vendredi 11 juillet 2025
De parcours(up) en chicanes.
C'est les vacances.
Ou pas, en fait.
Arthur disparait dans "sa" salle blanche (qu'il partage avec, entre autres, Clovis) toutes les nuits...
...Suzanne se fait les épaules (surtout la droite, elle est droitière et, donc, porte, les plateaux, à droite) et les mollets, tout en apprenant, fissa, fissa, à ouvrir des bouteilles de vin, en servant au resto.
Mais c'est les vacances pour les collègamis.
Et nous avions rendez-vous à la guinguette, mardi, pour un repas préparatoire de notre Coch'mout rando.
Je m'y suis rendue à pied, ils m'y ont rejoint à l'heure dite mais...
Nous nous sommes pris les pieds dans le tapis: personne n'avait réservé. Pas de places...
Nous nous sommes rabattus en ville.
Où, je l'espère, nous avons mieux finalisé, en nous répartissant les derniers préparatifs, notre future escapade pédestre.
Et puis, hier...
Est arrivé la fin de la phase principale d'admission de parcoursup.
Depuis des semaines nous surveillions (Suzanne et moi) sa progression dans les listes d'attente. Elle était à deux places d'être admise en DN MADE (à Sèvres). Et elle rêvait encore de la formation à Reims (11éme place dans la liste d'attente), mais c'est dans la formation "par défaut" (sans rapport avec sa "formation initiale") qu'elle est obligée d'accepter.
Dur, dur...
Une année "en attendant", une liste d'attente de 12 mois...
Je me suis donc attelée à son inscription.Bien entendu, "MesServices.edutiant.gouv.fr" ne la (re)connait pas...
Et quand j'ai demandé à Suzanne les codes pour me connecter et payer la CVEC (Contribution Vie Etudiante et de Campus)(103€), elle m'a rétorqué, choquée: "Mais en plus il faut payer alors que je ne vais même pas y aller?" (elle espère encore...).
Voilà...Vacances, ou pas.
Mais pleine lune (et insomnies associées), si belle (ma photo ne luis rend pas hommage...).
mardi 8 juillet 2025
Chantier CUEDP.
Je parlais de faire un tour à la déchèterie (entre les allers retours pour conduire/ramener Suzanne au resto où elle est serveuse), chez le ferrailleur...
Mais Gilles n'y était pas du tout (de toute façon, horaires d'été la déchèterie est fermée le lundi), je ne sais depuis quand il ruminait ce projet (ça ce trouve... 5 minutes).
Pour moi cela lui a pris Comme Une Envie De Pisser.Démonter les palettes stockées près de la petite maison (et qu'il maudis dès qu'il les voit: elles encombrent, elles gênent) pour récupérer les planches, pour en faire des carrés de potager.
Démonter? Mission quasi impossible, même avec le démonte palette soudé par Arthur (et où est le pied de biche, bon sang de crogneugneu!!!). Les clous restent en place, les planches cassent, c'est la m*r*e (et puis Gilles n'a pas fait de plan pour les carrés potager, il sait juste qu'il veut des planches, pas trop courtes).
Ok (non, pas du tout!), plan B.
Que j'explique en mettant en pratique (en fait j'explique Gilles met en pratique. Coupe là, cloue ici. Il reconnait qu'il a une certaine dyspraxie, et ne se projette pas facilement. Il doit faire, pour comprendre, et fait très bien).
Plan B, donc!
Gilles coupe la palette en trois (Hein?), autour de la barre centrale (du dessous (je me rends compte que comme ça mes explications sont sans doute nébuleuses (d'où la dyspraxie?))), puis les traverses entre les cubes, pour les utiliser pour monter les cotés, en reliant les deux grands morceaux de palette.
Les photos parlent d'elles mêmes, non?Bien entendu, parce que, peu importe l'importance du chantier, il faut des aléas: la lame de la scie sauteuse trop longue, la suivante qui casse net, coincée, le nombre de clous qu'il faut doubler si l'on veut assurer la stabilité (et Gilles qui s'inquiète, en aura t-il assez (la boite est bien remplie pourtant))?
Et puis, mais que c'est pénible, les échardes qui se plantent dans les doigts, la paume des mains (Gilles en fait des tonnes, à chaque fois, sinon quel intérêt d'avoir des échardes? N'est ce pas?)!
