samedi 5 avril 2025

Urvial ou flubain...

...ou la chronique d'un vendredi presque ordinaire.
Mercredi soir Suzanne est rentrée, elle n'avait pas cours ce jeudi.
Mais elle avait cours vendredi jusqu'à 14h30, à coté du Mans, et devait être à 18h, à Blois pour une course de reprise de compétition. 
Comme le premier car de l'après midi ne la ramène qu'à 17h15, à Bouloire (à une demie heure de chez nous, à plus d'une heure de Blois) je devais aller la chercher. Temps qu'à faire un aller retour autant nous épargner le car à 6h25. 
Nous (Suzanne et moi) avons quitté la maison à 7h (une demie heure de sommeil en plus, pour Suzanne ce n'est pas une paille) et je l'ai déposée devant son lycée pile à l'heure pour son premier cours.
J'y ai garé la voiture, j'ai calé mon sac sur les épaules (Ah, zut! C'est là que je me suis rendue compte que j'avais oublié de prendre une fourchette pour manger ma salade!) et mes pas plein est (je le sais parce que j'ai eu le soleil en plein dans les yeux les 15 premières minutes de mon trajet).
Pas de photos au début de mon périple, rues, voitures, bus, vélos et trottinettes.
Mais rapidement, j'ai dévié des grands axes pour me glisser le long de la Sarthe.
D'où le titre:
Au plein cœur de la ville, que l'on entend palpiter, ronronner, sonner,...
...et totalement hors d'elle.
J'y ai "croisé", ceux qui se pressent et ceux qui flânent.
Les mamans, et papas, à poussettes, les papis, et mamies, à cabas, les promeneurs de chiens de tous poils, les bavards, téléphone visés à l'oreille, les ravis de la crèche, sourire jusqu'aux oreilles...
Ceux qui, seuls au monde, passent sans voir personne, ceux qui disent bonjour, ceux qui cherchent la discussion.
J'ai émergé du chemin de hallage sur les quais et ai traversé le vieux Mans... 
...pour arriver à 10h, à l'ouverture, au musée de Tessé, prétexte de cette virée printanière.
Là, j'ai habilement esquivé les deux classes (bruyantes) en visite et je suis passée de l'Egypte ancienne..
...à l'expo du moment sur l'enfance dans l'art (Sages comme une image?)
Une petite heure sympa qui a été suivie d'une autre tout aussi cool, où quand, descendant la grande rue du Vieux mans je suis tombée sur Clément, qui m'a présenté sa copine, m'a offert un thé et m'a prêté une fourchette. 
Qui m'a été bien utile pour mon premier pique nique de l'année.
J'ai aussi, pour la première fois, en 2025, troqué mes baskets contre mes claquettes de marche.
Génial!
Quand j'ai récupéré Suzanne (qui, en fait n'a pas eu cours l'après midi!) j'avais fait un bon 14 kilomètres. Nous sommes rentrées, et c'est Gilles qui s'est chargé du trajet vers Blois, où Clovis et Coline nous ont accompagnés pour soutenir Suzanne pour sa difficile reprise.
Vous me croyez si je vous dis qu'il n'a pas fallu me bercer quand j'ai (enfin) posé la tête sur l'oreiller?

mardi 1 avril 2025

Quand le chevreuil aboie le vent décorne les bœufs (Si! Si!).

