mercredi 12 février 2025

Quand la recette est bonne, bonne, bonne...

Comme tous les plats mijotés, la carbonade demande de bons ingrédients, du temps, de la patience, de la constance, un poil de savoir faire.
Il faut anticiper, remettre à cuire... Surveiller, être attentive, goûter, surveiller.
(Gilles, qui est pourtant sur la conversation de groupe: "Ah, ils viennent manger à la maison? (c'est écrit sur la crédence de la cuisine: 11/02: Coch'mout, repas/retraite) C'est pour ça que tu fais une carbonade?"
"Mais On a rendez-vous au resto?"
Alors... Oui... Comment dire?
Ça a été un poil compliqué de coordonner les emplois du temps, il a fallu attendre qu'ils soient en vacances, et pour organiser une rando (qui est devenue balade) sur terrain sec.
D'habitude nous coupons la poire/rando en deux par un pique nique (pas par moins de 10°!) ou un resto. Là, en effet, nous avons commencé par le milieu.
Resto, sans Caroline, malade,...
...puis, mais c'est incroyable!!!, il fait beau, il y a du soleil,..
...marche. Hop! 
Dans un charmant, village loin, hors, des axes de circulation, où deux d'entre nous ont travaillé à leurs débuts (quand la plus jeune n'avait que 15 ans...)...
Et...
Les bons ingrédients, une "équipe" formée, pour le noyau, il y a plus de 20 ans... 
...mijotée depuis,...
...améliorée des arrivées des "nouvelles"...
...surveillée, mitonnée.
Assaisonnée juste ce qu'il faut.
Nous avons grandi, vieilli, souffert, rit, pleuré, mangé, chanté, parlé...
Ensemble.
Là nous avons un poil pataugé...
... mais avons, dans la bonne humeur, bouclé 7 kilomètres avant le retour de la pluie.
...Hop! 
Changement de chaussures, pour les plus prévoyants, goûter, thé/tisane et brioche, chez Valérie...
...et nous voilà, à la médiathèque, dégustant la tranche culturelle de la journée:
Une bonne heure, de bonne humeur, apprécié de tous.
Nouveau trajet, et nous voilà à la maison.
Où le temps que je troque mon jogging crotté pour une robe, Gilles a dégotté la pile de photos de classe.
Voui, voui, ces "petits" là sont bien les parents de ceux qui fréquentent maintenant l'école...
Apéro, carbonnade, trop occupés pour prendre des photos, gâteau (Merci Suzanne), agrémenté des bougies qui vont bien (David remercie, en mode miss France).

Zou! L'écharpe change d'intitulé et d'épaules et...
Cadeau!
Merci!
C'est vous les cadeaux!
(Je suis ravie d'avoir réussi à "tenir" jusqu'au bout de la soirée jeu, David et Manue ont toujours des jeux nouveaux à proposer (c'est quoi, déjà le nom des jeux?))

dimanche 9 février 2025

Les 52 de Virginie: "Portraits"

Voilà!
Déjà 6 semaines que nous sommes en 2025 (6 semaines que le travail ne m'occupe plus, ne me tient plus (hors d'haleine), 6 semaines entre surprise (avoir du temps, au quotidien) et plaisir: 6 semaines pour apprendre à être autrement (je sais j'en parle, j'en parle... )), bref! 6 semaines et Virginie, dans son défi photo, nous propose de tirer le portrait.
Et...
Olala!
J'en fais, des portraits!
Des de Suzanne. 
Qui ne se trouve jamais bien (j'ai fait imprimer deux albums photos, un pour 2024, un pour 2023 (je vais à rebours), et, non, elle ne se trouve pas belle, pas le bon angle, pas la bonne lumière, elle fait une grimace, elle...).
Alors je l'épargne. Même si, perso, je la trouve belle, forte, douce, présente.
Alors je l'épargne parce que je suis souvent dans le même état d'esprit qu'elle: je me me trouve étrange, en photo (ratée, en quelque sorte, bizarre, non?).
Je fais, c'est évident, des portraits des Chicoufs:
Qui jouent, qui cuisinent, qui mangent, qui balayent, qui lisent, qui font des tour de panier de linge, sur (ou dans) les chaussures de papi, qui se réveillent, qui arrivent, qui s'en vont...
Avec une sorte de frénésie: fixer ce temps qui file, ces moments où ils grandissent sans que l'on ne s'en rende compte réellement (et là c'est impressionnant quand les albums photos arrivent).
Mais qui dit Chicoufs dit flou (pour sur le grand internet).
Je fais des portraits, à la volée, des gars, qui vivent, jouent, s'entrainent, grimpent, mangent, remplissent et vident la maison (le jardin dès qu'il fera beau).
Des portraits où, chaque année, ils soufflent leurs bougies.
Des portraits à la volée (jamais je n'ai fait poser), d'un qui a le regard dans le vide, d'un qui éclate de rire, d'un qui...
Des portraits de groupe, à deux, à trois, à quatre (et je suis impressionnée: qu'ils sont beaux! (les gars, pas les portraits)).
Rarement, très rarement, j'arrive à chopper un portrait de la fratrie au complet (c'est les nôtres! Et mon cœur se gonfle (d'orgueil?)).
Je prends en photo Gilles et sa barbe hirsute, Gilles et ses chapeaux improbables, Gilles et ses poussins (petits et grands), Gilles qui marche devant moi (ronchonnant que je le ralentis à prendre des photos comme ça tout le temps)... 
Oui, je fais des portraits.
Mais...
Il faut que je travaille la technique.
La lumière, le cadrage, la distance...
Parce que mes portraits ne rendent pas hommage à leurs sujets.
(Suzanne a sans doute en partie raison, mes portraits ne sont pas flatteurs)
Ils n'ont pas la profondeur qui siérait à mes "sujets" si riches. 
(en même temps je n'ai jamais eu l'ambition d'être une photographe de talent)
Bref! Je fais des portraits en prose alors qu'ils mériteraient d'être de la poésie.
Bon, ceci dit, cela ne m'empêche pas de dormir, ni de continuer à portraiturer à tout va!
Et à vous faire un article sur le portrait en vous proposant des portraits de portraits.
(j'aurai adoré, par exemple, quand je travaillais encore, tirer le portrait des gosses dans la cour: grimaçants, souriants, pensifs, lors de leurs jeux. Leurs expressions valaient le détour, souvent...)