Les réponses du mardi.

Les réponses sont celles faites aux questions du Dr CaSo. 

Les photos sont quelques unes prises ce week-end où Bastien nous a tenu compagnie.

Pas que. Samedi midi Colette est venue (je suis allée la chercher, Gilles l'a ramenée). Dimanche c'est Victor, Emma (qui revenaient des quelques jours off à la montagne), Simon et Cynthia (qui venaient récupérer Bastien et nous l'on laissé (il était cuit, il est allé à la sieste avant la fin du repas)) qui ont mangé avec nous (Suzanne, qui a envahi, comme d'habitude, la table de la cuisine pour peindre, Arthur, Clovis, Coline, Gilles et moi) (nous arrivons presque à la douzaine!).

• Quand vous entrez chez vous ou chez autrui, est-ce que vous enlevez vos chaussures?

Si c'est dans les habitudes de la maison. Ce n'est pas fréquent. Chez nous je retire mes chaussures en rentrant. Plus comme un signe de changement de rythme. Mise sur pause (plus ou moins, bien entendu). Fin de journée...

• Question de Jenny: qu’est-ce qui vous fait sortir de vos gonds (et le manifester ouvertement)?

L'injustice sociale. L’arrogance. L'ignorance crasse de ceux "qui savent". Ceux qui s'arrogent le droit de penser, de décider pour les autres.

• Avez-vous déjà travaillé comme bénévole?

Bien sûr.

Dans l'organisation du festival d'arts participatifs "Fond'arts", il y a quelques années. A la médiathèque, quand j'animais un atelier d'écriture. Quand j'ai fait les petites randos (plusieurs années) avec ma classe, pour les soirées pyjama, les réunions avec les partenaires (culturels, parents, mairie...) toutes les heures en sus, en plus, à l'école (et le savez-vous? Le temps d’accueil, 10 minutes avant la classe, le matin, le midi, est une obligation de service... gratuite).

• Question de Bidulette: Y a-t-il un mot déjà entendu depuis longtemps, et dont vous avez en fait appris ou compris vraiment le sens tardivement?

Procrastination.

Le jour où j'ai appris le mot (malaisé à prononcer. Et à écrire) j'ai pensé que c'était comme la prose. J'en faisais, j'en étais, sans le savoir, sans en connaitre l'intitulé, le mot.

• Quelle est LA chose qui simplifierait bien votre vie si elle existait et/ou si vous pouviez vous l’offrir?

La téléportation?

La science infuse?

La compréhension universelle?

Mais quel goût aurai la vie si elle était trop facile?

Pas de question cette semaine. Je ne m'interroge pas.

A part, chaque soir, chaque midi, le week-end:

"Qu'est ce que je fais à manger?"
 

Avec Virginie, 12/52/23: "Mise en scène, à la cuisine"

Projet photo avec Virginie.

 Non, mais ça sushis!

Printemps... Temps, temps, temps...

Giboulées. 

Et emploi du temps à la limite de l'explosion.

Lundi matin: seconde étape de "l'auto évaluation d'école": deux "examinateurs" (désignés d'office, en sus, et hors, de leurs taches/fiche de poste) ont passé la matinée à l'école et ont interrogé tout le monde: 3/4 d'heure pour deux parents, 3/4 d'heure pour la directrice, 1/2 heure pour les enseignants (en paquet), 1/2 heure pour l'ULIS (l'AESH et moi), 1/2 heure pour les élèves (délégués).

Ils ont repris ce que nous avions mis dans notre "rapport" (40 heures de réunions). Demandé des précisions?

Nous ignorons toujours, ce n'est pas clairement explicité, le pourquoi de cette... Bref!

Mardi (ou un autre jour).

Le renard nous a volé une poule. Celle qui arborait ridiculement une houppette sur le sommet de la tête. Une pondeuse en moins juste quand elles commencent à s'y mettre. D'autant plus que l'un de celles qui sont arrivée de chez Annaïg et Hervé s'avère être, comme il fallait s'y attendre, un coq...

Mercredi matin Bastien est arrivé quand Gilles partait au travail. Cela ne l'a pas empêché de le chercher partout. Il a cherché aussi Arthur en réclamant "tonton" (la semaine passé avec lui, alors que la nounou était sous les tropiques lui a bien plu apparemment).

Tonton a fini par arriver, comme prévu, à 10 heures (il gardait la maison et le lapin de Victor et Emma), pour prendre le relais alors que je rejoignais Colette pour la ramener chez elle, défaire ses bagages, prendre contact avec l'assurance pour l'aide ménagère.

