jeudi 27 mars 2025

Printemps!

Il fait beau!!! Pour de vrai!
Et cela se sent, s'entend, se vit...
Après avoir, tous les deux, avoir emmené Bastien à l'école nous avons fait une petite boucle de 6 kilomètres (lors de laquelle j'ai perdu, puis retrouvées, une heure après, mes lunettes). Que nous avons complété en marchant entre chez le cardiologue, rendez-vous pris, et l'ophtalmo, là aussi, date retenue (la liste sur la crédence s'alonge, s'alonge...), jusqu'à frôler les 8km et demi.
Le printemps est là, cela se sent, fenêtres ouvertes, l'herbe coupée et... le traitage (pour ceux qui connaissent cela sent comme le grésil)(vite, vite, rentrer le linge, fermer les fenêtres!), cela s'entend, Gilles tond, le voisin de droite, celui de gauche, aussi...
Et j'ai ressorti de la grange, dépoussiéré, nettoyé les boites héritées de Bon Papa (pourquoi est-ce moi qui les ai?) pour un projet de désencombrement qui me tient à cœur.
Hop! Découpage, collage de la toile enduite (une sorte de faux cuir) bleu canard et...
J'ai retiré la maie qui sert de repose trucs (et bidules, et machins) et qui est pleine de trucs (et bidules, et machins), ai dépoussiéré, nettoyé le mur et  le sol...
...pour y installer les boites (beaucoup moins larges que la maie, elles ne devraient pas servir de ramasse trucs (et bidules, et machins)).
Dans lesquelles prennent, désormais, place les chaussures qui faisaient ligne (et croche patte) au pied de la maie (que je mets en vente).
Gilles apprécie moyen (ce qui le froisse c'est que les chaussures dépassent (cela ne le froissait pas quand elles dépassaient de la maie)) mais moi je suis plutôt contente.
Cela allège...

mardi 25 mars 2025

MéGaEmmerdemantNormal(?)

Prendre sa retraite c'est cool.
Mais ce serait encore plus cool avec le mode d'emploi...
J'avais anticipé, appelé la mutuelle, eu un rendez-vous téléphonique, envoyé, par la poste puisqu'ils sont incapable de débloquer "mon espace personnel", le papier qui va bien...
Et voilà qu'ils me demandent, par courrier, des attestations...
De la CPAM, auquel je n'ai jamais été affiliée.
Et celle, déjà envoyée, et pour laquelle j'ai eu un avis de réception, par mail, de retraite du régime complémentaire obligatoire...
À force j'ai développé une allergie à la musique d'attente de leur standard.
Tous ces coups de fils pour s'entendre dire: 
"Je ne comprends pas que l'on vous réclame cela, que cela ne fonctionne pas, que... J'envoie un message [à qui de droit] et l'on [quelqu'un de compétent] prendra contact avec vous...
À suivre... 

dimanche 23 mars 2025

Les 52 de Virginie: "promenade"

12 éme semaine du défi photo 2025 de Virginie.
Et le thème, fastoche, en est "promenade"!  
J'ai toujours marché, je crois.
Enfant, ado, pour aller à l'école, au collège.
Pendant les vacances, pour grimper dans les collines.
Mais la vie active, les enfants, l'obligation de prendre sa voiture pour aller au travail, pour faire les courses (la campagne c'est des distances incompressibles et des transports en commun réduits et inadaptés), j'ai moins marché.
Les promenades se sont réduites à celles du dimanche.
Pas qu'elles soient moins belles...
D'autant qu'elles sont souvent partagées.
Non. Elles sont seulement plus rares.
Et puis il y a eu la création de la Coch'Mout'team et l'institution d'une tradition: vacances scolaires égales rando/resto en troupeau.
Avec un minimum de 3 jours en été.
C'est tout une affaire à organiser, caler une date commune, établir un itinéraire, avec une pause repas bien placée...
Mais c'est toujours un régal (même quand le temps est beurk)!
Donc, tous les deux mois et demi, à peu près, nous marchons/parlons une dizaine (jusqu'à 14) de kilomètres.
Et puis il y a un peu plus d'un an, en même temps que je demandais ma retraite, je me suis mise à marcher. Chaque jour ou presque.
J'ai, chaque jour de classe, garé ma voiture de plus en plus loin de l'école (de deux à quatre kilomètres) et exploré tous les sentiers alentour.
Cet été j'ai continué à marcher régulièrement...
Mais à la rentrée je me suis retrouvée remplaçante (TR, titulaire remplaçante) et marcher avant/après l'école est devenu beaucoup plus compliqué (sans savoir où, quand...). 
En janvier, quand "aller à l'école" est devenu, une semaine sur deux seulement, "emmener Bastien à l'école", j'ai remis mes chaussures de marche.
Pour une virée seule autour de la maison, le matin, ou pour (j'essaie de garder le rythme d'une fois par semaine) une plus éloignée, avec Gilles.
À Mirabeau, pendant nos "vacances", j'ai marché chaque matin, avant que la maison s'éveille.
Ici, depuis, je fais de même. Presque tous les jours.
J'en ai les pieds qui me démangent...
Je déjeune, je range, je blogue et...
Je pars.
Un coup vers l'ouest, un coup, vers l'est. 
Je reviens par le nord, ou le sud.
Je fais une boucle dans un sens ce jour là, dans l'autre ce jour ci...
Plus ou moins 4 kilomètres, plus ou moins une heure.
Je marche, jambes en mouvement esprit relâché...
Pensées en vracs, qui vont et viennent sans s'accrocher. Sans prise de tête. Comme une séance de relaxation active. Centrée sur le corps, ses sensations, sur ses sens, ouverts, réceptifs.

