lundi 28 juillet 2025

De chêne en osier, au milieu des vignes et des figuiers et en passant par le cèdre. Jour 3.

Suite et fin du récit de nos "vacances" (cela fait 4 jours que nous sommes rentrés, 4 jours très pleins, avec un yoga/guinguette très sympa, vendredi soir (avec la Coch'mout, on ne change pas une équipe qui gagne), le traditionnel repas chez Colette, samedi midi, une soirée chez Victor, Emma et Apolline, le soir, une brocante et un repas dominical avec les trois précédents...) (cela fait 4 jours que j'écume les annonces et les sites pour trouver un logement pour Suzanne, louvoyant entre les arnaques, visitant, en visio, des caves aménagées):...
Mais, retour arrière, nous voici jeudi, à Villaine les rochers, pays des vanniers.
Nous avons rendu le gîte plus propre qu'à notre arrivée, et organisés comme des chefs, nous étions à pied d'œuvre pile dans les temps prévus...
...pour effectuer la quinzaine de kilomètres du circuit "au pays des vanniers".
Qui démarre très fort avec une côte bien raide.
Qui donne le ton de la journée...
Montées, descentes...
Au bout du compte nous avons gravi, et sommes redescendus, l'équivalent de 17 étages...
Dans un environnement charmant.
Jalonné de bancs associés à des boites à livres (en voilà une idée qu'elle est bonne!).
Nous avons été doublés, avons doublé, puis croisé, puis re croisé, un couple d'allemands (?)...
...qui effectuaient un circuit empruntant une partie de nos sentiers (ou vise versa).
À part eux nous n'avons pas croisé grand monde...
Pas même la pluie malgré la menace (quelques gouttes en fin de trajet).
Nous avons pu pique niquer au bord du chemin sans être dérangés (sauf moi qui ai été piquée par je ne sais quoi).
Au fur et à mesure de la journée les pas sont sont fait plus lents, plus lourds...
...mais les sujets de conversations n'ont pas manqué.
Et, même fatigués les participants n'hésiteront pas à repartir dans ce genre d'aventures!
N'est ce pas?
 

dimanche 27 juillet 2025

Les 52 de Virginie: "été"

30éme semaine du défi photo de Virginie.
Et que vive l'été!
Petit tour au jardin, à la fraiche,...
...qui revit depuis la pluie!
Le vert réapparait!
Le jaune vif y fait un retour en force.
Futures salades, 100% naturelles, qui se préparent.
Il faut un peu fouiller sous les feuilles mais le bon arrive!
Et pas que pour nous!
Comme un air d'exotisme...
Pêches qui rosissent...
Prunes à point.
Le soleil va éclairer tout cela...
Et la chaleur contraster avec la fraicheur de la maison...

Oui, c'est bien l'été et nous apprécions de le passer ici.
 

samedi 26 juillet 2025

De chêne en osier, au milieu des vignes et des figuiers et en passant par le cèdre. Jour 2.

La nuit au Cèdre bleu fut arrosée (pas que nous ayons bu, nous avons été très raisonnables), il a beaucoup plu, et il s'est avéré, qu'en plus de l'escalier, les planchers grinçaient bruyamment eux aussi.
Mais c'est en forme que nous nous sommes groupés dans une voiture pour rejoindre Chinon.
Où, personnellement, je n'avais jamais mis les pieds.
Très motivés nous avons traversé de bien beaux quartiers.
...et...
..., au grand désespoir de Gilles, à qui cela fait mal aux mollets,...
...nous avons attaqué une belle grimpette le long du coteau.
Oh! Des troglos!
Et nous sommes arrivés en avance à notre rendez-vous (dont nous ignorions tout)...
...avec Sainte Radegonde... 
(la pauvre dame qui ouvrait la porte et gardait le lieu était hors d'haleine après son ascension quotidienne)
Nous avons été emballé par le lieu, par son histoire, par sa beauté...
Outre la Sainte (4éme épouse, sans son consentement, de Clotaire, fils de Clovis), nous y avons croisé St Mammès tenant ses intestins dans ses mains (Oui, heurk!)...
Nous voilà repartis et...
...c'est là que cela c'est un poil gâté.
C'était prévu mais nous espérions y échapper...
Nous nous sommes bâchés et nous avons vaillamment (en même temps pour rejoindre la civilisation nous n'avions pas le choix) affronté les éléments (à noter: faire pipi sous la pluie est une expérience... Rafraichissante/bof!).
 
Le sentier nous a mené à un "pont" original, en acajou verni, qui semblait conçu pour mener les marcheurs à leur perte (Photos de Camille, c'est moi qui, courageusement, traverse (Gilles, lui à préféré attaquer le ruisseau en mode grenouille, en sautant par dessus)).
Nous avons fini par émerger des bois au pied d'un pont beaucoup plus "sérieux" (pont Eiffel)...
...et nous nous sommes mis à la recherche d'un resto...
Et avons atterri, c'est une première, habituellement, nous sommes contents de notre repas, chez Isiris (dont les avis internet étaient dithyrambiques!!!), où il n'y avait plus de bière (!!!) et pas de toilettes (bouchés, parait-il par la housse de portable d'une cliente). Et un repas...
Sans commentaires (cela restera dans l'histoire de la Coch'mout, d'autant plus qu'en rejoignant l'ascenseur (qui relie le bas et le haut de la ville!), nous sommes passé devant une brasserie fort... Appétissante).
Bien (non, mais...) (question, que nous nous posons depuis: aurions du partir quand nous nous sommes rendu compte (très vite) qu'il n'y avait ni bière, ni toilettes? Sommes nous trop bien élevés?)...
Nous voici au sommet, dans la forteresse royale de Chinon.

Où nous avons passé une heure à "garder le temps" (nous sommes trop forts! Nous avons résolu toutes les énigmes!), allant de lieux secrets en escaliers cachés (Gilles en a presque oublié ses mollets).
Chouette façon d'appréhender les lieux!
Que Gilles et moi avons visité de façon plus traditionnelle ensuite (pendant que le reste de la troupe, affamée et assoiffée se posait en terrasse).
Montées, descentes, d'escaliers, trésors et armures, arbres et terrasses.
Sans oublier la vue!
(entre autres sur l'Hiroshima d'Avoine/usine à nuages)
Nous sommes descendus, par le sentier, en précédant l'orage et la pluie.
Qui avait cessé quand nous nous sommes retrouvé dehors, après une demie heure de yoga, pour l'apéro.
Et... Ah, oui, quand même!
Pour une "petite" journée, nous avons plutôt bien marché.
Cette façon d'associer culture, histoire, jeu, à nos pas est une formule qui marche (c'est le cas de le dire!).
Et la cuisine en commun, le partage de bon manger avant le coucher compense le fiasco du resto.
N'est pas?