Plan B assuré et autres...

Nous avons repris le chemin de l'école/collège/CFA. Nous avons de bonnes nouvelles de Victor et Emma, de Cynthia et Colette. J'ai covoituré avec Simon.

J'ai enfin eu mon rendez vous chez le dentiste. 

J'en suis revenue fort marrie: elle a recollé l'une des couronnes, la canine, mais ne peut, semble t-il, faire de même avec l'autre. La racine est cassée. Elle a parlé d'implant, non pris en charge par la mutuelle. Puis de bridge (je ne sais pas ce que c'est). Une dent au fond a un éclat. Elle parle, là, de couronne... Et il faut que j'aille chez le stomato pour me faire arracher une dent de sagesse abimée (depuis des... années et qui ne me gène pas) et les racines de la couronne citée ci dessus.

Elle va établir un plan de soin... Des devis.

Je n'ai pas envie.  

Et en plus hier soir j'ai cassé mon bracelet. J'avais cassé ma boucle d'oreille il y a quelques jours.

Cette nuit le téléphone a sonné. Une fois, à deux reprises...

Et la chatte de Suzanne a exigé de sortir à 5 heures (pour une fois que j'avais mis le réveil à 6 heures)... 

Mais aujourd'hui c'est mercredi, Bastien est là pour la journée et on rigole bien.

Et puis ce matin, dans la boite mail nous avons reçu l'admission de Suzanne dans la section qu'elle ambitionne dans le lycée privé à coté du Mans (Plan B). Elle est ravie. Moi aussi. 

Mais cela se concrétise... A la rentrée elle sera interne à Blois (si le plan A fonctionne) ou quelque part au Mans. Dans les deux cas notre petite de 15 ans ne sera plus là que le week-end.

Bon... Il nous restera sans doute Clovis. Qui n'a pas un instant pensé a parler de son désir (peu profond) de travailler cet été à la mission locale...

Et Arthur qui passe son exam cette semaine puis... qui ne sait pas...

Les réponses du mardi.

 Ce sont les questions de Dr CaSo.

Est-ce que vous aviez un (ou plusieurs) animal de compagnie quand vous étiez enfant? Ou est-ce que vous rêviez d’en avoir mais ne pouviez pas? Racontez!

Le premier animal de compagnie qui est entré dans la maison, quand j'étais enfant, était une tortue. Elle s'appelait Caroline, bien sûr. Elle est morte assez rapidement, entre deux déménagements. Puis est arrivé Titus. Un épagneul Français qui m'était attaché (et auquel j'étais attachée). Nous n'avions pas de chat (de toute façon Titus en aurait fait une carpette!). Quand j'ai quitté la maison, à 18 ans, Titus ne me l'a pas pardonné. Il me faisait la tête à chaque visite et grondait contre Gilles...

Quel animal cinématique ou littéraire ou télévisé, fictif ou réel, avez-vous aimé le plus? Pourquoi?

Heu... Rien ne me vient... 

Il y a fort longtemps les enfants ne rataient aucun épisode de Rex (un nanar allemand sur un chien policier). Jusqu'au jour où le maître de Rex mourut. Ce fût le drame, bien entendu!

De quels animaux avez-vous peur?

Je n'ai pas peur des animaux. Par contre j'ai horreur des limaces.

C'est grave docteur?

• Quelle est votre relation avec les animaux? Les aimez-vous de loin, en avez-vous plutôt peur, les aimez-vous bien, êtes-vous allergique à certain, les mangez-vous sans état d’âme, êtes-vous complètement gaga devant certains, les supportez-vous si nécessaire, êtes-vous prêts à dépenser tout votre argent pour ouvrir un refuge lors de votre retraite?

J'aime les animaux, il y en a toujours eu à la maison, chats, chiens, poules (et même rats!!!), mais il est hors de question qu'ils dorment dans mon lit!

Je mange de la viande sans scrupules (de moins en moins, sinon la planète ne s'en remettra pas) et, non, mon argent n'ira pas à un refuge lors de ma retraite.

Alors, ma relation avec les animaux? Ni chaude, ni froide. Tiède, je crois.

• Racontez une histoire drôle ou mignonne ou effrayante ou triste qui vous est arrivée avec un animal.

Simon, notre ainé, avait 4 ou 5 ans quand, lors du trajet en voiture vers l'école (et la nourrice pour Arthur), il se met à pleurer toutes les larmes de son corps.

Quand je lui demande se qu'il lui arrive il me répond:

"Mais qu'est qu'elle va devenir, Fripouille (notre chienne), quand on sera tous morts?"

Ce n'est pas sa propre mort, ou la notre, qui le mettait en émoi, c'était de laisser derrière lui/nous, seule, sa compagne à poil...

