Où, alors que les rayonnages des magasins, les affichages urbains et les pubs radio et télévisuelles (auxquelles je coupe la chique, donnant à Gilles l'occasion de les reprendre en chœur (ils les connait sur le bout des doigts, ou presque...)) sont déjà à l'étape suivante (même Apolline sait qu'il y a là une histoire de bonhomme rouge et de cadeaux...), nous photographions l'automne.
Et son traditionnel changement d'heure (accompagné de sa série ronchonnages habituels) qui offre, à ceux qui se lèvent tôt, des aubes flamboyantes.
Des matinées embrumées....d'où émergent les dernières couleurs chaudes, vives.
Qui transforment le trajet vers la ville en aventure fantastique (si je veux d'abord!).
Ville où les cheminements se la jouent positif, négatif (pas sûr que le gars qui a aligné les feuilles sur le chemin, en fin d'après midi, les y retrouve le lendemain matin: les passants, ravis, y trainent les pieds, les petits s'y jettent avec délice...).
Automne dont les vacances se terminent par la rando, in extrémis, de la Coch'mout team: programme inversé, réinventé la veille.
Pendant qu'il pleut, le matin, les copains ont découvert et adoré l'expo, et, le soleil ayant gagné la bataille pendant notre repas (petit resto sympa, à deux pas de chez nous, où le serveur est un copain de Clovis), nous avons marché au sec et au soleil:
Le début du sentier, quasi sur le seuil du resto, est un escalier dans le coteau...
...(c'est la première balade que nous, jeunes retraités, avons faites cet hiver)......nous amène en surplomb du Loir, entre les troglos habités...
...ou non.
Hop! Le sentier redescend jusqu'à la source...
...pour remonter, puis redescendre (Gilles ronchonne: pourquoi descendre pour...
...remonter aussi sec?!), dans les bois, entre les pâtures bien habitées......en des lieux mystérieux...
(Chapgpt pense savoir qu'il s'agit d'installations poétiques (de land art?), c'est un poil... inquiétant, en fait, comme pour repousser les visiteurs à l'approche d'un camp, dans les bois)
Nous voici au sommet Le soleil rasant nous parle de fin de journée (et c'est là que je m'inquiète des miens, la veille au soir nous avons du emmener Simon, en panne avec la voiture de Victor (qui lui avait emprunté son camion), chez les amis qui l'attendaient pour le diner: La voiture vient de redémarrer, ils (Victor, Emma, Apolline, et peut-être Simon) vont passer à la maison).
Avant de nous quitter David tente de pêcher.Mais le Loir garde ses habitants...
Et chacun rentre, heureux de sa journée partagée.
À la maison, en effet les enfants sont passés, Victor, Emma et Apolline sont restés manger. Le repas préparé par Victor.
Et alors que Gilles retournait chercher Suzanne qui a repris du service au resto pour quelques jours, j'ai littéralement sombré dans les bras de Morphée...De toute façon, avec l'automne, les soirs riment avec noir...



