vendredi 7 février 2025

Quand tu aurais mieux fait de toucher à ton c*l!

Et que tu te sens c*n comme la lune (c'est c*n, la lune?)...
(Vous avez vu le bois? 5 stères livrées mardi matin, de façon fort bruyante, tracteur qui recule, grand coups de buches sur les goupilles pour ouvrir la ridelle. J'en étais toute désolée pour Arthur qui ne dormait que depuis 4 heures. Arthur qui n'a strictement rien entendu, découvrant le tas de bois qu'une fois en bas, vers 14h... Ouf! Cool!)
Le mercredi c'est le jour des Chicoufs.
Et c'est génial (parfois tendu, quand ils se cham'aiment (et que ça piaille, un peu, et que ça boude, parfois, et que ça a faim, tout le temps (sauf quand ce n'est pas des pâtes, à table)), ils sont, globalement, adorables (et de toutes façons ce sont les nôtres qu'on aime d'amour, alors...).
Donc, le mercredi, c'est le jour de la médiathèque avec les Chicoufs.
Et, ça coule de source, c'est le jour des sièges autos (oui, deux, dans une voiture très petite, en fait).
Sièges autos que nous avions retirés (non, que j'ai retiré) vendredi pour aller à Paris (pour que Suzanne ait de la place, entre autres), que nous avons remis mardi (en prévision du mercredi, j'espère que vous suivez). Nous, parce qu'à force de m'entendre râler, "lourds", "encombrants", "malaisés", Gilles m'a donné un coup de main (c'est une première à marquer d'une pierre blanche).
Et, plaçant le siège d'Apolline, il remarque les barres à l'arrière du biniou et me demande ce que c'est.
"L'isofix", lui répondis-je.
Et, derechef, le voilà qui fiche les attaches isofix du siège dans la banquette de la voiture, en plus de la ceinture (que je suis, encore, la seule à savoir/pouvoir installer).
"Plus de sécurité de nuit pas" affirme t-il.
Voui, voui, voui...
Arrive jeudi matin, jour de retour de Suzanne.
Je m'en vais donc défaire les sièges autos.
Celui de Bastien, les doigts dans le nez (en fait j'ai bien besoin de mes deux mains, et de me tortiller entre, au dessus, en dessous, les sièges, pour y arriver), sans agacement.
Celui d'Apolline...
Là, c'est une autre paire de manches. Bien entendu, vous l'avez deviné, les isofix restent fichés solidement dans la banquette et refusent toute manœuvre de ma part.
Les tutos trouvés sur le grand internet ne me sont d'aucune utilité.
D'agacée je passe aux bordées de gros mots et autres invectives...
Qui visent, plus ou moins explicitement Gilles.
N'est ce pas?
Gilles qui, apparaissant à ce moment, sent bien que ce n'est pas sa fête mais ne peut (c'est nerveux?) s'empêcher de rire en voyant ma bobine défaite (je venais de l'admettre, ma défaite).
Et nous voilà, comme deux vieux cons riant comme des baleines (ça rit, les baleines?) au milieu de la cuisine...
Oui, parce qu'avec Gilles, c'est difficile de faire autrement. Rire, sourire.
Prendre la vie du bon coté.
Il râle et ronchonne aussi, souvent, mais il est gai (et bruyant aussi (ça agace Suzanne, il ne comprend pas et insiste, même quand elle a mal à la tête, quand elle est fatiguée)) et dans ce quotidien plus commun ce sont de bons moments que nous partageons.
C'est chouette, n'est ce pas?
(D'autant plus, il s'est mis une grosse pression, qu'il a réussi à décrocher les isofix (qu'il s'abstiendra désormais d'utiliser)!)
(Nous avons aussi récupéré une Suzanne ravie de son voyage. Mais fatiguée, avec un mal de tête...) 

Allez, hop! Une question (deux en fait):
Comment réagissez vous quand la technique vous résiste?
Et quel sont les objets les plus énervants pour vous?

6 commentaires:

  1. Je suis d'accord pour les sièges auto. Autant de modèles que de siège pas un montage identique. Positions impossibles et ceinture inaccessibles c'est toujours une épreuve. Pour nous portière ouverte qu'il faut refermer a chaque passage de voiture. Grrrrrr aussi

    RépondreSupprimer
  2. J'apprends la ténacité mais le chemin est encore long :-)

    RépondreSupprimer
  3. Oh, moi ? Je hurle et je frappe l'objet, ce qui me vaut parfois de me faire très mal à la main ! :D C'est la photocopieuse de l'école qui m'énerve le plus en ce moment ....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans la dernière école où j'ai travaillé je n'ai pas réussi à comprendre comment la photocopieuse. Je la débranchais, rebranchais pour pouvoir l'utiliser.

      Supprimer