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mercredi 7 mai 2025

Pour le comité de lecture:

Extrait de Babélio:

Il y a beaucoup de "gens" dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude. Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n'ont pas de nom. Ils disent simplement "je". Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement. Ils parlent pour essayer d'y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l'armure. Tous n'y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m'a émue. C'est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu'ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c'est eux que je vous confie aujourd'hui. (A.G.)

Perso j'ai adoré, j'ai été émue, touchée. 7 nouvelles qui se lisent vite, qui restent dans le cœur.

Extrait Babélio:

Léo n’est pas rentrée et le printemps s’entête dans sa douceur. Léo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille, 'Les Âmes féroces' tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel ? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.
Envoûtant, surprenant et d’une grande ampleur romanesque, 'Les Âmes féroces' traque la part d’ombre de chacun.

Bien écrit, voilà la "photographie" d'une petite ville d'Amérique au travers d'un fait divers tragique. 4 personnages principaux, 4 points de vue jusqu'au dénouement qui me fait dire que ce ne sont les âmes qui sont féroces, c'est l'amour, c'est la vie...

Extrait Babélio:

Et si l`on avait fait fausse route dans l`interprétation du Petit Chaperon rouge ? De cette histoire familière, on a surtout retenu une mise en garde contre des prédateurs inconnus, intégré l`idée que le danger rôdait dehors. Et pourtant...Il était une fois, sous une flamboyante capuche rouge, un petit malentendu. Perrault et les frères Grimm s`étaient donné de la peine, ils avaient semé les indices comme d`autres sèment les cailloux, mais en vain. Quelque chose en nous résistait, à nos corps défendants. Affabulation collective, le déni mit tout à l`envers : on verrouilla, d`un même geste, et le contresens et la porte de nos maisons. 

Pas le genre de livre que je prends d'habitude, mais j'ai adoré lever le voile, en apprendre plus (ce mot par exemple: La tératologie (du grec teras, teratos = monstre et logos = science) étudie les "monstres", êtres vivants présentant une importante malformation.), décoder plus précisément le mythe... C'est écrit avec dans une langue moderne, avec des digressions personnelles qui m'ont beaucoup plu.

4 commentaires:

  1. Intrigants ces livres, tu donnes envie de les lire !

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    1. Et ils se lisent rapidement, en quelques heures.

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  2. J'ai lu quelques livres d'Anna Galvada mais pas celui-ci ! il m'intéresse.

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    1. Je l'ai pris au hasard, en sachant qu'Anna Galvada était une valeur sûre, et je n'ai pas été déçue.

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