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dimanche 11 mai 2025

Les 52 de Virginie: "éloigné"

19éme semaine du défi photo de Virginie...
...qui nous envoie loin...
Loin...
Comme chez Colette.
Quand j'y vais à pied, comme hier, samedi.
Je longe ce champ, loin d'être en vie, 
Toute herbe/plante y a été tuée (les champs deviennent roses quand ils utilisent ces produits (qui ne peuvent être bons quand on en voit le résultat)) puis la terre a été retournée, émiettée, assaisonnée d'engrais, ensemencée de graines "quivontbien" (enrobées de produits phyto"sanitaire").
D'autant plus que le canon/effaroucheur d'oiseaux tonne à intervalle régulier... 
Heureusement...
Ah, zut!
Je me rends compte que j'ai perdu le gilet, que j'avais ôté et "accroché" à mon sac. Pile là où j'avais perdu mon foulard, que j'avais ôté et "accroché" à mon sac, il y a un an...
Quelques centaines de pas à rebours et j'ai récupéré mon bien (comme il y a un an).
C'est curieux/bizarre, non? (les rationnels diront que j'ai eu chaud à peu près au même moment du parcours, et qu'il faut X pas pour que le vêtement glisse et tombe... Moi j'aime qu'il n'y ait pas vraiment d'explication (mais la prochaine fois je nouerai du premier coup le foulard/gilet, cela m'évitera des pas en plus).
Heureusement il reste des bois protégés (même si, ces derniers mois, beaucoup sont rasés, entassés, broyés, pour en faire des pellets (c'est moche, moche!).
Je m'interroge sur le sentier à emprunter, et choisis la sécurité d'un trajet déjà connu, passe au pied du tas de foin oublié (est-il trop loin de la ferme, de l'étable?).
Je suis sûre que je peux me glisser dans le bois et rejoindre l'ancienne voie ferrée...
Celle qui, il y a cent ans, emmenait loin (à Tours, et même, à Paris!!).
Là Gilles, qui quitte la maison, en voiture, m'appelle, où suis-je?
J'explique, il écoute une partie et... Me rappelle, où suis-je?
Pas là où je l'avais envoyé. "Mais tu es loin en fait!"
Mais pas si loin, par les chemins, plus par la route, il se déplace et je termine mon trajet en voiture (j'avais sous estimé l'affaire (8 km), il m'a manqué une demie heure)
Bref!
Du coup je suis à deux pas de chez Clovis, que je n'ai pas vu dimanche puisque nous étions déjà parties pour Chartres avec Suzanne.
Je l'appelle et, miracle!, il répond.
Et me rejoint. Ce qui me fait fort plaisir, depuis qu'ils ont quitté la maison nous nous voyons moins (logique!) mais ce n'est pas pour autant que nous allons nous éloigner (n'est ce pas?).
Ma permanence terminée, nous faisons une petite balade jusqu'à l'autre expo...
...à la Chapelle St Jaques (je suis contente d'effectuer mon "service" au Grand Manège, la Chapelle est glaciale (Clovis dit fraiche/bonne (sur la perception, et l'appréciation, de la température nous sommes très éloignés)).
Retour, papotant, jusqu'à la voiture.
Nous sommes, par contre, parfaitement sur la même longueur d'onde à propos des jardins de Vendôme et des bords du Loir (qui se divise en bras dans la ville).
C'est chouette.
Tout autant que la soirée, passée, avec Clovis et Coline, à la maison. 
Mes petits, et j'apprécie, ne sont pas "tombés" très loin du nid.

2 commentaires:

  1. Je vois qu'il y a les mêmes choses qui te fâchent chez toi comme chez moi, les champs morts et les arbres détruits... Quel malheur !
    Moi, je n'ai pas intérêt à me tromper sur le chemin ni le temps car personne ne viendra me chercher en voiture ! ;) Ils sont trop loins ! ;)

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    1. Et, oui, malheureusement...
      Là c'est parce que je suis partie trop tard. Et parce que nous sommes deux à manger chez Colette ;-)

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