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mardi 30 janvier 2024

Désynchronisations.

Après avoir dormi plus de 10 heures dans la nuit de samedi à dimanche mon corps semble se venger: ces deux dernières nuits réveils à 2 heures, à 3...

("Travail" sur la macro. L'œil de Suzanne est flou. Le point c'est fait sur ses cils. Les garçons: "C'est à cause du maquillage! (Maquillage "de sortie" ou "de fête": Suzanne a passé l'après midi de dimanche à la fête foraine avec ses copines))
(L'œil de Coline. C'est mieux... Mais il va falloir que je travaille encore la technique (il faut absolument que l'appareil et le "sujet" restent immobiles). Pour l'instant mes "modèles" se laissent aisément faire. Il faut en profiter (mais il faut aussi une belle lumière...))
Après un week-end plein de ménage (et de cacas, de chiens, de chats), de lessives, de vaisselle,...
...de repas pantagruéliques (chez Colette, le midi, avec Victor, Emma et Apolline, le soir, samedi) (Dimanche Clovis et Coline ont fait des pâtes fraiches) de siestes et de jeux.
Avec un regain d'énergie grâce au beau temps revenu.
J'ai réussi à motiver la troupe, Gilles, Arthur, Clovis et Coline (Suzanne était en manège, rappelez-vous),...
...et nous voilà sur le circuit du "Vieux bocage" (un classique que les deux plus jeunes n'avaient jamais fait!!!).
La vielle trogne est toujours là.
Avec son elfe facétieux.
Vite remplacé par Coline.
(Qui a eu bien des difficultés à y entrer et a cru qu'elle allait y rester... 
...Coincée)
Macro (pour une fois que je marche devant!!)...
Contre plongée de géant...
Re- macro...
Vous voyez, je suis bien devant!
Là le macro se transforme presque en abstraction, non?
Arg!!! La batterie de mon appareil photo me lâche!
Mon téléphone portable n'étant pas au top de sa forme ces derniers temps Arthur me prête le sien pour les prises de vue suivantes (Ouha, il fait de magnifiques photos!).
Mais... Le blog refuse tout net de les charger!
M'enfin!!!

C'est...
Elles étaient chouettes, non?
Tout comme...
Ce matin, 4 heures 26, Gilles se lève brutalement et ouvre, bruyamment, les rideaux.
Réveillée en sursaut (j'avais réussi à me rendormir après l'insomnie de 3 heures) je lui demande ce qu'il lui arrive.
Il maugréé... Il a cru qu'il était en retard. Il me croyait déjà en bas (!!!).
Quand je lui ai annoncé l'heure (réelle) il a refermé les rideaux et, se recouchant, c'est rendormi illico.
(et a eu, une heure plus tard, beaucoup de mal à s'extraire du lit...)

Gilles qui m'a posé la question il y a quelques jours: "Quand je serai à la retraite (les décrets d'applications sont sortis, il peut demander une retraite à mi temps dès maintenant. il doit, juste (là il baisse d'avance les bras!) demander un mi-temps (accordable, ou pas, dans un délais de deux mois))...
...Quand je serai à la retraite, tu te lèveras encore aussi tôt? (5 heures)"
(sans déconner? Pourquoi faire?...)

dimanche 28 janvier 2024

Les 52 de Virginie: "Gris"

Troisième épisode pour le défi photo de Virginie, qui nous propose d'illustrer le mot "Gris".
Oui, mais, après nous avoir plombé pendant des jours, le gris est passé! Le soleil illumine de nouveau ciels et campagne (et, au boulot, réchauffe le préfa). Les aubes sont colorées...
Heureusement!
Parce que, ces derniers jours je me rendormie deux fois après le réveil (pas longtemps, aucun retard n'a été déploré),...
Et pourtant je n'ai pas trainé, le soir, à aller me coucher.
Et, si la pleine lune a brillé sur mes micros réveil, si le massacre au poulailler m'a jetée dehors en pyjama, je me suis reposée.
Ce matin, après m'être mise au lit à 20h30, endormie à 21h, je me suis réveillée à 8h.
Cela m'a fait un bien fou!
Même si cela n'efface pas le gris, de plus en plus présent, dans mes cheveux (vous voyez, j'y viens!!!), cela illumine ceux qui sont encore bruns.
Et puis du gris je porte, chaque jour, et encore pour quelques semaines: manteau et écharpe.

