La nuit au Cèdre bleu fut arrosée (pas que nous ayons bu, nous avons été très raisonnables), il a beaucoup plu, et il s'est avéré, qu'en plus de l'escalier, les planchers grinçaient bruyamment eux aussi.
Mais c'est en forme que nous nous sommes groupés dans une voiture pour rejoindre Chinon.
Où, personnellement, je n'avais jamais mis les pieds.
Très motivés nous avons traversé de bien beaux quartiers.
...et......, au grand désespoir de Gilles, à qui cela fait mal aux mollets,...
...nous avons attaqué une belle grimpette le long du coteau.
Oh! Des troglos!Et nous sommes arrivés en avance à notre rendez-vous (dont nous ignorions tout)...
...avec Sainte Radegonde... (la pauvre dame qui ouvrait la porte et gardait le lieu était hors d'haleine après son ascension quotidienne)
Nous avons été emballé par le lieu, par son histoire, par sa beauté...Outre la Sainte (4éme épouse, sans son consentement, de Clotaire, fils de Clovis), nous y avons croisé St Mammès tenant ses intestins dans ses mains (Oui, heurk!)...
Nous voilà repartis et......c'est là que cela c'est un poil gâté.
C'était prévu mais nous espérions y échapper...
Nous nous sommes bâchés et nous avons vaillamment (en même temps pour rejoindre la civilisation nous n'avions pas le choix) affronté les éléments (à noter: faire pipi sous la pluie est une expérience... Rafraichissante/bof!).


Le sentier nous a mené à un "pont" original, en acajou verni, qui semblait conçu pour mener les marcheurs à leur perte (Photos de Camille, c'est moi qui, courageusement, traverse (Gilles, lui à préféré attaquer le ruisseau en mode grenouille, en sautant par dessus)).
Nous avons fini par émerger des bois au pied d'un pont beaucoup plus "sérieux" (pont Eiffel)...
...et nous nous sommes mis à la recherche d'un resto...
Et avons atterri, c'est une première, habituellement, nous sommes contents de notre repas, chez Isiris (dont les avis internet étaient dithyrambiques!!!), où il n'y avait plus de bière (!!!) et pas de toilettes (bouchés, parait-il par la housse de portable d'une cliente). Et un repas...
Sans commentaires (cela restera dans l'histoire de la Coch'mout, d'autant plus qu'en rejoignant l'ascenseur (qui relie le bas et le haut de la ville!), nous sommes passé devant une brasserie fort... Appétissante).
Bien (non, mais...) (question, que nous nous posons depuis: aurions du partir quand nous nous sommes rendu compte (très vite) qu'il n'y avait ni bière, ni toilettes? Sommes nous trop bien élevés?)...
Nous voici au sommet, dans la forteresse royale de Chinon.Où nous avons passé une heure à "garder le temps" (nous sommes trop forts! Nous avons résolu toutes les énigmes!), allant de lieux secrets en escaliers cachés (Gilles en a presque oublié ses mollets).
Chouette façon d'appréhender les lieux!
Que Gilles et moi avons visité de façon plus traditionnelle ensuite (pendant que le reste de la troupe, affamée et assoiffée se posait en terrasse).
Montées, descentes, d'escaliers, trésors et armures, arbres et terrasses.
Sans oublier la vue!
(entre autres sur l'Hiroshima d'Avoine/usine à nuages)
Nous sommes descendus, par le sentier, en précédant l'orage et la pluie.
Qui avait cessé quand nous nous sommes retrouvé dehors, après une demie heure de yoga, pour l'apéro.
Et... Ah, oui, quand même!
Pour une "petite" journée, nous avons plutôt bien marché.
Cette façon d'associer culture, histoire, jeu, à nos pas est une formule qui marche (c'est le cas de le dire!).
Et la cuisine en commun, le partage de bon manger avant le coucher compense le fiasco du resto.
N'est pas?
Merci Anne pour le fil mémoriel et narratif de notre périple. Je confirme : les repas partagés chili et bolo étaient royaux gustativement et amicalement ! Merci à la mater familia qui était aux manettes.
RépondreSupprimerPS : la photo avec les trois cyprès est une œuvre d’art.
Notre petit groupe fonctionne plutôt bien. Chacun participe et apporte ses compétences. C'est toujours un plaisir de passer du temps ensemble.
SupprimerPS: Je l'aime aussi.