Vendredi matin, 7h30, tractage à lycée.
Clovis m'a surveillée du coin de l’œil, près à fuir, s'il me prenait l'idée saugrenue (avec il faut s'attendre à tout avec moi, n'est ce pas?) de venir lui faire une bise.
Bien entendu je me suis parfaitement bien tenue. Je n'ai même pas repris les slogans "de beauf" de la CGT (il serait content le Patoche, s'il l'entendait!), je me suis contentée de tracter (j'étais la seule à avoir des tracts à distribuer...) et à retourner des questions au gars ducomissariatquin'apasledroitdegrève.
Puis j'ai filé au boulot (oui, je sais un jour de grève...) régler un ou deux trucs.
A 10h30, avec ma codirectrice, nous avons rejoint les grévistes et les gilets jaunes sur le rond point de la route de Tours. Barrage filtrant, glaçant.
Les gendarmes présents se sont montrés très fâchés quand une grosse berline rutilante est montée sur le talus et à tenté de forcer le barrage. Du coup elle y est restée, sur le talus. Et sur barrage.
Bref, c'est avec les pieds gelés que nous sommes allées manger à la maison.
Restaurées, et réchauffées, nous sommes reparties pour Blois, pour manifester, bien sûr.
Au moins, en marchant, on a pas froid.
D'autant plus que nous étions, au départ, coincées entre le haut parleur de la CGT dont le micro était entre les mains d'un qui avait du correctement participer au barbecue participatif (sur le rond point c'était soupe ou vin chaud) et celui de FO qui diffusait du Punk (?).
Un saut de flotte est tombé, courageusement, des étages...
Prise de parole......à l'entrée du pont Gabriel.
Je fait quelques pas de coté pour faire des photos.
La Loire est belle.
Le cortège repart.
Cette fois nous sommes à coté de la chorale des NPA.
"Macron on t'encule pas. La sodomie c'est entre amis"
Voui...
Préfecture: les baies vitrées sont "décorées", les "EDF" jettent leurs vestes...
0.1% (dixit Blanquer) mais là...
j'ai fait grève aussi mais pas de manif, il n'y en avait pas près de chez moi, zut ! je n'aime pas faire grève et rester à la maison mais là, pas le courgae de faire 3 heures de route pour manifester !
RépondreSupprimerMouais, que dire ... désolant... on parle aux murs, et on se demande pourquoi on est en colère ?
Oui désolant. D'autant plus que nous ne sommes même plus sûrs d'être comptabilisés. Ils "echantillonnent"...
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