Et le grand internet dit que le gris symbolise l'équilibre mental, la neutralité et l'engagement. C'est tout moi, n'est ce pas? Sauf la neutralité (antinomique de l'engagement, non,)!

jeudi 25 janvier 2024

Exclusivités de femmes (jeudi j'écris).

exclusivité
[exclusivité]NOM FÉMININ SINGULIEr

Possession sans partage.

Parmi les exclusivités réservées aux femmes voici "douleurs".

Sans pour autant tomber dans le stéréotype de genre, si les filles/femmes sont plus expressives de leur douleur (plus "chochottes"(et un garçon ne se plaint pas, s'il est "un homme" (sauf, bien entendu, quand il est footballeur) (et c'est comme ça que Gilles a tu ses douleurs et ses malaises. Jusqu'à ce qu'il fasse un infarctus (Heureusement ce jour là il n'était pas seul)))) elles sont, encore souvent, moins entendues dans l'évaluation de celles-ci.

En vrac:

La pionne (l'AED) à Suzanne, pliée en deux par ses règles (je vous en parle, du Spafon, prescrit, en France (et seulement en France) pour les douleurs des règles et qui ne fonctionne pas (ces braves chercheurs, dans les années 60 (à n'en pas douter des hommes, à cette époque) ayant pour préalable défini que ces douleurs là étaient, en quelque sorte hystériques) (lisez "Pilules roses" de Juliette Ferry-Danini)), alors que je venais de l'autoriser, par message, à rentrer pour aller s'allonger: "Quand tu seras dans "le monde du travail" tu ne pourras pas avoir mal au ventre à tout bout de champs!(sous entendu: "prends sur toi")"

Mon médecin, une femme, et ce fût la dernière consultation avec elle (à l'époque il y avait le choix), à qui je demandais de l'aide pour soulager mes migraines (chaque mois, avant les règles): "Tu t'écoutes!"

L'anesthésiste qui, parce qu'il ne me croyait pas, quand je lui disais que la péridurale ne fonctionnait pas du coté gauche (pas du tout, par contre à droite je n'avais plus de fesse, plus de jambe..), m'a piqué le pied avec une aiguille (je n'ai plus jamais demandé de péridurale, j'ai préféré gérer seule la douleur).

Le gynéco qui m'avait posé la "rolls royce" des stérilets, mais qui me provoquait des douleurs dans les seins (oui, on peut avoir mal aux seins!), qui râlait, parce que je ne voulais pas de la crème à tartiner sur la poitrine (je voulais ne plus avoir mal, pas "soigner" la douleur (et puis j'avais 5 enfants, un boulot à plein temps, et donc pas de temps pour ce genre de "fantaisie" (qui rajoutait un couche d'hormones de synthèse, à celles que diffusait le stérilet))): "Vous n'êtes jamais contente!" (à partir de ce jour, ce fût la guerre entre lui et moi. Et cela s'est terminé dans des éclats de voix et une porte claquée)

Et que dire de la mammographie? J'ai halluciné, lors du dernier examen, quand l'opératrice a, toute guillerette, annoncé qu'ils avaient désormais une machine qui ne faisait pas mal (pour rappel, et pour les hommes qui se seraient égarés en ces lieux: mammographie égal écrasement des seins, dans un sens, puis dans l'autre, entre deux plaques)(Je suis particulièrement sensible des seins, je sais. Encore que... Sans doute parce que j'ai des seins.).

Douleurs de femme...

