samedi 20 avril 2024

Une semaine...

Lundi.

C'est la dernière semaine avant les vacances.
La dernière avant la fin du "mouvement" (la manœuvre, pas aisée, qui consiste à demander un (en l'occurrence 20 obligatoires puisque je suis à titre provisoire sur mon poste) poste pour l'année scolaire prochaine).
Fin mars j'ai écrit à ma cheffe suprême, la directrice académique, pour lui faire une proposition qui me semble très "raisonnable" (et utile pour les jeunes collègues mis à mal par le système).
Je sais, par le collègue délégué syndical, qu'ils se sont penchés sur mon courrier.
Ils ont été très surpris par... Tout en fait (la base aurait-elle des idées (bonnes)?)
Ont été étonnés (favorablement) de ma conscience professionnelle vis à vis de mes élèves (que pensent-ils des enseignants en général?). 

Mais ne m'ont pas répondu. Ils sont, semble t-il, bien embêtés.

Mettre "un personnel" (il n'y a que moi qui trouve que cela fait très impersonnel comme dénomination?) à disposition d'autres? Alors qu'ils manquent, de façon récurrente, et systémique, de remplaçants?
Mardi.
Puis mercredi.

Jeudi.
Ma décision est prise, depuis longtemps, en fait.
Sans visibilité mais sans angoisse.
Je trace ma route.
Je passe, la tête haute.
Je pars parce que je veux que, quand le moment sera venu, mes "petits" soient entre de bonnes mains.
Avec quelqu'un qui aura choisi d'être là pour eux (ce qui ne serait pas le cas cela se faisait en cours d'année scolaire) (c'est là qu'ils sont surpris par la démarche. Une enseignante attentive au sort de ses élèves!).
Ce sera une phase de transition.
Ma collègue déléguée syndicale (ils se partagent mes questionnements) m'envoie des projections.
Là aussi, peut importe.
Vendredi.
Ma décision est prise et j'effectue les démarches.
Voilà, c'est sur les rails.
Je me sens...
...bien.
Je saurai début juin à quelle sauce je vais être mangée à la rentrée.
En espérant que ce soit là où il y a d'aussi beaux chemins...
De nouveaux sentiers à explorer...

mardi 16 avril 2024

Quand Cassos gagne sur le XV de France.

Dimanche matin à la cool.

Bastien a bien dormi. Gilles semble surmonter son mal à la gorge.
Et il fait beau!
Simon et Cynthia mangent avec nous puis repartent rapidement avec Bastien pour que nous puissions se reposer un peu avant de partir.
Gilles (qui pour cela renonce sans regrets au rugby) et moi (aucun des jeunes n'a souhaité nous accompagner).
Partir à quelques kilomètres...

Et très loin...
Nous voici de retour aux Beauvais pour la représentation de fin de résidence du Cirque du Désastre.
Nous sommes accueillis par Jacky, qui est venu en Taudi, et Cassos, 40 ans, une caravane non immatriculée, chômeur professionnel et sans avenir (il passe la moitié du temps à essayer de s'en sortir, l'autre moitié à démonter ses efforts).
Et...
Nous allons, pendant... 
 
Un bon moment (très bon, le moment), ...
...voyager entre le royaume du nain, attaqué par une oreille...
...les réflexions profondes de Cassos, Jacky et compagnie.
Musique et costumes,...
Acrobaties et fantaisie,...
Poésie et humour,...
Voltige et chaleur...
Juste jubilatoire.
Merci!
Après midi réussie!
(Si vous les croisez n'hésitez pas! C'est extra!)