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mercredi 30 août 2023

C'est "Batien".

Un peu plus d'une semaine, déjà, que le réveil sonne à 5 heures (Gilles travaille à 6 heures à 20 km de la maison (comme il met une demie heure pour se lever, il arrive systématiquement "pas en avance")).

 
Mais, le vrai signe que c'est reparti c'est l'arrivée à 6h30 de Bastien.

Mercredi jour de Bastien (et bientôt d'Apolline) avec une variante par rapport à avant les vacances: les bavardages! 
 
Comme son père à cet âge, Bastien parle, parle, parle. 
Bon il faut un décodeur, parfois, mais c'est trop chouette!
 
En voyant la photo: "C'est Batien"

Il demande: "Gnou" (genoux, pour venir s'assoir), "cachon (crayon), il est où?", "Doudou, il est où?", "Papa, au boulot", "Papa, il est pas là, Papi, il est pas là", "Arthour!", "le vélo", "le tacteur", "le cola" (le chocolat), il répète: "Le caca, la bébelle" (le caca à la poubelle), ...

"Oh! Chien! Pinible! Y ahoi!"

Donc c'est la rentrée, avec Suzanne, nous avons rendez-vous chez le coiffeur, cet après midi.

 
Sur la crédence j'ai rajouté la date de la réunion de rentrée de la première (elle se met déjà la rate au court bouillon pour le bac de français).

 
Pendant ce temps le nouveau ministre noie le poisson des moyens indigents de l'éducation nationale, de la misérable (qualifiée de substantielle) revalorisation des enseignants, de l'incurie de Parcoursup, en agitant les mêmes  hochets à "journaleux", à gogos: trop de vacances, absentéisme des profs, abaya...

 
Dans l'école où je travaille, la cour débarrassée d'un tiers de son goudron et enrichie d'arbres et de plantes... N'est pas (en même temps, vu les délais, c'était illusoire de penser que ce serait fait pendant les vacances)!

 
J'ai commencé les réunions, Suzanne m'a aidé à déplacer quelques tables.

 
L'élan était donné quand nous avons appris une nouvelle épouvantable à propos d'un jeune collègue adorable avec qui j'ai travaillé et que je croisait de temps en temps lors de réunions ou de manifestations.

 
...


"Cuisine" (parfaitement prononcé) dit Bastien en voyant les photos que je vous propose de la cuisine refaite (il ne manque plus que la faïence au dessus de l'évier et de la cuisinière). 

L'été est passé. Nous en avons bien profité (malgré le temps pas top, malgré que nous ne soyons pas partis).

dimanche 27 août 2023

Avec Virgine, 34/52/23: "Jaune"

Projet photo avec Virginie

Cette semaine le thème donne dans la couleur jaune.

Et j'en ai trouvé, dans le jardin, du jaune: les nénuphars, les dahlias (ah! C'était donc des dahlias (je ne sais jamais où mettre le H) ces oignons de fleurs donnés par Simon qui ne savait plus...), et même les roses!  

Mais le jaune que je présente est celui ci:

Le voyant lumineux qui indique que le lave vaisselle est en cours de lavage.

Cela parait anodin mais cela ne l'est pas!

Cela mérite quelques explications que je vous livre au milieu des nuages jaunes du crépuscule, qui nous renvoie à l'intérieur de plus en plus tôt (juste quand les températures, et l'absence de pluie, nous permettaient de manger dehors):

 
Il y a une semaine, donc, le lave vaisselle a cessé de fonctionner. 
 
Nous avons essayé de le réanimer, puis nous avons renoncé. 
 
J'ai commandé, sur internet, un nouvel appareil encastrable. J'ai choisi le drive plutôt que la livraison, échaudée par le micmac que ce fut pour la cuisinière (3 semaines à attendre une livraison qui n'est jamais venue).
 
Puis, avec Gilles, nous avons entrepris d'évacuer la bestiole encombrant le passage dans la cuisine.
 
Le plus pratique étant de la faire passer par la baie vitrée. Mouaip!
 
 
Mais, alors que nous la soulevions pour lui faire passer le seuil, les rails des vantaux coulissants, ma prise incertaine (il n'y a que des arêtes coupantes là où je pouvais l'attraper) et mon manque de force m'ont poussé à la poser.

Mazette, mauvaise idée! L'un des pieds c'est encastré pile entre les rails. C'est entré comme dans du beurre, cela ne ressortait plus (ou alors, Gilles a tenté de forcer, en soulevant/emportant les rails!).

Clovis, passant par là, ronchonnant "Mais pourquoi vous ne m'avez pas appelé?" (parce que quand on t'/les appelle il/s mette/nt trois plombes à venir), a fini par couper le pied prisonnier (et, oui, c'était bien du métal!).

