Avec son elfe facétieux.Vite remplacé par Coline.
Macro (pour une fois que je marche devant!!)...
Contre plongée de géant...
Re- macro...
Vous voyez, je suis bien devant!
Parmi les exclusivités réservées aux femmes voici "douleurs".
Sans pour autant tomber dans le stéréotype de genre, si les filles/femmes sont plus expressives de leur douleur (plus "chochottes"(et un garçon ne se plaint pas, s'il est "un homme" (sauf, bien entendu, quand il est footballeur) (et c'est comme ça que Gilles a tu ses douleurs et ses malaises. Jusqu'à ce qu'il fasse un infarctus (Heureusement ce jour là il n'était pas seul)))) elles sont, encore souvent, moins entendues dans l'évaluation de celles-ci.
En vrac:
La pionne (l'AED) à Suzanne, pliée en deux par ses règles (je vous en parle, du Spafon, prescrit, en France (et seulement en France) pour les douleurs des règles et qui ne fonctionne pas (ces braves chercheurs, dans les années 60 (à n'en pas douter des hommes, à cette époque) ayant pour préalable défini que ces douleurs là étaient, en quelque sorte hystériques) (lisez "Pilules roses" de Juliette Ferry-Danini)), alors que je venais de l'autoriser, par message, à rentrer pour aller s'allonger: "Quand tu seras dans "le monde du travail" tu ne pourras pas avoir mal au ventre à tout bout de champs!(sous entendu: "prends sur toi")"
Mon médecin, une femme, et ce fût la dernière consultation avec elle (à l'époque il y avait le choix), à qui je demandais de l'aide pour soulager mes migraines (chaque mois, avant les règles): "Tu t'écoutes!"
L'anesthésiste qui, parce qu'il ne me croyait pas, quand je lui disais que la péridurale ne fonctionnait pas du coté gauche (pas du tout, par contre à droite je n'avais plus de fesse, plus de jambe..), m'a piqué le pied avec une aiguille (je n'ai plus jamais demandé de péridurale, j'ai préféré gérer seule la douleur).
Le gynéco qui m'avait posé la "rolls royce" des stérilets, mais qui me provoquait des douleurs dans les seins (oui, on peut avoir mal aux seins!), qui râlait, parce que je ne voulais pas de la crème à tartiner sur la poitrine (je voulais ne plus avoir mal, pas "soigner" la douleur (et puis j'avais 5 enfants, un boulot à plein temps, et donc pas de temps pour ce genre de "fantaisie" (qui rajoutait un couche d'hormones de synthèse, à celles que diffusait le stérilet))): "Vous n'êtes jamais contente!" (à partir de ce jour, ce fût la guerre entre lui et moi. Et cela s'est terminé dans des éclats de voix et une porte claquée)
Et que dire de la mammographie? J'ai halluciné, lors du dernier examen, quand l'opératrice a, toute guillerette, annoncé qu'ils avaient désormais une machine qui ne faisait pas mal (pour rappel, et pour les hommes qui se seraient égarés en ces lieux: mammographie égal écrasement des seins, dans un sens, puis dans l'autre, entre deux plaques)(Je suis particulièrement sensible des seins, je sais. Encore que... Sans doute parce que j'ai des seins.).
Douleurs de femme...
On en parle, de celles de l'accouchement?
"Tu enfanteras dans la douleur", qu'ils disent les hommes dans le grand livre.
Et c'est vrai, accoucher c'est comme un marathon. C'est long, c'est épuisant, c'est puissant en émotions, c'est terriblement animal et profondément humain. Avec la femme au centre de l'humanité et l'humanité au centre d'elle.
Accoucher c'est vivre la mer, ses vagues, de l'intérieur. Trop grand, trop fort, trop mal...
Heureusement c'est, foudroyée d'amour pour ce bébé, l'oubli immédiat (enfin presque... les jours suivants l'accouchement ne sont pas exempt de... Aïe!).
Douleurs de femmes...
Second dimanche pour le défi photo de Virginie!
Et aujourd'hui nous devons illustrer le mot "sucré"...
C'est pile dans le thème et pile "de saison".
Hier, samedi, nous étions... Rétamés (oui, après une semaine...): la semaine a été froide et la maison pas facile à chauffer, dense au travail, autant pour Gilles qui travaille avec un nouveau chef (et les mêmes collègues non motivées), que pour moi avec des rendez-vous parents qui s'enchainent et, comme avant les vacances, le remplacement au pied levé d'un collègue absent (pour une activité dont nous n'avons pas voulu priver les élèves répartis dans les classes). Une semaine à suivre, par messages interposés, Suzanne dans ses pérégrinations Madrilènes (ravie, la fille!).
Le matin, après que 5 stères de bois aient atterris dans le jardin (de quoi se réchauffer en les empilant, avant de nous réchauffer en brulant), Gilles et moi sommes allés chercher des pellets (et un radiateur "complémentaire"), du grain pour les poules et un truc pour le compresseur (un bidule pour brancher le tuyau qui souffle. Cher le truc/bidule). Puis nous avons mangé chez Colette après un court passage à la médiathèque où j'ai été "embauchée" (bénévole/volontaire) pour aider à l'organisation d'une expo cet été (thème: "femmes").
Nous sommes rentrés pour faire une sieste appréciée (la nuit avait été écourtée par une crampe douloureuse et récalcitrante pour Gilles et par Suzanne faisant sa lessive à 5 heures du matin (pour ne pas la pendre... Elle est en train... d'attendre depuis 24h dans le panier)).
Tout cela nous a redonné du peps et de l'énergie.