Pas la meilleure, pas la pire.

Je ne parle pas de l'année 2024.

 Qui, globalement, a été chouette, dense,... (voir les articles précédents)

Non, je parle de mon idée de sortie en famille, adoptée par l'assemblée, et effectuée dimanche soir:

Une heure de route aller, autant au retour.

Pour 4 voitures (nous avons tenté d'en faire 3 mais avec les sièges auto c'est... Impossible à moins de peser 30 kilos de moins)(une pour Simon Cynthia et Bastien, une pour Victor, Emma, Apolline et Arthur, une pour Thomas, Valou, Lilou et Colette, une pour Gilles, Tao et moi).

Au moins 20 minutes d'embouteillage, un parking loin dans les bois (heureusement Colette a trouvé un bras secourable pour la soutenir "au cas où", pour arpenter le chemin et les trottoirs), un rendez-vous donné pour se retrouver.

Une nouvelle queue, à pied cette fois, de plusieurs centaines de mètres (renoncer?)...

Puis, une fois entrés, un bon moment partagé.

Le temps bouché (mais c'est le cas depuis tellement longtemps maintenant que l'on se désespère de revoir le ciel, le soleil), mais, bien couverts, nous n'avons pas souffert du froid. Et il n'a pas plu!

Nous étions ensemble, nous nous sommes perdus, retrouvés, les petits ont adoré (Tao a trouvé ça relou (Tao est en plein dans l'âge bête l'adolescence)), Colette était contente.

L'an prochain je ferai un "bouquet" de propositions. Je demanderai aux "gosses" s'ils ont des idées.

Ils choisirons parmi plusieurs sorties possibles...

Sans doute faudra t-il aussi affiner la post promenade, réfléchir mieux au repas qui suivra (je n'en peux plus de manger...).

Bref! Dimanche soir nous sommes allés voir les illuminations de Noël à l'Abbaye Royale de l'Épau, au Mans.

Tout cela, et grâce aux photos d'Arthur (mon appareil photo et mon téléphone portable ne sont clairement pas à la hauteur (je prends en main ce dossier là immédiatement)), pour en arriver à...

Vous souhaiter, à tous, une bonne année 2025.

Les 52 de Virginie: "Bilan"

2024, année charnière.

C'est un mélange de décision consciente et....

Le yoga et la marche aidant, déclenchant, accompagnant, je me suis reprise, physiquement en main.

Je me suis redressée (même si l'ostéo pense qu'il me faudra quelques mois pour que le poids sur mes épaule disparaisse complètement et me libère), affinée, affermie.

J'en suis presque à regretter les vêtements que j'ai donné, ayant perdu espoir de les porter de nouveau.. 

J'ai gagné, je pense, en énergie. Comme une nouvelle jeunesse?

Au boulot avec la décision de prendre ma retraite j'ai entamé une série de dernière fois.

Je me suis appliquée à me détacher (cela n'a pas été très concluant, il y a eu de nombreux sursauts de la bête boulot).

À la maison...

Gérer et lâcher.

Être là pour l'essentiel. Et le futile.

Je suis celle qui fait sortir... Je crois. Et celle qui soutient, inconditionnellement.

Pour ce qui est de la photo... 

Ça craint, je l'ai laissée en second plan, un peu sur pause. Incapable d'être sur tous les fronts.

J'ai été fidèle à Virginie et à son défi mais je n'ai pas "travaillé".

J'ai été très épisodique (et carrément absente ce dernier trimestre) au club photo.

2024, fin d'une ére....

Autre plan, plus mieux (si je veux).

Depuis 2015 nous recevions, à la maison, les Richez (ma famille, maman, frère, sœurs, leurs valeurs ajoutées, neveux et nièces: entre 25 et 30 personnes) pour Noël.

Généralement en décalé.
Toujours en mode raz de marée...

Et l'année dernière fut l'année de trop. Trop de bazar, trop de monde pour la maison, trop de bruit, trop d'alcool, trop...

Quand les derniers invités avaient quitté la maison je n'avais ressenti, et je n'étais pas la seule, que du soulagement. Je n'avais profité de rien. Je n'étais, et je n'étais  pas la seule, que tensions et frustration.