Le vieux lave vaisselle a échoué sur la pelouse (je l'y ai poussé parce qu'il était dans le passage. C'est quoi ce truc avec la non reconnaissance de la notion de passage? C'est comme ça chez vous aussi?) et nous avons attendu le message nous disant que nouveau était arrivé en magasin, en faisant la vaisselle à la main (Suzanne a, à cette occasion, déclaré une allergie violente aux éponges: "ça pue, c'est beurk").


Ce qui fut fait vendredi matin. Alors, pendant que Gilles se remettait de ses deux jours de reprise (chef démissionnaire qui n'a pas fait les menus, pas fait les commandes, a laissé les frigos sales en moisis,...), Clovis et Coline ont chargé la machine décédée dans la voiture et avec Suzanne nous sommes allées en ville chercher la nouvelle (et aussi acheter, pendant qu'on y était, des culottes et des t-shirts).

Il était 19 heures quand Gilles a déchargé le carton.

Il était 21 heures quand, après une heure avec Gilles, puis une heure avec moi, Arthur a terminé d'adapter la façade au nouvel engin (cela aurait été trop beau que ce fut le même système de bascule et de fixation!) (d'autant plus qu'il faut un esprit affuté et "imaginant" pour comprendre le plan de montage).

C'est là que nous nous sommes rendus compte que le tuyau d'évacuation était... Trop court!

Ce n'est qu'hier, samedi, après avoir fait un saut dans l'espace intersidéral du magasin de bricolage du coin (il n'y en a qu'un. Ceci explique cela: les vendeurs qui se cachent et pour qui un client est un emmerdeur potentiel (en même temps, à force, les gens arrivent fâchés d'emblée)) pour acheter un tuyau, que nous avons pu mettre en fonctionnement le sauveur de Suzanne (entre autres).
 

Et il s'avère que, contrairement au précédent qui ne montrait aucun signe, visible, de vie quand il était en fonctionnement, celui ci indique qu'il travaille en projetant un signal lumineux au sol.

Trop bien! Non?

mercredi 23 août 2023

Le début de la fin.

Ce matin, alors que les fenêtres ouvertes permettent à l'air frais d'entrer (nous sommes en rive des départements en alerte jaune canicule: il fait frais au petit matin (21° à 9 heures)) et avant que nous tirions les volets dès que le soleil donnera sur la façade...

 
...l'air embaume de l'odeur de la confiture de pêche qui mijote.

 
Même si la vaisselle devra être faite à la main. Je ne pouvais pas perdre les quatre kilos de pêches qui ont muri sur la branche qui a cédé sous leur poids (aidé du vent d'il y a quelques jours).

 
Le lave vaisselle nous a lâchement lâchés, dimanche soir, ne daignant plus agiter les bras deux à trois fois par jour (en ce moment, où nous sommes 6 en permanence dans la maison), juste quand, recevant Annaïg, Hervé, Victor et Emma, et sortant les assiettes à dessert pour manger le gâteau 3 chocolats de Suzanne, nous étions débordés par une marée de vaisselle...

 
Après avoir tenté de le réanimer, puis, devant l'évidence de son décès (et de notre incompétence), nous avons renoncé et j'en ai commandé un nouveau. 

 
Les gosses estiment qu'il a eu une belle vie (8 ans) au vu de son usage, intensif, chez nous.

 
J'irai le chercher en fin de semaine. Quand il arrivera en magasin. Je l'espère avant que je ne retourne à l'école, chaque matin, en début de semaine prochaine.

 
Il n'y aura, de toute façon pas plus de vaisselle qu'hier, où pris de frénésie culinaire (en même temps c'était ça ou faire la sieste, ou jouer aux cartes, calfeutrés au frais)...

 
...j'ai fait un pot de mûres, et pendant que Clovis et Coline faisaient des beignets au chocolat/noisette, j'épluchais les pêches (deux heures de boulot).

 
Il faisait encore 33° quand, en début de soirée, nous sommes allés faire deux parties de pétanque sur le terrain communal (il semble que nous soyons les seuls à le fréquenter (?)).

 
Crépuscule d'été au top.
 
Mais pas la nuit. Est-ce la perspective de la reprise du travail (dernière ligne droite, nous l’espérons, avant la retraite) qui l'a tracassé? Gilles s'est agité, a remué, s'est éveillé, rendormi, toute la nuit.

 
Voilà...
Confiture empotée.
C'est le début de la fin...

lundi 21 août 2023

Avec Virgine, 33/52/23: "Chaud!"

Projet photo avec Virginie

Je suis à la bourre...

Parce que je me suis, enfin, mise en mode off. Je crois.

Vendredi nous avons passé l'après midi et la soirée avec Mane et Jenny.

Samedi c'est avec Colette que nous avons passé une partie de la matinée ((rédaction d'un courrier à l'hôpital que l'a si "bien" prise en charge (Colette et moi), installation de la station de recharge de son aspirateur sans fil (Gilles)) et repas (nous reprenons des habitudes que nous avions perdues, modifiées à la suite de l'accident).