Promenade...
Ensemble, avec Gilles, les gosses, les potes, ou seule... A partager ou à thésauriser...

samedi 22 mars 2025

Marre a t'on!

Ceux qui sont fidèles savent.
Nous habitons à la campagne.
En rive, ou en plein dedans (suivant les sources) de la diagonale du vide.
Dans un territoire qualifié de "désert médical".
Et nous n'avions plus de médecin depuis plus de deux ans (il est parti profiter de la prime à l'installation dans une contrée plus pêchable à son goût. Laissant choir ses patients, sans les prévenir (il savait qu'il partait presque un an avant...)).
Ceux qui lisent ici savent que Gilles a eu des soucis de santé.
Et s'il a été parfaitement pris en charge et soigné, à 70 km de la maison, au moment où il a échappé au pire, le suivi a été plutôt chaotique.
Cardiologue? 9 mois d'attente. Examens complémentaires? Des kilomètres et des semaines...
Depuis deux ans il voyait un médecin à temps partiel, et à éclipse, qui se contentait de renouveler l'ordonnance. Qui jamais ne l'avait examiné.
De son coté, Suzanne qui souffre de migraines, a des difficultés à gérer son stress et a de gros problèmes de sommeil... Avait perdu sa pédiatre, partie à la retraite sans être remplacée (de toute façon, pédiatre, à bientôt 18 ans...). La psychologue et la sage femme ne peuvent pas tout...
Moi, à part la sage femme, je n'avais pas vu de médecin depuis... 
Bref!
Il y a quelques semaines j'ai enfin trouvé un médecin qui accepte de nous (Gilles, Arthur, Suzanne et moi) prendre. A 50 minutes de la maison. Pour Suzanne, ayant été recommandée, et ayant dû faire une lettre de motivation, j'ai décroché un rendez-vous avec le médecin spécialiste du sommeil (35 minutes de la maison, à l'opposé).
Et nous auscultant, demandant des analyses, des examens complémentaires chacun de ces deux médecins a repris les choses en main.
Et depuis la liste des rendez-vous, sur la crédence de la cuisine, s'alonge (En fait heureusement que nous sommes à la retraite! Se soigner c'est donner du temps (et, dans notre cas, effectuer des kilomètres)). Avec des destinations variées...
Parce que qu'à y regarder de plus près...
Le sommeil de Suzanne montre des anomalies (EEG demandé... ? Où? Qui? Quand?).
Et, à chaque examen sa nouvelle, pas bonne, découverte, Gilles cumule les pépins (diabète, anévrisme aortique).
Cette accumulation l'assomme, un peu. Mais qui sait soigne, non?
Là dessus je vous laisse, je vais me préparer, Suzanne a rendez-vous avec le spécialiste du sommeil.
 

jeudi 20 mars 2025

Le mystère de la multiplication des brosses à dents. Et que vive le printemps!