L'inverse de ce doit être Noël, non?

La décision fut prise: c'était la dernière!

La dernière à la maison.

Ce fut, nous pouvons maintenant l'affirmer, la bonne décision.

Une salle a été louée. Les courses ont été faites, avec Colette, le 23.

L'installation tranquille, le 26 au soir, pas besoin de déblayer la maison. 

Quelques bras, de bon sens et de bon goût et... Voilà!

Chacune à cuisiné chez soi et le repas est arrivé prêt.

 

Les arrivées échelonnées, de midi (les Allet), à 14 heures 30 (Victor, Emma et Apolline, qui arrivaient de Quiberon) en passant par midi et demie (Colette, Thomas, Valou, Lilou, Tao, Babeth, José, Malou et Luz) et 13h30 (Manou, Louise, Zoé et Zazie) ont été tranquilles.

Les quantités de bonne nourriture et de boissons, ont été, comme je m'en doutais, pantagruéliques...

La table et les conversations ont été investies de belle manière.

Les intermèdes ludiques et la petite marche "avant le dessert", ont été appréciés.

Chacun a trouvé sa place et papoti, papota... Des nouvelles des uns et des autres.

J'ai pu, comme le reste de l'assemblée, profiter de cette journée.

Le service, buffet, les allers retours en cuisine où étaient réchauffés les plats, le débarrassage, dressage de couverts, la plonge, l'essuyage, rangement, nettoyage, ont été partagés.

(Et je savais, soulagement, qu'en rentrant chez moi la maison serait rangée, propre et dans sa configuration habituelle. Que je n'aurai pas des montagnes de déchets à évacuer...)

La seule fausse note a été qu'Apolline, malade depuis 3 jours, était fiévreuse.

Et n'acceptait que les bras de son papa, de sa maman (et deux minutes, celle de Suzanne...).

Mais, la soirée s'est terminée, sans tension, ni frustration, avec une salle, de la vaisselle, propres et rangées.

Et ce matin tous dorment encore.

Surtout Apolline, Victor et Emma qui sont allés aux urgences pédiatriques à 2 heures du matin (je les ai entendu partir, pas revenir)...

Le bon du bond du temps.

17 ans aujourd'hui que je suis ici.

(janvier 2024)

Il y a 17 ans, en janvier, je reprenais le travail après la naissance de Suzanne. Nous échappions à la mort par asphyxie grâce à mon instinct (à moins que ce fût mon hyper vigilance de "jeune" maman). 

(février 2024)

Il y a 16 ans, février, j'étais à fond directrice d'école. Nous installions quelques carrés de jardin. Simon préparait son permis.

(mars 2024)

Il y a 15 ans, nous étions à la phase plancher de notre chantier/maison. Clovis était au CE2 et il faisait du théâtre. Gilles jouait au rugby avec les "vieux fûts"

(avril 2024)

Il y a 14 ans, nous étions toujours en travaux... Je râlais contre ma hiérarchie, contre le ministre, contre leur incurie (oui, déjà, encore, toujours), et à l'école nous recevions les parents (pour la journée complète). Les enfants (les 3 plus jeunes) étaient au cirque (en stage de).

(mai 2024)

Il y a 13 ans: Les gosses grandissaient, monocyclaient à tout va, nous étions, encore, en travaux (début le l'isolation) et nous étions à fond dans Fond'Arts.

(juin 2024)

Il y a 12 ans, travaux, toujours... Et Simon aussi, à la Maslerie. Suzanne partait, avec ses camarades de classe, en classe rando... Victor se préparait pour l'apprentissage. Arthur, voyagait, préparait son départ pour Dijon.

(juillet 2024)

Il y a 11 ans des vilains pas beaux, pas gentils, dénonçaient le blog à ma hiérarchie (qui n'en eu cure). Et nous faisions face aux déboires des uns et des autres face aux études, à l'apprentissage. Ce fut des batailles menées coude à coude avec nos gars.