17/52/2022: "La mer était belle,...

..., d’un gris d’orage, on l’entendait gronder sa colère contre les hommes qui la pillent sans vergogne. Nadine Monfils dans son livre "Les folles enquêtes de Magritte et Georgette : À Knokke-le-Zoute !" 

Projet photo avec Virginie.

C'est le thème de Mirovinben.

La mer...

Cela fait bien longtemps...

Que je n'ai vu la mer (je bientôt y aller, avec mes élèves, avec toute l'école. J'en suis contente, mais je n'ai pas envie (je suis compliquée...)).

Et comme je ne veux pas sortir de mes archives une photo grise, une photo de vagues (sans doute aucun Gilsoub fera mille fois mieux que moi) j'ai choisi une sorte d'allégorie.

Rouge la vague de la mer pilée par les hommes...

(Installation à l'abbaye de Fontevrault, 2018)

Mal de mer...

Je me posais la question d'un naufrage dans les papiers à trier/jeter/(bruler?) mercredi en fin d'après midi.

(Blogger a décidé de placer les photos à l'inverse de ce que j'ai demandé!!!)

Puis nous sommes tous passé en mode départ.

Tous, mais comme d'habitude, chacun son tour.

Certains beaucoup plus lentement que d'autres...

Nous avons embarqué boissons et bazar (papiers et bidules divers) pour la maison au bord du bois, chez Victor et Emma.

Où la compagnie s'était étoffée des parents d'Emma, Vincent et Cécile, en vacances pour quelques jours.

Où l'apéro dinatoire était très... Dinatoire.

Et c'est conclu par un Paris Brest fait maison très réussi. Sur lequel Victor a pu souffler ses 24 bougies!

Bon anniversaire mon grand!!!

Est ce parce que j'avais trop mangé? Est ce viral? Ou dû à une bière frelatée (je suis la seule à en avoir bu (mais Arthur a eu des nausées))?

J'ai été malade comme un chien, rendant tripes et boyaux de 4 heures du matin au début de l'après midi.

Je me suis trainée toute la journée...

Pas glamour du tout!

Mais ce matin mon estomac semble rentré dans le rang et il fait beau!

Naufrage?

Illustrée par la photo prise et retravaillée par Valérie, jouée par ceux qui ont atteint le sommet (si vous ne comprenez pas c'est que vous ne suivez pas)...

Cela fait trois jours que je me noie sous des brassées et des brassées, déprimantes (factures, factures (voitures, voitures), banque, assurances) de papiers. J'en ai rempli deux sacs de courses à jeter...

Je range le bureau...

 

Les réponses du mardi.

Ce sont les questions de Dr CaSo.

• Qu’est-ce qui vous a fait bien plaisir cette semaine?

Sans contestation possible notre "voyage". Je suis partie sans me soucier de rien (et pourtant...) et je me suis laissée mener, sans chercher à connaitre l'itinéraire, sans avoir à réserver, sans avoir à calculer horaires et.... La compagnie était triée sur le volet. De qualité premium. Et même mes chaussures déglinguées (quasi la seule chose auquel j'étais tenue de m'inquiéter) n'ont pas contrarié mes pas et mon plaisir.

• Est-ce que vous avez une famille plutôt nombreuse (plein de siblings, de cousins, de tantes et d’oncles, etc.) ou bien plutôt pas nombreuse?

Sous titre du blog: "Au jour le jour la vie des Allet, famille nombreuse".

En remontant les branches: nos cinq enfants (forts réussis) Simon, Arthur, Victor, Clovis et Suzanne, les "valeurs ajoutées" (judicieusement assorties) Cynthia, Emma et (actuellement) Colline, notre premier petit fils Bastien.

Du coté de Gilles 5 frères et 4 sœurs, du mien 3 sœurs, un frère.

Mamie Simone, la maman de Gilles, a eu 20 petits enfants.

Colette, la mienne, 16...

Il y eu de grandes réunions de famille.

Et en nos cœurs il y a toujours Bénou, et Pistou, et Aurélien, et Albert, et Simone.

• Comment est-ce que votre première ou dernière histoire d’amour a commencé?

La dernière, qui dure depuis... 39 ans, a débuté dans un café. 

Puis devant "C'est la vie".

Nous étions chez les scouts, et il m'a tapé dans l'œil.

J'ai pris l'initiative (sinon, où en serions nous?), je ne l'ai jamais regretté.

• Qu’est-ce que Covid vous a permis de faire que vous n’auriez pas pu faire ou jamais imaginé pouvoir faire si la vie avait continué comme avant?