Il y a quelques jours j'ai lu chez une copine qu'elle avait des problèmes de couple (fort bien réglés) à cause du tube de dentifrice.
Ici, alors que nous ne sommes plus que 4 à la maison (3 en semaine), c'est le nombre exponentiel de brosses à dents qui m'interroge (je crois que j'en ai déjà parlé ici. Mais c'est récurant).
Celle de Gilles, celles des petits, la mienne (Arthur et Suzanne se servent de brosses électriques): 4
4?
Le compte est... Double!
Les brosses à dents se reproduisent-elles? 
En tout cas elles servent! Chaque jour je nettoie les traces de dentifrice qui "décorent" le lavabo...
(Vous interrogez vous? Pourquoi cette histoire de brosses à dents qui arrive comme un cheveu sur la soupe? Et bien... Je dirai qu'il se peut qu'il y ait un rapport avec la couronne, une canine, qui s'est décrochée hier soir alors que je mangeais du pain... La dentiste que je fréquente (très peu) est injoignable, il n'y a aucun créneau chez aucun autre... Je ne suis pas bien fière avec un trou géant en plein milieu du râtelier...)
À part ça les affaires ont repris. Gilles et moi avons a peine eu le temps de nous auto fêter pour l'anniversaire de notre premier baiser (42 ans), que nous avons enchainé avec un mercredi Chicoufs.
Ils étaient ravis de se revoir (et, du coup, un poil excités) et ont adoré le tour au parc  (qui a bien fatigué Papi) après la médiathèque.
Nous les avons ramenés bien claqués et la sieste (3 heures) à été fort appréciée.
Il faut croire que le printemps ça fatigue...
(Mais comment c'est trop bien!!!)

mercredi 19 mars 2025

Le monde d'après.

C'est le "marronnier" de ces derniers jours.
Dans la presse, à la radio, sur les blogs, dans les conversations aussi.
L'anniversaire (!?), les 5 ans, du premier confinement.
Ok... 
Souvenirs (deux mois et demi d'article narrant l'affaire du point de vue de ma lorgnette): 
Pour moi énormément de travail. Le lâchage complet de la hiérarchie, l'incroyable amateurisme (et énorme foutage de gueule/mépris du "petit personnel") des dirigeants, le démerdenciel (merci aux collègues!) et la maltraitance de tous, élèves et enseignants.
À la maison, après quelques jours de "flottement", de tracas, tous ont profité de cette parenthèse quasi enchantée (beau temps et temps libre, dans une grande maison et un grand jardin).
Pendant que certains nous déclaraient "en guerre" contre un ennemi invisible (mais mortel) on touchait du doigt les limites de notre société. 
Les hôpitaux exsangues et incapables, sauf à user ses derniers soignants, d'encaisser la vague. 

L'école impréparée (c'est toujours le cas 5 ans après). 
Les fournitures nécessaires inexistantes.
Tout ayant été sacrifié sur l'autel de la rentabilité.
Et l'on s'est pris à rêver...à un monde d'après.
Un monde solidaire.
Mouarf (rire jaune)!
Le monde d'après à pris le virage de "tout pour ma gueule" ("América first", communautarisme, rejet de l'autre différent, polarisation...), la finance et les profits comme unique objectif. Maintenant, le plus possible. Et si ce monde sombre il y aura bien une autre planète pour accueillir les plus aisés (de toute façon le monde s'est ici et maintenant, après... C'est un autre monde, il faut profiter maintenant!).
Le monde d'après: le repli sur soi, sur les siens.
Interviewe des qui sont partis, qui ont changé de vie: profiter (du soleil, de la mer, de la piscine...). 
Oh! Combien je les comprends!!! 
Mais... Pendant que l'on se soucie des siens, et uniquement des siens, les riches s'enrichissent de manière exponentielle, les hôpitaux sombrent au profit des cliniques privées, tout comme les écoles. Le terme "Service public" est devenu un gros mot, et, dans la société, le terme "wokisme" (Courant de pensée d'origine américaine qui dénonce les injustices et discriminations subies par les minorités ; mouvement, pensée woke.) est apparu et il est utilisé comme une insulte (!!!).
Les restes d'une société de partage, de solidarité, d'ouverture... 
Disparaissent au profit (j'aime les mots, mais celui là me débecte!) des assurances, privées, des retraites, privées, des propriétés, privées. Et tant pis si d'autres, de par leur origine, leur naissance, leur lieu et les aléas de leur vie, n'en auront pas les moyens...

Le monde d'après est un monde où les riches règnent sans complexes, seuls détenteurs de la vérité. Un monde où les petits rapetissent et deviennent de plus en plus inaudibles (si un jour on les a écouté).