L'après midi j'ai emmené Suzanne à la salle de sport.

Mais, au vu de la chaleur lourde, et parce que faire de la route "pour le plaisir" c'est marre, je me suis trouvé un coin bucolique et tranquille au bord du Loir pour lire le temps qu'elle fasse ses exercices.

 
Au frais au milieu de la chaleur, à la campagne au milieu de la ville, dans un endroit charmant qui fut, panneau commémoratif à l'appui, le lieu où l'on retrouva les corps de deux jeunes qui se sont noyés lors d'une balade en barque.
 
Dimanche matin j'ai cuisiné et fait cuire les lasagnes avant que la chaleur m'interdise d'allumer le four.
Et c'est à l'intérieur, au frais derrière les volets tirés, que nous avons reçu Annaïg et Hervé.

 
Et au lieu de se balader en plein soleil, alors que Victor, Emma et Apolline nous avaient rejoint, et en attendant qu'Arthur, Clovis et Coline reviennent de Charleville Mézière où ils ont passé le week-end (festival le Cabaret vert), nous avons joué.


Nous sommes sortis de la maison pour l'apéro, pour le repas, sans que personne (à part Apolline) n'ait eu besoin d'un gilet... 

Comme un vrai été, non?

 
Et ce matin... Le soleil est au rendez-vous.

 
D'après la météo nous sommes en alerte jaune pour température extrêmement élevée...
 
Alors, c'est, enfin, l'été attendu? (juste quand Gilles a commencé le décompte de ses derniers jours de vacances, quand Suzanne s'est lancée dans les commandes fournitures de rentrée, quand mon cerveau est de plus en plus en mode préparation de classe...)

vendredi 18 août 2023

V, comme Vraies Vacances.

Cunégonde, dans le post précédent, demande s'il nous arrive de ne pas bricoler pendant une journée.

Et il s'avère que, si c'est rare, cela arrive.

Pour le 15 Août, par exemple.

Où nous avons juste, en matinée, donné un coup de main à Simon pour remonter le bâtant de son portail.

 
Là dessus nous nous sommes reposés, j'ai préparé quelques victuailles, nous avons attendu que Clovis termine son boulot. 
 
Et nous nous sommes retrouvés, Gilles, Arthur, Suzanne, Clovis, Coline et moi, rejoints par Simon, Cynthia et Bastien, dans le village de Iani, le papa de Coline, accompagné de Nathalie et Julie, pour quelques parties de pétanque.

 
Quand l'heure du repas est arrivée, que Simon, Cynthia et Bastien sont rentrés chez eux, nous avons transféré le lieu de pique nique sur la terrasse de Iani. 
 
Cela a conclu en beauté, et en bonnes choses à manger, une fin d'après midi/soirée fort réussie.

 
Mercredi aussi fut léger en travaux. Gilles a juste collé les plinthes dans la cuisine.

 
Par contre Simon n'a pas chômé chez Colette (peinture de 9h à 19h), et comme Cynthia avait un rendez-vous, Bastien a passé la journée chez nous. 
 
Comme un mercredi de "pas vacances". 
 
Nous, Bastien et moi, avons emmené Coline à la médiathèque, Bastien a joué avec papi: au tracteur, au trampoline, à arroser (à s'arroser), aux...
 

...cartes!

 
Et au Lobo 77 (mais pas que) avec les tatas et tontons!

 
Hier aussi fut tranquille...
 
Je m'avançais en préparant le repas du soir (mi végé, mi carné) quand nos invités se sont décommandés (Annaïg était malade) alors... J'ai terminé mon plat et... J'ai traité les plinthes.

 
Puis, comme un vrai jour d'été, volets tirés pour garder la fraicheur à l'intérieur, nous avons (à prendre dans la liste, à organiser selon ses désirs et aspirations): dessiné, lu, regardé la télé, joué, glandé... 
 
Jusqu'à ce que Victor, Emma et Apolline arrivent.

Là le gros de la troupe est partie au terrain de boules. Tous sauf Suzanne, qui travaille pour l'école (vous en connaissez beaucoup des lycées qui donnent des devoirs pendant l'été?), Apolline, rendue fiévreuse/ronchon par ses premiers vaccins, et moi.
 
Une fois le biberon avalé, le médicament pris, Apolline a déployé tous ses sourires et ses areuhs.

 
Et elle en avait encore en stock, quand ils sont revenus, pour son papi, sa maman, ses tontons et tatas, et son papa, bien sûr!

Et vous savez quoi? Aujourd'hui aussi il n'y a pas de travaux de prévus!

Mais des invités attendus (et un voyage qui commence pour Clovis (un week-end de festival offert pour son anniversaire), Coline et Arthur).