Le covid... M'a obligée à porter le masque. M'a fait prendre conscience que je n'étais plus raccord (l'ai-je seulement été?) avec la philosophie de l'éducation nationale. Et j'ai pris la tangente, la bretelle de sortie...

• Quand vous faites vos courses, aimez-vous flâner et acheter ce est “en action” ou bien ce qui vous tente sur le moment, ou bien suivez-vous une liste bien précise et allez-vous droit au but?

Gilles fait les courses. Mais si d'aventure c'est moi c'est droit au but, si possible sans sur emballage, sans plastique, sans plats industriels, et surtout pas de promos, pas de "coup de cœur". Ce qui fait que faire les courses ensemble, avec Gilles, sans tension, est quasi impossible.

 Voilà...

Ce matin le ciel est gris, il fait, relativement, froid, le frigo est vide et...

Les seuls projets que nous ayons sont de faire du rangement, du tri. Et les courses.

Allez, hop! je me secoue!!! Il ya aussi le jardin, le potager, à remettre en ligne (et c'est bon pour ce que j'ai!).

C'est les vacances que diable!

Quelques (nombreux) pas de coté. Jour 2.

Nous nous étions quittés pour quelques heures de sommeil bien méritées (mais pas toujours gagnées, entre le voisin de la chambre contiguë ronfleur ou l'estomac en vrac).

(perso j'ai parfaitement bien dormi, Gilles aussi) 

Nous nous sommes retrouvés pour le petit déjeuner en forme et d'excellente humeur. 

Il en fallait, de la forme, et de la bonne humeur, pour attaquer,...

...dès poltron minet (avant 10h), le circuit de "vallée de misère".

Qui nous a jeté dans une cote...

...qui nous a menés aux sommets!

Puis, comme il fallait s'y attendre,...

...nous a fait redescendre...

...retraverser la Sarthe (Fier, le gars!)...

 ...et la vallée...

...sous un ciel estival...

...pour attaquer l'autre versant.

Un voyage de quelques kilomètres qui nous a mené bien loin de notre quotidien.

Partageant, au gré des pas, avec l'un, avec l'autre, des paysages, des émotions...

...et des mots.

Houps! Nous voilà, l'espace de quelques centaines de mètres, perdus...

Bonne occasion de découvrir pourquoi le resto de la veille s'appelle les "Ardoisières". 

Nous avons contourné les trous qui furent des carrières.

Avant d'atteindre le sommet de la butte de Narbonne.

Recto bucolique...

....verso...

...fantastique.

Et c'est là que nous avons croisé une jeune femme (nous n'avions pas croisé 10 personnes (à part la vingtaine de pompiers, en exercice) ) qui a reconnu Manue!

Une amie de sa sœur... Croisée, il y a longtemps, lors d'un anniversaire...

(un écho au serveur propriétaire de Cochmout? Quelle "chance" de discuter de ces bestioles dans ce resto et devant cet homme là?)

La boucle de la vallée de misère s'est refermée sur l'annonce de la naissance attendue dans la famille de Blandine (et quelques récits (dès qu'il y a des mères!!!) d'accouchements) et un repas en terrasse à la cave à bière (où les pauvres apprentis serveurs n'ont pas vécu leur meilleure journée (pas cool, la patronne, organisation à revoir)).

Repus (et ayant démêlé les différentes formules pour pouvoir payer la (juste) note) nous avons embarqué (une vingtaine de kilomètres au Nord) pour le sommet.

Le sommet de l'ouest!

Depuis je cherche... Qu'ai je fait, qu'avons nous fait, à Pré en Pail?

Ce nom éveille un écho très lointain (mon adolescence? Les scouts? Notre jeunesse sarthoise? Un mariage?).

Le belvédère se dresse minéral et sévère d'un coté, coloré et écrasant de l'autre.

Offrant une vue à 380° à ceux qui arrivent son sommet.

Moi j'ai du redescendre après avoir atteint le second plateau, estomac retourné, tête bourdonnante (j'ai mis une heure a retrouver pleinement mes esprits).

Avec Caroline, descendue, comme moi, avant le sommet, nous avons entendu les héros de hauteurs glousser et éclater de rire, rejouant le radeau de la méduse sur le plateau qui se trouve au sommet (inspiration bizarre?).

Ayant récupéré tous nos co randonneurs nous avons repris la marche sur le sentier du mont des Avaloirs.

Nous sommes passés au pied de certains qui sont définitivement au bout du voyage.

Une "salle" de réunion/de réception...

Autres paysages, plus "fermés".

Plus sauvages, plus humides.

Quasi à la source de la Mayenne.

Les derniers pas, les derniers moments...

 ...nous amènent à cette conclusion:

Ces jours en off, avec cette compagnie, ne peuvent être que les premiers d'une belle série!

Merci amis.