A midi j'ai filé à la maison où j'ai préparé le repas que Gilles a donné à Bastien. Que j'ai avalé sur le pouce avant de prendre la route pour le Mans.

Le Mans où j'ai récupéré Suzanne au lycée pour l'emmener au rendez-vous au centre de traitement de la douleur à l'hôpital (4 salles d'attente). Le médecin a été top, et Suzanne est ressortie de là avec un traitement et des conseils pour apprendre à vivre avec la migraine.

En prenant la rocade pour rentrer nous avons été bloquées dans un embouteillage géant causé par un accident mortel (une mamie avait emprunté la voie à l'envers). Un saut à la pharmacie et à la supérette plus tard j'ai déposé Suzanne chez D et je suis rentrée. Fatiguée.

Du coup j'ai regretté de n'avoir pas fait grève avec Gilles jeudi (financièrement ça commence à...). L'une de mes élèves, remarquant mes yeux rouges (c'est le signe d'un très gros progrès, elle sort de l'auto centrage) me donne un conseil: "Envoie nous dans nos classe et repose toi!".

Je l'ai fait après avoir accompagné Colette faire ses courses.

Vendredi toute l'école est allée courir dans une commune voisine.

200 gamins pour un cross et des médailles (pour deux des "miens" la médaille tout à fait méritée pour n'avoir pas renoncé). Pour moi une matinée et un pique nique à me geler dans le vent.

L'après midi de grosses giboulées ont inondé la cour pendant la récré. Apprendre quelque chose a été chaotique... 

En fin  d'après midi j'ai emmené Colette chez le kiné (dans la journée c'est Arthur qui l'avait emmenée chez l'ostéo), la remise en forme est lancée.

Je n'ai pas demandé mon reste et ce matin c'est le coq, qui s'entraine à cocoriter, qui m'a réveillée.

Bernie, que nous gardons depuis samedi dernier, avait fait pipi et caca dans l'entrée (il est en progrès, une seule fois en 8 jours)... Soupir.

Au programme du week-end: un rendez-vous pour Suzanne ce matin et Bastien à partir de 11 heures (et pour la nuit). 

Hey! Sinon, vous avez vu?

Les pêchers sont en fleurs!

Les réponses du mardi.

Les réponses sont celles faites aux questions du Dr CaSo. 

Les illustrations sont des photos prises samedi en allant rendre visite à maman, et dimanche lors du notre traditionnelle première brocante, à Baillou.

• Ces jours-ci, on “fête” le triste anniversaire des 20 ans de l’invasion américaine en Iraq. Quels souvenirs avez-vous de ce moment historique?

Je n'ai pas de souvenir de ce jour là en particulier.

 

Par contre j'ai toujours eu de gros doutes sur la légitimité à aller faire la guerre en terre étrangère... J'ai toujours eu des doutes sur la légitimité à faire la guerre.

 

•   Question de Cinabre: À quoi ressemblait votre chambre d’ado? Vos parents vous ont ils parlé de la leur?

 

Ma chambre d'ado était entièrement tapissée. En rose. Vieux rose. Deux murs et le plafond fleuris (genre liberty), les deux autres en tartan coordonné. Elle était grande et lumineuse. Un refuge en haut de la maison. J'y lisais des heures, des nuits, parfois.

Mes parents n'ont jamais parlé de leur chambre d'ado. Mais nous connaissions celle de papa: elle était resté telle quelle chez mes grands parents et, quand nous y passions quelques jours, c'est là que nous dormions. Un petite chambre, bleue, avec un grand lit et quelques bondieuseries (comme partout dans la maison)... 

 

• Quand vous étiez jeune, est-ce que vous faisiez de la musique/peinture/danse/etc?

Toute petite j'ai fait de la danse.

Les vieilles demoiselles (pourquoi suis-je persuadée qu'elles étaient vieilles et "demoiselles"?) avaient autant de pédagogie qu'un fer à repasser. J'ai donc très rapidement compris que j'étais gourde et "bête du corps". Je n'ai plus dansé ensuite.

 

A l'adolescence je faisais du tissage. J'adorais ça. Je ne désespère pas de pouvoir trouver un jour un métier à tisser et de l'installer ici pour m'y remettre. 

 

•  Question de Jenny: quel est l’objet le plus précieux (à vos yeux) que vous possédiez?

Heu...