On en parle, de celles de l'accouchement?

"Tu enfanteras dans la douleur", qu'ils disent les hommes dans le grand livre.

Et c'est vrai, accoucher c'est comme un marathon. C'est long, c'est épuisant, c'est puissant en émotions, c'est terriblement animal et profondément humain. Avec la femme au centre de l'humanité et l'humanité au centre d'elle.

Accoucher c'est vivre la mer, ses vagues, de l'intérieur. Trop grand, trop fort, trop mal...

Heureusement c'est, foudroyée d'amour pour ce bébé, l'oubli immédiat (enfin presque... les jours suivants l'accouchement ne sont pas exempt de... Aïe!).

Douleurs de femmes...

mardi 23 janvier 2024

Jalons de Janvier.

Illustrations qui datent de quelques jours (mais qu'il aurait été dommage de ne pas publier, n'est ce pas?).

Par données concentriques, comme si j'étais au centre de la mare:


Le président dériches enjoint les français à faire des bébés (lui qui donne si bien l'exemple!)(une nouvelle "bonne" idée toute les semaines, il faut garder le citoyen (Oups, le contribuable!), en haleine, faire tourner, à plein régime, les empires médiatiques des potes (et abêtir, rouleau compresseur, les foules affamées de nouveautés)). 
Il semble qu'il faille de la chair à usine (et, peut-être aussi, ils l'envisagent, la guerre cela a toujours relancé l'économie, cela rapporte un max aux profiteurs, de la chair à canon), du consommateur à la pelle. Pour cela il va falloir que les femmes se concentrent, n'attendent pas la date de péremption et faisant carrière (infertilité due à l'âge, qu'il dit le toubib dans le poste), et soient bien mignonnes d'en pondre au moins deux (nous avons perdu notre belle première place en terme de natalité, et puis comme on ne veut pas, beurk, des migrants pour faire tourner les abattoirs (et les hôpitaux), travailler à la chaine (et faire le ménage)) il va bien falloir s'y coller (et puis pendant qu'on fait des bébés on oublie qu'un plein coûte... Un bras. Et que l'électricité (en même temps, sous la couette nul besoin de chauffage, de lumière) va, encore, augmenter de 10%).
Et, une fois démoulés, envoyer vite fait tous ces petits en uniforme, par groupe de niveau (surtout bien les habituer, dès le plus jeune âge, à se tenir à leur place). L'ambition n'est réservée qu'à l'élite méritante. Comme les gosses de notre ministre des Jeux Olympiques des bourdes en cascade (Ils doivent la maudire à Stanislas, d'avoir mis la presse à leurs trousses et chargé la mule!)(totalement hors sol, discutant avec des lycéens, elle affirme qu'ils ont dû avoir sport puisqu'ils portent des baskets... A Stanislas, les baskets sont interdites en dehors du sport...).
Après avoir vécu, professionnellement parlant sous le long règne de Blanquer (avant même qu'il ne soit ministre) je croyais avoir touché le fond du mépris. Avec celle là (non, je ne prononcerai pas son nom) c'est sous le niveau de la mer (de boue) que nous passons.
Ces relents de "famille patrie et capitalisme" puent.
Quel monde pour nos enfants, nos petits enfants?
(Il ne faudra pas s'étonner que nos jeunes, Arthur, Clovis, n'aient aucune envie de "fonder" une famille...)
Et, j'avais dit que l'on ne m'y reprendrai plus, mais...
Jeudi 1 Févier je serai en grève.


Pas pour moi.
Peut-être que, comme Gilles, je serai à la retraite dans 150 jours (Impatient, il est!!!)...
Pour l'école qui va accueillir Bastien à la prochaine rentrée, Apolline dans deux ans.


