Dégustation de 4 vins avec Ariane Lesné, vigneronne à Villiers sur Loir, devant 4 œuvres de la biennale."
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas goûté/bu du vin.
Trop risqué, migraine assurée.
Oui, mais là...
C'est du vin naturel.
Et c'est une redécouverte trop top!
Un vin, une œuvre.
Et des histoires...
Le "cap à l'ouest" de son ami Michel et le chapeau du marin... L'inspiration du vigneron trouvée dans la musique d'un ami jazzman...
(Et nous apprenons qu'il serait possible, pour les industriels, de faire du vin sans raisin (!!!).)
La Loire, sa douceur et sa nature indomptée (et que l'on ne doit pas dompter) et son écho viticole.
Ici nous apprenons, entre autres, l'existence du "parlement de Loire" qui vise à doter le fleuve d'une personnalité juridique qui pourrait lui permettre de se défendre...
Nous voici ensuite (sauf Gilles qui part récupérer Suzanne à la gare) devant les mobiles colorés, pour goûter du rouge "qui tache".
Du vin énergie (et je confirme, qui ne donne pas mal à la tête (mais, non, décidément, Suzanne arrivée à ce moment, n'aime pas le vin!)).
Hop, hop, hop...
L'assemblée arrive au bout de cette déambulation, devant une œuvre qui évoque à Ariane les couches du sol, les racines.
Celles de son travail, celles de ses vignes.
Buffet dévalisé (Suzanne commence à s'impatienter) nous sommes tranquillement rentrés.
Et bien fatiguée je suis allée me coucher (en pensant à Coco et HPO, les "tauliers" d'Assemblage qui pourraient bien devoir renouveler l'expérience de la nuit précédente: devoir dormir au milieu des œuvres faute de pouvoir réarmer l'alarme...)!

jeudi 23 octobre 2025

Magnifique Grenouillage Enkysté dans la Norme (Napoléonienne)...

Nous (femmes, mais aussi humains de tous poils (si je veux!)) ne sommes pas sortis des ronces!
J'ai déjà évoqué ici (plusieurs articles, c'est récurant!) les difficultés que j'ai eu, même en anticipant, a passer d'actifs à retraités pour la mutuelle (qui devient obligatoire dans l'éducation nationale, les ex collègues sont... ravis!).
Hier, ayant un peu de temps (rappelez-vous, je suis bénévole active à Assemblage les mardis, jeudis et vendredis, le mercredi est le jour des Chicoufs, lundi et mardi nous avons eu Bastien dont le papa travaillait...) et Suzanne étant présente je me suis attelée au problème qu'elle rencontre:
Les pharmacies, labos et autres soignants n'arrivent pas à se faire rembourser. 
Sa carte de mutuelle ne fonctionne pas, sa carte vitale dit "pas de droits".
Nous avons tenté de lui créer un compte améli: 
C'est impossible. Son numéro n'existe pas. 
Appel à la CPAM. 10 minutes d'excuses pour cette attente (sur haut parleur pendant que je coupe les coings et les tomates vertes pour la confiture):
Son numéro n'existe pas. Comme elle est sur notre compte elle doit être à la MGEN (à la fois mutuelle et assurance santé (plus pour longtemps, dans 15 jours nous basculerons tous, si l'inscription en ligne fonctionne, à la CPAM)), il faut voir avec eux.
Appel à la MGEN. 10 minutes d'excuses pour cette attente (sur haut parleur pendant que je coupe les coings et les tomates vertes pour la confiture) et des consignes pour aller régler ça soi même sur l'espace personnel (tu penses bien que j'ai essayé! Suzanne n'apparait pas sur mon espace):
Le bonhomme qui finis par me répondre cherche:
"Je ne comprends pas..."
Finis par trouver que "lien Noémie" (??? Suis-je sensée savoir que quoi il retourne?) ne fonctionne pas. Il bidouille, rétablis le lien. Pour la mutuelle...
Va se renseigner auprès de quelqu'un...
10 minutes d'excuses pour cette attente (sur haut parleur pendant que je pèse les coings et les tomates vertes, puis le sucre pour la confiture):
"C'est normal, Suzanne n'est pas sur votre compte, elle est sur celui de son père"
Jusque là elle était sur nos deux comptes, j'interroge:
"Pourquoi n'apparait-elle pas sur mon compte?"
Ce serait lié au fait que nous sommes passé d'un contrat "actif" à un contrat "retraité". Ah?
"Par défaut on bascule les ayant droit sur le compte du père".
...
Hein?
"C'est comme ça"
J'avoue que j'ai pris un coup de chaud. Suzanne à mes cotés s'est mise a sautiller d'indignation, Gilles qui trainait par là ronchonne.
"Pourquoi le père alors que vous savez, c'est documenté (comme dirait l'autre) que ce sont les femmes, en grande majorité, qui s'occupent de tout cela?"
"Mais non!" Qu'il me répond avec un mauvaise foi flagrante (ou un aplomb tout masculin):
"Les pères célibataires s'en occupent!!!" 
J'ai ri, jaune, et j'ai laissé tombé (célibataires ils n'ont pas de compagnes pour s'en occuper, ils n'ont d'autre choix que de s'y coller).
J'ai été sur l'espace personnel de Gilles (que j'ai créé, il y a longtemps et que je gère depuis) et j'ai imprimé la carte de tiers payant qui indique les droits de Suzanne.
Sa carte vitale mise à jour je m'en vais, ce matin, avant Assemblage, à la pharmacie pour expérimenter le biniou...

Et, juste comme ça... Qui s'y colle (papiers, administratif) chez vous?

dimanche 19 octobre 2025

FFForce Arthur (couleurs chaude suite).

Nous étions dans le gymnase à 10 heures piles.
Et, clairement le code couleur est le noir, le sombre.
Sauf Arthur.
Remarquable, ce rose assumé, endossé comme un emblème.
Soupir! Photos floues (faire des choix entre la lumière et la distance...)!
Mais Arthur, lui, n'est pas flou, il est fort.


Pour ceux qui ne connaissent pas la force athlétique c'est .
Ambiance chaleureuse (et moins bruyante qu'hier).
Arthur s'amuse et c'est chouette.
Nous, Victor en assistant de l'athlète, Emma et Apolline jusqu'à l'heure de la sieste, Simon, Suzanne, Gilles et moi, y avons passé une bonne partie de la journée (sandwichs pour tous).

Week-end bien rempli!!!
Heureusement qu'Arthur a pris deux jours/nuits de congé!
C'est les vacances!!!