• Avez-vous un deuxième prénom? Si oui, l’aimez-vous? Et vos enfants? Et vos animaux? Et votre voiture?

J'ai un deuxième prénom, celui de ma mère. Mais j'en ai aussi un troisième et un quatrième, ceux de mes grands mères. Je préfère mon prénom.

Les enfants ont un seul autre prénom. Simon, a celui de Gilles en second (nous n'avions pas pensé à ce fameux second prénom avant sa naissance), les suivants ont le prénom de leur parrain/marraine.

Le second prénom qui m'a fait plaisir est celui choisi par Simon et Cynthia pour Bastien: celui de mon père (cela a aussi fait plaisir à ma mère).

 

Les animaux n'ont pas de second prénom, ma voiture n'en a carrément pas (de prénom).

 

Ma question maintenant...

Hier nous, deux parents, la directrice de l'école, les collègues, ma collègue AESH et moi, avons été, à tour de rôle, interrogés sur notre "auto" évaluation d'école.

Cela s'est terminé sur un "avez vous quelque chose à ajouter?"

En écho à la façon dont, et par qui, nous sommes gouvernés, menés dans le mur du capitalisme contre notre volonté, j'ai juste envie de dire: "A part brasser de l'air à quoi sert de nous demander notre avis?"

Alors? Avez vous un avis? Avez vous encore envie de le donner?

Avec Virginie, 11/52/23: "Mise en scène, à l'intérieur"

Projet photo avec Virginie. 

Faut-il que je sois fatiguée de n'avoir pas réalisé, la semaine dernière, que la mise en scène devait avoir lieu en tous lieux. 

Il est certain que je ne pourrai, ni ne veux (il pèse un cheval mort), emmener le buste flippant de Melle Printemps à l'école...

Crogneugneu...

Mais c'est bien sûr!

C'est la rosée que je vais promener!

 Alors: rosée en salle de bain...

Moche photo pour beau chiffre.

Gilles avait 21 ans (l'âge de Clovis aujourd'hui) et j'en avais 15 (et demi) (comme Suzanne à ce jour). Cela faisait quelques semaines que l'on se tournait autour (Gilles dit que c'est moi qui menais la danse (alors que j'étais quasi handicapée par ma timidité?)), attirés comme des aimants..

Nous étions jeunes et beaux pour notre premier baiser...

 

Il y a...

40 ans.

L'autre partie de l'étau.

Ceux qui sont des habitués de ces "pages" connaissent la bienveillance de notre hiérarchie...

Voici ce qui nous cueille, parfois, dès le matin: menace de plainte "pour" (ou contre?) l'école. 

Sur le coup (c'est ce que l'on ressent), incompréhensible, et, après "enquête",...

Le gosse a mis une demie matinée, par bribes, à nous expliquer:

"Papa était très énervé" (On avait compris).

"Quand on est parti en classe de mer" (Il y a dix mois).

"On a jeté le pique nique à la poubelle" (les restes du pique nique, pendant le voyage, pour éviter qu'ils pourrissent pendant 5 jours dans le sac...).

"Oui, j'avais bien fini de manger, je n'avais plus faim. Ce qui a été jeté c'est le morceau de fromage" (la version donnée à ses parents à dû être moins détaillée...).

Donc:

Ils ont ruminé 10 mois.

Ils pensent qu'une enseignante (ou un personnel de l'école) est une personne méchante, avec de mauvaises intentions, qui lèse exprès les gosses (pour s'amuser?).

Il ne leur est pas venu à l'esprit de nous demander des explications (il est toujours très compliqué de les faire venir aux rendez-vous). 

Ils estiment "raisonnable"/normal de menacer.

Ils n'ont pas suffisamment d'imagination, de recul, pour croire que les gendarmes acceptent de recevoir une plainte pour un pique nique jeté à la poubelle. 

Voila pourquoi il est si compliqué d'établir la confiance du gosse...

Hip, hip, hip, pour "l'école de la confiance" (slogan de l'ex sinistre de l'éducation nationale).

Ça m'apprendra à faire ma maligne!

A l'école les gamins tombent comme des mouches.

Ils toussent, vomissent, ont de la fièvre à qui mieux mieux...

Les théories fleurissent: ils ont attrapé froid lors du carnaval, c'est le retour de bâton, après tant de temps derrière un masque...

Et puis, voilà que l'on reçoit cette alerte: l'une des élèves a la scarlatine.

Ok. Certaines de mes collègues se re masquent. Je leur affirme haut et fort que j'ai une immunité d'enfer.