Pour Coline qui s'est retrouvée, par 30°, assise, pendant 8 heures, à surveiller la qualité de gants en nitrile, sans avoir le droit de boire, de parler au voisin (!!!).
Pour Clovis qui va commencer l'usine la semaine prochaine (sans doute) (en deux 8 tous les deux, ils espèrent être aux mêmes horaires (sous peine de ne se croiser que nuitamment)).


Ce matin, janvier est mouillé et gris, je ne suis pas optimiste...
(je vais rebondir, ne vous inquiétez pas!) ("A tout moment la rue peut aussi dire non" dit Eiffel)

C'est, sans doute, le rhume qui me tient depuis mardi, la régression (quasi un "reset") d'une de mes élèves, qui me tire vers... je retrouverai bien au lit, tiens!

dimanche 21 janvier 2024

Les 52 de Virginie: "Surpris"

Troisième dimanche pour le défi photo de Virginie, qui nous propose d'illustrer le mot "surpris".

Et Suzanne le fût, surprise, quand elle a réussi à s'assoir à mes côtés pour "voir quelles écoles visiter":
Onisep est tout sauf facile d'utilisation (retour arrière... Pas à la page précédente, lien vers les écoles... Inexistants une fois sur deux...)!
Et,... Hein? Parcousup? Heu... (Suzanne me regarde avec des yeux paniqués: elle a vu, su, ce que ce truc a provoqué pour ses frères) (Gilles, très doué pour appuyer quand c'est à vif (un peu comme les petits qui se mettent à hurler quand papa ou maman est au téléphone pour un truc important) commence à nous charrier. Nous l'avons, illico, renvoyé à son match de rugby)
Bon. Il faut avouer que c'est plus simple!
(relativement, elle a limite paniqué en voyant le taux d'admissibilité des cursus qu'elle vise (Moi j'ai, pendant un instant... Victor est resté à la porte, trois ans de suite, de la formation qu'il souhaité (pauvres jeunes!)))
Du coup...
Si l'on veut/peut, les week-ends sur un mois, du 3 Février au 9 Mars, sont pris:
3/02: Sèvres
10/02: Roubaix
17/02: Reims
02/03: Paris  (4 écoles)
09/03: Nevers
(heureusement la formation ouverte à Marseille, ou celle d'Anglet, ne sont pas dans l'axe qu'elle espère suivre)
Possibilité (sauf Paris, quatre écoles, je vous le rappelle) de faire un peu de tourisme? De voir du monde?
Bon...
Ce serait une bonne surprise, non?

jeudi 18 janvier 2024

"Femmes" (jeudi j'écris)

Souvenez-vous j'ai décidé de faire en sorte de passer de l'éléphant gris au rose. 
Et puis, passant par la médiathèque j'ai levé la main pour être bénévole dans l'organisation d'une expo cet été.
Un artiste plasticien, dont vous avez déjà entendu parler ici, Romain Coudret, exposera ses dessins.
J'ai battu le rappel de mes copains de club photo et Olivier Mahé c'est déjà porté candidat.
Je dois aller discuter du projet avec d'autres...
Et, au milieu des différentes œuvres, picturales, photographiques,... s'incéreront des textes.
De, sur, la femme, les femmes.
Des écris de moi, mais pas que.
Donnez moi un coup de main!!!
Des textes sur, le corps des femmes, la place des femmes, l'image des femmes, la charge mentale des femmes, la charge émotionnelle des femmes, les douleurs des femmes (par exemple: je suis tombée ce matin sur celui-ci)... 
Et sur certaines exclusivité réservées aux femmes: les règles, la grossesse, l'accouchement (et ses suites), le gynéco, la sage femme, les fringues (soustif, entre autres), la pression de la société, de la famille...
La liste n'est pas exhaustive (allez! Complétez!!!).
Je n'ai pas tous les textes (heureusement!) mais pour en avoir un "stock" je vais m'y atteler chaque jeudi.
Ça vous dit de me suivre?
(Dites oui!!!)

mardi 16 janvier 2024

Glaçant.

Le temps.