(août 2024)

Il y a 10 ans nous passions des vacances à Mirabeau, tous ensemble... (il a fallu attendre cette année pour remettre ça)

(septembre 2024)

Il y a 9 ans... Rentrées... (je vous jure que cela ne va pas me manquer! Et je réalise que cette année était aussi la dernière rentrée de Suzanne (avant le supérieur)). Les enfants avaient investi leurs chambres depuis quelques mois... Mais les travaux ne sont pas terminés (le seront-ils un jour?).

(octobre 2024)

Il y a 8 ans. Organisations diverses et pour tous, covoiturages en tous genres, transferts, coachings... Est à ce moment, ou avant, que j'ai mis le doigt dans l'engrenage?

(novembre 2024)

Il y a 7 ans j'ai changé de crèmerie (d'école, de niveau), mais je râle, je peine, encore... Les enfants n'en sont plus mais nous les suivons pas à pas.

(décembre 2024)

Ces 6 dernières années...

Nos gars sont des adultes...

Suzanne une jeune femme.

Gilles est passé à un poil de la mort.

Nous avons été enfermés (sauf moi) et avons espéré un "monde d'après" (raté!).

Au boulot j'ai effectué un virage salvateur.

Avant de décider de partir. Pour de vrai.

Et nous sommes devenus grand-parents!

...

Je suis ici depuis 17 ans, c'est mon journal de bord. 

Joyeux Noël! Ou quand Vava et Carole (et les autres) rattrapent la mayo que j'ai ratée.

Ceux qui suivent ici savent...

Que nous, les Allet du Loir et Cher, et Colette, maman, avons déjà fêté Noël, ouvert les cadeaux, mangé plein de bonnes choses.

Qu'habituellement je me débrouille plutôt bien en organisation.

Et... Simon, Cynthia et Bastien étant chez des voisins/cousins (à moi) au 12éme degré, Victor, Emma et Apolline chez les parents d'Emma en Bretagne, Clovis et Coline chez le frère de Coline, à coté de Tours, Colette chez ma sœur Babeth à Tours (et, c'est sans doute là que cela a déraillé, je n'ai pas fait le lien, n'ai pas coordonné. J'ai réservé des covoits pour Colette alors que... Bref!), nous n'étions que 4 hier soir. Avec une contrainte de temps: j'amenais Colette à son covoit en fin d'après midi.

J'avais fait des recherches et proposé. Ce que suggérait le site de la ville du Mans: les illuminations de l'Abbaye de l'Épau (nous avions fait il y a quelques années).

Tous s'étaient couverts dans la perspective de marcher, un peu, dans le froid et l'humide.

Et... Après trois quart d'heure de route dans le noir embrouillardé... Écran noir! 

Contrairement au site de la ville, celui de l'Abbaye est bien clair: fermé le 24 et le 25.

Et meeeerrrrddde!

Nous nous rabattons sur le "décor" de la vieille ville.

Et c'est, alors que Gilles proteste, ses vieux os (des hanches) n'aiment pas les montées, les escaliers, que je reçois un coup de fil.

C'est Vava, le frère de Gilles qui appelle pour nous souhaiter un joyeux Noël. Il fait le tour de la fratrie et demande ce que nous faisons...

(le décor de la vieille ville valait bien les quelques protestations, pour le principe, de Gilles, non?)

(Penser à rêver... Bonne idée!)

Quand il comprend que nous sommes en goguette, et sans plus de projet, il nous fournit un nouveau planning tout à fait à notre goût! 

Ils sont quelques uns des Allet de la Sarthe à s'être regroupés autour d'un sapin, chez lui et Carole, et nous sommes conviés à venir partager leur coucous de Noël!!

Nous avons été accueillis, après un trajet un poil épique dans un brouillard à couper au couteau, et un appel inquiet de Vava (connu pour sa propension à être systématiquement en retard), comme le fils prodigue! 4 assiettes et autant de sièges supplémentaires (12 + 4 !), nous nous sommes serrés autour de la grande table et voilà une soirée réussie!

Merci Vava! Merci Carole!

Merci Mane! Merci Jenny!

Merci les jeunes!

Joyeux Noël à tous!