jeudi 24 avril 2025

Sans doute pas les plus futées de la boite d'œufs...

Il est 7h28 et ils dorment.
Arthur, bien entendu, il a terminé sa nuit de travail à 4h11, est allé se coucher vers 5h, après avoir mangé (l'équivalent de notre repas du soir), Gilles, qui se couche toujours tard, c'est son rythme, Apolline, qui dort chez nous puisque nous devons l'emmener chez le pédiatre en fin de matinée, et même Bastien, qui arrivant à 6h45 (son papa est du matin) a demandé à aller dormir avec papi (il en a parlé à son père dès la sortie du lit (le sien) en expliquant qu'il pouvait prendre l'oreiller de mamie).
J'adore ces moments où la maison est quasi silencieuse, où rien ne presse, où les "choses" étant calées, je peux trainer ici à écrire des pas grands choses, à lire les écrits d'autres (liste des blogamis et blogsuivis à droite).
Et sur les blogs de quelques uns, aujourd'hui, il est question "d'habiter son nom".
De s'en sentir possesseur?
C'est une question que je ne me suis jamais réellement posée.
Ici, comme ailleurs, pas de surnom, pas de pseudo, je suis Anne Allet, à l'aise dans mon prénom comme dans mon nom.
Mon prénom, qui n'appelle pas de diminutif (il n'y a que Viton qui m'appelle Nanon, sans doute un pendant à son surnom), est simple et clair. Je me sens Anne sans restriction.
Anne, c'est comme cela que mes élèves (sauf, pendant les deux jours où je fut en collège) m'ont toujours appelée (au grand dam, parfois, des certains collègues (le prénom appelle le prénom, le tutoiement, le tutoiement) (les parents aussi m'appelaient (m'appellent encore) par mon prénom, mais là le vouvoiement a toujours été de mise, même s'ils furent d'anciens élèves)
Mon nom, celui qui a supplanté mon nom de jeune fille (il y 37 ans), se porte légèrement (Même s'il ne faut pas manquer de l'épeler sous peine de se voir affubler d'H. Les enfants adoraient, quand ils devaient le faire, ajouter "pour mieux voler" après le 2L).
Je ne suis qu'une des nombreuses "Madame Allet" mais je n'ai pas d'homonyme dans notre coin.
En quelque sorte l'unique dans le nombre.
Mais ne le sommes nous pas tous? Quelque soit notre nom...
Bref! Je suis à l'aise, les "habitant" bien, avec mon prénom et mon nom.
Là dessus les petits se sont réveillés, se sont fait un câlin (et sont déjà à fond).
Et j'ai ouvert aux poules, qui ne portent pas de nom (Pour l'instant? Définitivement?)...
...qui, décidément ne sont pas des plus futées!
Chaque soir, depuis leur arrivée, nous devons les trouver (couchées dans l'herbe, perchées dans la haie), les attraper (ce ne sont pas des foudres de guerre, ça se fait relativement bien) et les rentrer dans leur poulailler.
Mouais!
Pour l'instant notre belle porte automatique solaire est toujours en mode manuel, le temps que les poulettes comprennent l'intérêt du poulailler (elles restent comme des cruches, de vraies poules mouillées, dehors sous l'averse (régime giboulées, en Avril)).
Malgré tout l'une d'entre elles semble avoir eu une illumination et elle y a pondu son premier, minuscule, œuf. 
C'est Apolline, fière comme une paonne (même si la femelle du paon a la fierté moins ostentatoire), qui l'a ramené à la cuisine.
Rien que pour ça je suis ravie d'avoir repris des poules.
Même si elles sont tout sauf des crânes d'œufs!

7 commentaires:

  1. Être toi-même ici est tout à ton honneur, en revanche pour des raisons toutes bêtes d'usurpation d'identité, il faut faire attention à ce qu'on dissémine comme cela et qui pourrait nous nuire. :-//

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    1. J'entends cela. Même si j'ai du mal comprendre...

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  2. Je récidive, mon commentaire d'hier a disparu ! pfff ! je te disais que j'aimais bien ta phrase :"J'adore ces moments où la maison est quasi silencieuse, où rien ne presse, où les "choses" étant calées, je peux traîner ici à écrire des pas grands choses, à lire les écrits d'autres". Rien ne presse ! Moi aussi j'adore ces moments là mais ils sont encore trop rares à mon goût !
    Pour ce qui est d'habiter son nom, comme toi je ne me suis jamais posé la question ! On n'a pas vraiment le choix de toute façon ! ;)
    Mon prénom a une histoire particulière mais je l'ai déjà raconté, c'est la sage femme qui sans le vouloir a choisi mon prénom et je ne l'en remercierai jamais assez ! je l'aime beaucoup mieux que le prénom que mon père avait choisi ! Quant à mon nom, bof, il ne me plait pas plus que ça, il est très courant et pas facile à faire comprendre, le "b" se transforme souvent en "D". Je n'en ai pas changé puisque je ne suis pas mariée. Mon seul regret est de ne pas porté le même nom que mes enfants.
    Pour les poules, tu as de la chance qu'elles ne soient pas trop difficlies à rentrer, ma nièce a dû grimper tous les soirs dans un arbre pour aller les chercher pendant un bon moment ! :D Et c'était vraiment acrobatique !

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    1. Oh? Un com disparu?
      Belle histoire!
      Le choix d'un prénom est si difficile, en fait.
      Tes enfants ne peuvent pas accoler ton nom à celui qu'ils portent?
      Ce sont encore des bébés poules et elles sont adorables.

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    2. Mais, en effet, tes coms disparaissent! Ils sont pourtant là dans la machine!!!

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  3. Je te confirme que de mon côté, personne n'a jamais trouvé de surnom à mon prénom, j'ai toujours été Anne, sauf pour mes parents pour qui j'étais "ma grande" <3. Et quand je me suis mariée, je n'ai pas voulu "disparaître", j'ai donc mon nom de jeune fille, mon nom d'épouse, et mon nom d'usage :)
    AnneIB86

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    1. Le seul surnom/sobriquet donné par mes parents était "sac à s'os" (qui me désignait parfaitement physiquement, à l'époque).
      Quand je me suis mariée je ne me suis jamais posé la question...

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