Mais aussi:
Deux directeurs d'écoles de Conches-en Ouche, dans l'Eure, ont été mis en examen pour non dénonciation de mauvais traitements sur mineur de moins de 15 ans et placés sous contrôle judiciaire. Les deux directeurs n'ont pas signalé les faits de maltraitance sur la petite Lisa (et son grand frère), qui a perdu la vie fin septembre 2023, battue par sa mère et son beau père au domicile familial. Les faits ont provoqué une vive émotion et quelques jours plus tard une marche blanche était organisée. Les deux directeurs encourent chacun une peine de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Glaçant qu'une enfant de trois ans ait été tuée par ses parents. Que son frère ait été maltraité.
Vie brisées.
Terrible.
La marche blanche ne ramènera pas l'enfant à la vie, ne guérira pas son frère de ces traumatismes, mais, peut-être, avec un peu de chance, a permis à des gens de prendre conscience de cette réalité que l'on ne peut nier: des parents sont capables du pire sur leurs enfants.
Peut-être signaleront ils qu'il y a des cris chez les voisins, alerteront ils quelqu'un en voyant des signes inquiétants dans leur famille/chez des amis.
Peut-être.
Et, peut-être que les services sociaux débordés, en sous effectifs pourront-ils agir...
Peut-être que l'éducateur pourra t-il intervenir. Dans 6 mois à un an. Quand il en aura terminé avec d'autres familles.
Peut-être que les enfants seront placés. Ou pas, faute de familles d'accueil. Placés en foyers. Avec un turn over d'éducateurs révélateur... 
Ce n'est pas du misérabilisme, c'est un constat.
De ce que j'ai vu, vécu, de ce je vis encore...
Oui, l'école est en première ligne pour repérer les maltraitances.
Tout comme le médecin de famille (Ah, non, pardon! On ne dit plus médecin de famille, il s'agit maintenant d'un médecin de ville. Quand la famille a un médecin référent. Quand celui ci se rappelle de son patient d'une fois sur l'autre). 
Tout comme la puéricultrice qui rend visite à la famille après une naissance. Parfois. Quand c'est pas trop loin. Quand on lui ouvre.
Alors, oui, l'école est en première ligne.
Et en première ligne de la première ligne le directeur (le plus souvent la directrice) responsable de tout.
Dans le cas de la petite Lisa ce qui est reproché à la directrice de l'école maternelle c'est de n'avoir pas signalé son absence la semaine de la rentrée (une des semaines les plus denses de l'année). 
Pour ce qui est du collègue d'élémentaire? Nul ne le sait.
Si l'enfant avait eu des traces visibles, s'il avait parlé, un signalement, IP (Information Préoccupante), aurait été fait (formulaire "quivabein" à remplir et à adresser au service social de l'inspection académique, par la voie hiérarchique (comme si la hiérarchie s'en inquiétait. JAMAIS ma hiérarchie ne m'a rappelée après une IP (le service social oui. Pour obtenir des précisions)).
Et l'enseignant (la plupart du temps l'enseignante) aurait reçu les parents pour leur dire qu'elle avait alerté les autorités. Seul(e) face à leur colère, à leur détresse.
Seul(e), le soir, en rentrant, la nuit suivante (et les les autres, et parfois 10, 20 ans après) avec ça.
Nous avons bien un numéro de téléphone... A appeler si "ça ne va pas", un psy au téléphone. Ok.
Il faut appartenir à une bonne équipe pour se voir offrir un soutien. Une épaule, un câlin, un mouchoir tendu.
Une vraie écoute.
Plus de vingt ans après je me souviens de D, pour qui le médecin scolaire, venu constater les blessures, avait écrit sur le certificat médical: "ce pourrait être une brûlure de cigarette".
Elle est restée dans sa famille et n'a jamais rien dit aux adultes qui ont trahit sa confiance enfantine.
Son frère qui dénonçait les faits: "je n'aime pas quand papa s'assied sur le lit de D", qui subissait, lui aussi, des sévices ("Mais arrêtez d'accabler ces gens!!!"), s'est pendu un matin de rentrée, quand il a eu 14 ans. 
Comment oublier cette petite blonde, qui assise sous son porte manteau en attendant ses parents, qui dit brusquement: "Papa il m'a fait mal avec sa...".
Et celle qui, par défaut de soins, avait les oreilles qui suppuraient pendant de longues semaines (IP sans suite), cet autre qui, toute sa scolarité aura la tête couverte de poux grouillants.
Et A qui est arrivé à l'école avec l'empreinte de la main de son père sur le visage. Père qui hurlait que pour une fois qu'on avait à faire à des parents qui éduquaient leurs enfants...
Et ce petit traumatisé par la mèche rouge de l'ATSEM (sa fille était en CAP coiffure) parce que cela lui rappelait que papa avait éventé le chien devant lui...
Directeurs mis en examen...
L'enfant est morte et soyez bien certains de ces directeurs la porteront pour le reste de leur vie. Comme je porte tout ceux pour qui j'ai effectué un signalement. 
Et tous ceux qui n'ont rien dit, qui ont caché leurs plaies, tous ceux pour lesquels je n'ai pas vu, pas su...
#jesuismiseenexamen