Et bien j'aurais mieux fait de me taire!

Travailler au coude à coude (littéralement) avec les gamins toussant, mouchant (et pleins de poux pour l'un d'entre eux...) n'est pas sans risque apparemment...

Dès mardi, au cours de la journée, j'ai eu des frissons, de la fièvre, la gorge et le cou congestionnés .

J'ai monté le chauffage, pris un dolitruc et ça l'a fait. J'ai déposé le linge de Colette à l'entrée de l'EHPAD pour ne contaminer personne et je suis allée me coucher.

Les "gosses" (Coline et Clovis) ne sont occupés du repas.

Pendant la nuit j'ai grelotté, j'ai transpiré. Gilles affirme que j'ai ronflé (alors que j'ai eu l'impression de ne pas beaucoup dormir).

La journée n'a pas été plus glorieuse. Heureusement qu'Arthur a pu prendre la relais auprès de Bastien...

Je n'ai pas pu manifester, j'ai du renoncer à aller à la médiathèque (dommage pour mes élèves qui n'aurons pas de nouveaux jeux à expérimenter). Je me suis trainée du fauteuil au lit, du lit au fauteuil...

Et depuis hier soir j'arbore de magnifiques plaques rouges sur le torse. Et d'après Gilles, j'ai la tête de quelqu'un qui aurai pris un coup de soleil sur la figure (Ah? Vous trouvez?)

Bref! Mes collègues vont pouvoir se moquer de moi. Et de mon immunité soit disant en béton!

Les réponses du mardi.

Les réponses sont celles faites aux questions du Dr CaSo. 

Les illustrations sont des photos prises lors de la manifestation de mardi dernier. Nous avons aussi manifesté (Gilles et moi) samedi.

Je recommencerai, s'il ne pleut pas trop (nous gardons Bastien le mercredi), demain.

• Que devriez-vous commencer à faire, ou à refaire, ou à faire plus souvent, mais vous n’y arrivez pas?

Écrire.

Je pense que je pourrais trouver le temps maintenant.

J'ai des projets qui mijotent mais... 

Ce n'est pas prêt.

• Question de Agdel: tu es invitée à une soirée déguisée, quel costume choisi-tu ?

Vendredi c'était carnaval à l'école. Nous nous sommes pelés (malgré mes doubles gants j'avais les doigts blancs/gris) lors d'un tour "en ville", à l'école maternelle, à la mairie. Pas de musique, pas de spectateurs, pas...

Pas de déguisement. Pas pour moi. Cela ne me parle pas...

•  Question de Dieudeschats: Avez-vous fait votre testament?

Pour léguer des dettes? La maison et la voiture appartiennent encore à la banque...

• Quand vous avez des invités très importants, quels plats leur préparez-vous?

Vendredi soir nous avons reçu tous les nôtres pour fêter les anniversaires d'Emma et de Gilles. J'ai cuisiné, le matin, avant de partir au boulot (après j'avais un rendez-vous chez la réflexologue (qui ne m'a pas dénouée. Je crois qu'il faut que je voie un ostéo suite à ma chute dans la salle de bain)), un rougail saucisses qui a eu le succès escompté (sauf pour Suzanne qui n'aime pas les saucisses).

•  Qu’avez-vous eu comme surprise cette semaine?

Nous avons failli "recevoir" le ministre de l'éducation nationale.

Mais cela ne "tombait" pas bien, ce n'était pas le "bon" enseignant, pas le jour de l'intervention de l'auteur (même si cela ne semblait pas poser problème d’échanger de collègue, de jour pour l'animation). Ce sont ceux de l'école voisine qui ont eu l'honneur de montrer une séance d'écriture et de lecture. Séance qui a été travaillée avec l'inspectrice et validée par la directrice académique... Mouaip...

Le ministre a déclaré qu'il était particulièrement attentif aux écoles rurales (voir comment ici).

Allez, ma question maintenant, sans aucun rapport avec ce qui a été dit ci dessus. Depuis quelques semaines les gars collectent les tubes de papier toilette et le marc de café pour en faire des buchettes à brûler (en fait, comme le marc et les tubes s'accumulaient, c'est moi qui m'y suis collée).

Et c'est vrai que cela fait des buchettes fort pratiques pour allumer le feu... 

Mais c'est bizarre, non?

 

Quels sont les trucs, gestes, étranges, que vous effectuez pour recycler (upcycler (surcyclage)?)?