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samedi 24 février 2024

Quand Louis passe, je, quasi, trépasse.

C'était programmé, les plantes livrées la veille, le gars de la comcom réservé pour faire les trous, les animatrices de l'association sur le coup.

Nous avions bien essayé de voir comment faire autrement... Mais les divers impératifs, garde d'enfant, vacances, plantes. Nous n'avons pas pu passer outre.

Ce jeudi c'était le jour de plantation dans la cour de l'école où je travaille.
Aromatiques et arbustes à petits fruits.
Et pluie, pluie, pluie.
Gadoue, voire plus.
Nous avons changé tout ce beau monde avant de les envoyer à la cantine.
J'ai fait de même et j'avais l'impression de m'en être plutôt bien sortie.
En arrivant à la maison, sans électricité, je me suis couchée, fatiguée.
J'ai dormi une heure et j'ai pris un bain, à la bougie.
C'est en sortant de la baignoire que cela a commencé à dérailler...
Je me suis mise à vomir, à vomir, à vomir...
J'ai passé une partie de la nuit entre le lit et les toilettes.
Ou, à force de vomir j'ai plusieurs fois eu un voile noir qui m'est tombé dessus (si c'est possible, dans le noir (toujours pas d'électricité) de ressentir le voile noir tomber!). 
Arthur, m'entendant tomber (pas de haut quand on est à genou devant la cuvette): "Ça va?"
Rassuré quand il m'entend répondre: "Non" (j'étais vivante/consciente)
Vers deux heures du matin, l'estomac retourné a accepté de me laisser dormir.
Enfin... Rêver. Comme si des milliers de personnes s'étaient données rendez-vous dans ma tête. Qu'une bonne moitié de ces gens étaient assis sur mes yeux.
A cinq heures, quand l'alarme a sonné, je me sentais mieux.
Gilles avait fait du café à l'ancienne (voilà pourquoi il faut garder une vieille cafetière. Et un paquet de café moulu) mais j'ai eu du mal a déjeuner.
Gilles parti je suis retournée me coucher.
Et j'étais presque en état pour partir à 7h50.
De toute façon les options n'étaient pas nombreuses: pas de médecin, pas de remplaçant (et déjà une collègue grippée non remplacée).
J'ai récupéré ma passagère (covoiturage de proximité, plusieurs fois pas semaine), je l'ai déposée et je suis arrivée à l'école pas très stable sur mes jambes.
J'ai commencé ma journée et la nausée est revenue.
Lutant contre (les toilettes sont de l'autre coté de la cour, au premier étage) le voile noir s'est abattu sur moi. J'ai juste eu le temps de m'assoir et mettre la tête entre les jambes.
Alors j'ai renoncé.
J'ai confié mes élèves, surchargeant les classes des collègues, à ceux qui étaient vaillants et je suis rentrée. Me coucher et vomir...
J'ai vaguement entendu l'électricité revenir à 11heures. Coline partir à 11h30 pour emmener Clovis, grippé, chez le toubib (service des soins non programmés, accessible en faisant le 15), Arthur est venu aux nouvelles de temps en temps. Quand Gilles est venu faire sa sieste à mes cotés, j'avais fini de vomir.
Victor et Emma ont appelé en fin d'après midi pour savoir s'ils pouvaient passer la soirée avec nous. Et ont renoncé à nous fréquenter dans l'immédiat.
Je les ai entendu préparer le repas. Gilles est venu me proposer de manger (rien que l'odeur me soulevait le cœur). J'ai dormi, rêvé. Ils étaient de moins en moins nombreux dans mon crane, sur mes yeux...
Et ce matin, alors que tout le monde dort encore, je vais mieux.
J'ai pu déjeuner.
Je vais pouvoir nettoyer à fond les toilettes (imaginez nettoyer quand on est pas trop top, et à la lueur d'une bougie!).
Et, peut-être, me reposer encore un peu, ce midi nous mangeons chez Colette, ce soir nous sommes invités chez Jérôme.

16 commentaires:

  1. Vomir c'est que je crains le plus ! surtout quand l'estomac est vide.
    J'espère que tu vas mieux.

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    1. Je vais mieux, j'ai végété toute la journée. Nous avons renoncé à aller chez Colette.

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  2. Ma pauvre Anne! je te souhaite de très reposantes vacances, tu les mérites encore plus. Des bisous

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    1. L'avantage, s'il doit y en avoir un, c'est que j'ai déjà été malade, je ne le serai pas pendant les vacances!
      Bonnes vacances à toi aussi. Bisous (de loin tu ne risques pas la contamination)

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  3. Ça ressemble à une bonne gastro, ton truc !

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  4. Bon, je disais : " Ma pauvre " quand mon message s'est envoyé tout seul et trop vite ! Et la prochaine fois, remplaçant ou pas tu t'arrêtes hein ! Dis la fille qui ne s'arrête que lorsqu'elle est à l'article de la mort ! :D Tu as été servie ! Moi, pas de gastro mais pour ma première nuit de vacances j'ai eu droit au réveil vers 2 ou 4 h00, je ne me souviens plus et avec une bonne migraine, merci zolmitriptan qui m'a soulagée pour pouvoir faire un bon cauchemar ensuite ... :( Ah je crois qu'on les mérite bien nos vacances ! Repose toi bien !

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    1. Bah, j'ai tenté...
      Oui, on les mérite!
      Généralement c'est, comme toi, au début des vacances, quand on se relâche, que l'on est malade.
      Là j'ai devancé l'appel.

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  5. Ça ne dure pas longtemps mais c’est éprouvant, je suis contente que vous vous portez mieux à présent.

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  6. Ohlala, je suis de tout cœur avec toi!
    J'espère vraiment que le pire est derrière toi et que tu pourras profiter de tes vacances.
    Bises!

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  7. Pauvre poulette.... quelle aventure ! Ca fout en l'air ces conneries, remets toi bien. Bises - Virginie

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    1. Cela "n'a" duré que 24 heures, heureusement!
      Hier cela a été le tour de Gilles.
      Je me repose...
      Bisous.

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