dimanche 14 janvier 2024

Les 52 de Virginie: "Sucré"

 Second dimanche pour le défi photo de Virginie!

 Et aujourd'hui nous devons illustrer le mot "sucré"...


Et, même si je n'ai pas le bec sucré, j'ai trouvé, sans chercher, de quoi illustrer le thème!
(C'est cool, parfois je suis dedans sans faire de raccourcis, de détours!)

C'est pile dans le thème et pile "de saison".

Hier, samedi, nous étions... Rétamés (oui, après une semaine...): la semaine a été froide et la maison pas facile à chauffer, dense au travail, autant pour Gilles qui travaille avec un nouveau chef (et les mêmes collègues non motivées), que pour moi avec des rendez-vous parents qui s'enchainent et, comme avant les vacances, le remplacement au pied levé d'un collègue absent (pour une activité dont nous n'avons pas voulu priver les élèves répartis dans les classes). Une semaine à suivre, par messages interposés, Suzanne dans ses pérégrinations Madrilènes (ravie, la fille!).

Le matin, après que 5 stères de bois aient atterris dans le jardin (de quoi se réchauffer en les empilant, avant de nous réchauffer en brulant), Gilles et moi sommes allés chercher des pellets (et un radiateur "complémentaire"), du grain pour les poules et un truc pour le compresseur (un bidule pour brancher le tuyau qui souffle. Cher le truc/bidule). Puis nous avons mangé chez Colette après un court passage à la médiathèque où j'ai été "embauchée" (bénévole/volontaire) pour aider à l'organisation d'une expo cet été (thème: "femmes").

Nous sommes rentrés pour faire une sieste appréciée (la nuit avait été écourtée par une crampe douloureuse et récalcitrante pour Gilles et par Suzanne faisant sa lessive à 5 heures du matin (pour ne pas la pendre... Elle est en train... d'attendre depuis 24h dans le panier)).

Tout cela nous a redonné du peps et de l'énergie.


Utiles quand Victor, Emma et Apolline, puis Simon et Bastien sont arrivés.


Au programme: câlins de cousins et facéties de papi!


Bastien (pas très rassuré): "Papi comme Père Nowel (la barbe)!"


Et, bien sûr, galettes (il en faut pour tous les goûts: la moitié de l'effectif n'aime pas la frangipane), fèves et couronnes!

Et puis, puisqu'on aime être ensemble, jeux, repas (sans Simon, Cynthia et Bastien invités ailleurs) et...
 

Encore jeux!

(Heu... Ils ont continué sans moi, j'ai rejoint Apolline)

Voilà, voilà, samedi sucré! Chez vous aussi? Galette et douceurs?