Chantier CUEDP plié en moins de deux heures (avec quelques autres palettes en rab si besoin, pour compléter la collection), quand je partie emmener Suzanne Gilles en était au ponçage (pour éviter les échardes en jardinant (pas c*n, je dirai)), des trois caisses/carrés(rectangles) potager.
Et nous sommes même passés entre les averses (orageuses)!
lundi 7 juillet 2025
Pour le comité de lecture (ou pas).
Ces dernières semaines j'ai eu un coup de mou question lecture.
J'ai emprunté des livres à la médiathèque, que j'ai commencé, pas terminés, une fois, deux fois, trois fois...
Je n'ai pas été "emportée", ou ils étaient trop difficiles ("Le pacte de l'eau", en insistant, le bouquin était riche, bien écrit, j'aurai pu le terminer, mais... J'ai lâché l'affaire quand, encore,... un enfant est mort).
Alors j'ai lu les livres que Suzanne s'est acheté avec son pass culture (ce qu'il en reste, il a été divisé en deux): des romans "classiquement" bâtis: ils s'aiment mais ne peuvent pas être ensemble (pourquoi?), il est plutôt bad boy, mais trop bien élevé, en fait, féministe et trop beau (tatoué, toujours tatoué), elle est forte et sentimentale... Bref, pas impérissables, mais qui finissent bien, évidement.
Un bouquin pour une ou deux soirées, puis je le rends à Suzanne.
J'ai commencé aussi celui qu'elle a reçu pour ses 18 ans de ses copines les jumelles, "la femme de ménage" (dont j'avais entendu du bien) et... Bof là aussi. Je n'ai pas encore complètement renoncé mais... Je ne suis pas fan.
Et puis vendredi soir je suis passée, en marchant, devant cette boite à livres originale et... je n'ai pas pu résister!
Bien m'en a pris j'y ai trouvé trois bouquins fort attirants.
Dont celui-ci:Cet ouvrage réunit les livres Billie et La vie en mieux parus aux éditions Le Dilettante.
Billie a 13 ans. Elle n'a connu que les coups et la misère. Un matin, en classe, elle découvre On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset et l'amitié. Sa vie va changer.
Mathilde a 24 ans. Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante et, à cause de cet homme justement, elle décide de changer de vie.
Yann a 26 ans. Un soir, il rend service à son voisin de palier qui l'invite à dîner pour le remercier. Au cours de cette soirée, il réalise que sa vie n'a aucun intérêt et qu'il doit tout recommencer.
Trois prénoms. Trois histoires. Trois jeunes gens d'aujourd'hui, déterminés et courageux, qui préfèrent encore se tromper de vie plutôt que de n'en vivre aucune.
J'ai déjà présenté ici un "Anna Gavalda", j'avais aimé.
Et bien celui-ci confirme mon engouement pour cette autrice. J'aime ses personnages, leur résilience, j'aime son écriture, claire et riche, j'aime les sentiments, qu'elle met à nu...
Bref, j'aime!
dimanche 6 juillet 2025
Les 52 de Virginie: "C'est la fête de Mariette (ou de Julien, plus commun), mais pas que!"
27éme semaine du défi photo de Virginie, et c'est Agdel qui propose le thème: "Festivités".
Qui aurait parfaitement convenu à nos activités du week-end dernier, fête d'école, de la semaine qui vient de se passer, surtout pour Suzanne (lundi soir barbecue dans un parc, organisé par l'un de ses profs principal, mardi soir soirée pyjama (avec moustiques inclus) pour les 18 ans de sa copine Alyssa, jeudi soir, même topo pour sa copine Sarah (à coté du Mans cette fois), pour terminer en beauté vendredi avec, le matin le petit déjeuner/découverte des résultats (positifs pour tous) du bac, et, le soir, le goûter de fin de saison au club l'athlé) (allers retour au Mans, pratiquement tous les jours, en bus et train).
(pendant qu'elle buvait du jus, goût orange, et mangeait des gâteaux, sous blister, j'ai fait un petit tour autour de l'étang. Où j'ai failli tomber de ma chaise en constatant que le pêcheur, toutes cannes en batterie, était, avec sa femme, sur son portable, assis dans sa voiture, toutes fenêtres fermées, moteur allumé pour faire fonctionner la clim....)
La fête, cette semaine, ce fut pour les poulettes. Dont le cheptel est exponentiel!