Il ne vous aura pas échappé (comme à Gilles) qu'il y a eu un changement d'heure.
Un monsieur, que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam (c'est curieux/rigolo cette expression, perso je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam), m'a affirmé, alors que je passais tranquillement devant chez lui à la fin de ma marche journalière, que nous étions désormais à l'heure de Moscou (?). 
Ce qui le contrariait fort...  
(Je vous ai déjà dit que j'avais une tête à recevoir les confidences de tous les quidams ayant le temps, et l'envie, de causer?)
Pour moi qui n'ai ni bébé, ni vache, et qui me réveille aux aurores naturellement, cela ne change rien. 
Le peu de lumière qui se glisse derrière les rideaux me sort du lit (si je tente d'y rester je finis toujours à y faire la carpe avec le cerveau en surchauffe).
Et c'est avec délice (mais bien couverte, ce matin il faisait 4°) que je sors à l'heure du car de ramassage scolaire.
Souvent j'ai anticipé le trajet, réfléchi où diriger mes pas.
Ou pas.
Ce matin c'est vers l'est, le lever du soleil que je me suis dirigée.
(Sur les photos il semble faire beaucoup plus noir qu'en réalité)
(J'essaie de comprendre comment utiliser correctement cet appareil capricieux...)
De loin je l'avais vu et je me suis approchée discrètement.
Mais je lui ai fait peur et il (ou elle) s'est mis(e) à aboyer et s'est enfuit de l'autre coté du bois.
Pas de photo...
Pas plus quand, traversant le village par le sentier piétonnier je me suis trouvée nez à nez avec une chevrette. Celle-ci est restée très calme, me regardant (peu être interloquée de me croiser à cette heure) et j'aurai pu en avoir un beau cliché si mon "#*!§& d'appareil photo avait accepté de se déclencher!
Ok. Ce n'était pas le jour de la photo animalière et les chevreuils de tous poils ne resteront que des mots, une histoire que je vous raconte.
Tout comme les oiseaux, buses, piafs et autres faisans bruyants, les lapins et lièvres qui ont ponctué mon chemin.
Ce n'est pas grave.
Je rentre à la maison gonflée à bloc, le cœur léger.
Et, là, aujourd'hui, le vent s'est levé en même temps que Gilles et depuis il souffle fort (Le vent, pas Gilles. Encore que... Comme il est dans une journée d'hyperactivité, il tond, désherbe, taille, range, arpente le jardin d'un bout à l'autre: il cusse, il soupire (il... a mal au dos, au genou, au coude...))
Oui, oui, oui, la lessive a séché en deux heures.
Mes chaussures de marche presque aussi vite.
Et aujourd'hui cela fait trois mois que je suis à la retraite.
Trois mois vite passés et bien remplis.
Oui, je m'y habitue bien... 

lundi 31 mars 2025

Pour retrouver...

...une chose il faut la perdre.
Et, elles, Cynthia et Emma, nos belles filles, n'ont pas perdu leur motivation!
Elles ont couru, de concert (et main dans la main pour les derniers cent mètres)...
...leurs 10 km en une heure.
Les petits, Bastien et Apolline, ont attendu leurs mamans avec patience en crapahutant dans les gradins, surveillés par les grands, les papas, une copine, le papi, la mamie, admiratifs. 
Et si nous avons raté le départ, Gilles avait oublié qu'il y avait eu un changement d'heure, et il trainait encore devant son café à 9h45 10h45. Le début de la course étant à 11h. À 20km de là..., nous étions à pied d'œuvre à l'arrivée pour les applaudir. 
Elles sont belles, n'est ce pas?
Revenons à notre propos:
Si Gilles perd, très facilement, la notion du temps, oublie les dates (Ah? Nous sommes jeudi? Ou Dimanche? (pourtant, pour le dimanche, il y a des indices, genre Suzanne est là, les jeunes passent et restent manger...)), les horaires, que l'on a rendez-vous, ou que Colette vient manger (elle aussi, d'ailleurs, parfois...)...
...moi c'est des objets que je perds (depuis que je suis à la retraite, avant c'était rarissime):
Mes gants, que je retrouve quelques semaines après, sur une étagère, à la pharmacie.
Mon portefeuille, que j'avais changé de sac (je l'ai retrouvé illico, en fait, à peine le temps de penser que je l'avais perdu).
Mes lunettes, jeudi, lors de notre petite rando (mais j'avais une idée assez précise de l'endroit où elles avaient chu. Et j'avais raison, Gilles les y a retrouvé une heure plus tard, en remontant l'allée une seconde fois, alors que j'allais chercher la voiture).
Et ce matin c'est mon portable qui n'était plus dans ma poche!
Alors que je venais de faire quelques kilomètres par la campagne et les bois...
J'ai promptement fait demi tour quand je m'en suis rendu compte et l'ai retrouvé gisant dans l'herbe humide (très humide, je dois ré imperméabiliser mes chaussures!) à plus de dix minutes de là (heureusement nul tracteur n'est passé, l'écrasant au passage. Et pour ce qui est des promeneurs, à cette heure matinale je ne rencontre jamais personne). 
Il était tombé quand, me penchant au raz du sol, j'essayais de capter, avec mon appareil photo, le scintillement de la rosée sur l'herbe...
Bien, bien, bien... Il va falloir que je m'applique.
Parce que que perdre des objets c'est perdre du temps...
Et du temps heureusement que j'en dispose!!!
Quand Suzanne se rend compte, comme Victor en son temps, qu'il n'est plus temps de finasser et que...
Parcousup, n'est pas son ami et il peut être chronophage (et hop! Une après midi de soleil perdue à rentrer les "activités et centres d'intérêts" de la demoiselle, pendant qu'elle travaille à son porte folio (un truc qu'elle sait devoir faire depuis... plus d'un an des mois)).
N'est ce pas?