5 rouquines, pas toujours sympas avec leurs nouvelles colocataires, sont arrivées mardi matin (fissa, dès notre accord elles étaient encartonnées). Elles ont mis deux jours, à comprendre où était leur place pour la nuit (deux soirs à attendre qu'elles dorment, à les récupérer à la torche, à les empoulailler).
"Ayèrte papi!!!"Mercredi fête des Chicoufs, qui s'en sont donné à cœur joie dans le trampoline emballonné (Bastien les a terminés, avec appréhension, il n'aime pas tant quand ils explosent, avec papi, jeudi soir quand il est resté dormir).
Et puis... Nul besoin d'insister sur la "fête" du thermomètre (la poussière dans la voiture, au grand désespoir de Gilles qui l'avait lavée il y a quelques jours, est celle des moissons, qui fait éternuer et poudre toutes les surfaces dans un rayon de plusieurs centaines de mètres autour de la moissonneuse, que l'on repère au nuage beige qu'elle soulève...).
Mais, surprise, l'arbre les avaient bien cachés, nous avons récolté une belle douzaine d'abricots délicieux!
Et puis ce samedi voilà la fête du lapin (elle avait laissé ses oreilles à la maison).
Puis, après un tour à la médiathèque, un repas chez mamie Colette,...
...une bonne sieste, la fête du parc!
Avec tonton Arthur et tata Suzanne c'est trop top!
Tout comme, en direct (et en poussière, nul besoin de vous le rappeler), et avec des bras rassurants (le pilote de l'engin a proposé un tour... Heu... Non!)....
...la "moseuneuseuneuse"!
Ouf! Quelle journée!
Auquel on peut ajouter la fête du slip:
Gilles n'est pas sourd mais quand je dis:
"Il est à l'escalade", il entend: "Lâché de canards"....
vendredi 4 juillet 2025
mardi 1 juillet 2025
6 mois sans moi. Et Moi sans elle.
Voilà!
L'école a continué sans moi. Sans que cela ne provoque une ride sur la surface de l'année scolaire (je me félicite d'avoir choisi un poste de remplaçante, mon départ est passé inaperçu (sans doute quelques jours sans enseignant pour quelques classes, mais c'est plus ou moins la norme...)).
L'école a continué contre vents et marées. Au milieu de tempêtes (élèves, parents, société, presse (faits divers tragiques et marronniers vendeurs, genre absentéisme des profs, vacances trop longues et autres "toujoursengrèvejamaiscontents")) et avec la tête maintenue sous l'eau par une hiérarchie et des politiques mal faisant.
Je sais que les choses n'ont pas été simples pour mes collègues, dans les écoles chères à mon cœur. J'ai suivi ça de loin, j'ai compatis (Si je ne les ai pas accompagnés en classe de mer c'est... Qu'elle a été annulée (dommage, surtout pour les gamins)).
Et j'ai pris soin des miens, et de moi. Plus, mieux (?).
En Mars j'ai touché mes dernières indemnités de déplacement (celles de décembre).
Au mois de Juin j'ai dû rembourser ma dernière journée de grève...
Et... Je n'ai que rarement pensé à elle.
En fait, sauf à croiser un ex(collègue), ou à passer devant une cour au moment de la récré, l'école n'est plus...
Plus qu'un souvenir. Qu'une somme de souvenirs.
Pourtant elle m'a en grande partie faite...
6 mois que, sans regrets, j'ai lâché l'affaire.
Je prends plaisir à repartir: "Bonne journée, mesdames" quand je ne suis que la mamie de Bastien, qui le dépose le matin (si vous suivez le blog vous savez comment j'ai apprécié la "fête" de l'école de ce pauvre gosse).
Mon point d'équilibre a changé, s'est décalé ici, à la maison.
Dont je prends le temps d'ouvrir les volets, les fenêtres.
Dans le jardin dont je repense, en les vivant, les espaces.
Dans notre coin, à d'autres horaires, d'autres points de vue...
J'ai eu le temps d'accompagner, moins dans l'urgence, Gilles et les "gosses".
J'ai expérimenté une autre forme de bénévolat (il faut, j'ai envie, que je creuse un peu mieux ce filon).
Nous avons pris grand plaisir lors de nos "vacances" hors vacances scolaires.
6 mois...
Vite passés, bien vécus.
Dans quelques jours mes ex(collègues), leurs élèves, seront en vacances, me rejoignant pour quelques semaines dans le off.
Off d'école mais in de vie.
Mais l'écart continuera de se creuser, pour eux il y aura une rentrée, pour moi, d'autres projets.
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