Que j'ai laissé maturer dans un coin, que je reprends et retravaille...
Juste quand les enfants, devant nous, découvrent enfin les moutons le souvenir de ce moment me heurte de plein fouet.
La cérémonie émouvante au crématorium, les copains de Laurent, ses collègues, mes copines, mes collègues, les chants et le texte...
"De la vie à la mort, de la naissance à l'absence, l'équation peut se résumer en un mot...
La cérémonie émouvante au crématorium, les copains de Laurent, ses collègues, mes copines, mes collègues, les chants et le texte...
"De la vie à la mort, de la naissance à l'absence, l'équation peut se résumer en un mot...
L'amour.
Celui que l'on donne, celui que l'on reçoit. Celui qui est...
Celui qui saute aux yeux, celui qui s'insinue.
Le coup de foudre, le pierre à pierre.
L'amour...
Un fil, un ruban, une chaine qui nous relie, qui nous unit, nous humains.
L'amour de l'autre, l'Unique. Les yeux dans les yeux, les yeux vers le même horizon.
L’amour des siens, famille, liens gravés, bas-relief...
L'amour.
Faire des autres les siens, aimer les porter, les porter vers l'amour, vers demain.
Devenir le sien de quelqu'un. Famille, tribu, amis.
De maillons en maillons tous liés.
L'amour.
Du beau. Partagé.
D'un arc-en-ciel éphémère, aux pierres dressées des bâtisseurs. Des
cimes enneigées aux vagues enroulées, paysages en couleur, en
profondeur. Et les nuits profondes pailletées d'étoiles. Si petits dans
l'infini.
Des tissus chatoyants aux porcelaines fines, des vitraux lumineux aux
tableaux les plus sombres, de graffs en ciné, de bouquets en parcs
arborés, au long du quotidien... De fauteuils confortables en serviettes
sur le sable. Roulement des vagues sur la plage.
L'amour du bon, en société.
Du pain craquant, aux fruits juteux, du tajine à la choucroute, du
saucisson au poisson, de l'apéro au dessert, sur le pouce ou en banquet.
Autour d'une table, coude à coude...
De la moustache de la bière à la sécheresse d'un alcool fort, du
café, noir, au thé, vert... De la terrasse, en été, au coin de la
cheminée, l'hiver. Un verre, une tasse en silence souriant ou en
bavardages. Refaire, encore et encore, le monde.
L'amour de la vie.
Qui porte en avant.
Qui pousse à apprendre, à découvrir, créer.
Marcher ensemble, tricoter du doux, du chaud, cuisiner pour une tablée, danser, chanter, rire. Fêter le fait d'être ensemble.
Partager un film, un livre, une expo. Filmé, écrit, créé pour partager... D'émotions en émotions en revenir à l'amour.
Et ces rides autour des yeux, celles du sourire, le scintillement des
traces salées des larmes et le réconfort d'une étreinte. La spirale, du
temps, du vent, du passé au futur.
Comme ligne de vie. Qui lance sur la route, voyage. Du sentier autour
de la maison, aux destinations lointaines... L'amour du monde dessine
ses chemins.
L'amour...
Traces d'une vie qui filtre dans les fissures de l’âme, qui éclaire le souvenir de temps partagé, du temps passé, disparu.
L'amour toujours vivant au-delà de l'absence. Fondations, pilier.
De la vie à la mort, de la naissance à l'absence, l'amour."
Et mes parents impuissants qui se tenaient aux aguets. Il y avait eu des
embrassades et des verres de vin blanc (alors que Laurent avait horreur
du blanc!). Et je suis allée aux toilettes.
C'est là que quelque chose a cédé.
J'avais mes règles. Après des semaines de retard. Je saignais. Je
n'attendais pas d'enfant de Laurent. Il disparaissait à jamais.
Mes parents inquiets de ne pas me voir ressortir m'ont trouvée en état de catalepsie.
Les enfants sont ravis. Non seulement il y a des moutons, qui paissent
nonchalamment à quelques mètres d'eux, mais il y aussi un âne! Un
magnifique baudet du Poitou qui allonge son museau curieux et remue les oreilles.
Jérémie et Luis ramassent de l'herbe fraiche qu'ils donnent aux plus
courageux des enfants, Louis, Émile, l'aîné d'Annabelle et Dounia, la
plus grande des fillettes qu'a amenées Andrée (Les filles de, Mona, la voisine. Elles ne vont jamais en vacances, alors... Léa avait sourit, indulgente: On s'est juste serrées dans la voiture).
Odette qui s’apprêtait à demander à Annabelle si elle avait besoin
d'aide s'est reprise à temps en voyant son regard. Elle s'accroche au
bras d'Andrée, qui lève les yeux au ciel, en me chuchotant: "Mais
pourquoi je plais tant aux petites vieilles?"
Léa qui craint qu'Odette ne l'ait entendue claironne:
"Et si on s’asseyait à l'ombre?"
Le talus est presque à la bonne hauteur pour faire banc une fois les
orties et les ronces repérées. Joseph et Pierrick, installés dans l'herbe,
comparent leurs écharpes de portage respectives, parlent tétés (ou
biberons) nocturnes.
Léa me regarde avec tant d'interrogations dans les yeux que je me lance.
"Ils ont parlé de réaction psychologique. Quand je me suis réveillée
trois jours plus tard j'avais tout oublié. Tout. Qui j'étais, quel jour
on était, ce qu'était un jour même."
Le souvenir me coupe le souffle:
J'ouvre les yeux... Sur le rien, sur le blanc. Ou le noir. Sur le
silence. Le silence des mots. Ils ont disparu et je suis soulagée. Je
sais qu'ils recouvrent la douleur. La douleur et la peur de l'absence.
Je préfère l'oubli.
L'infirmière est entrée et le mot infirmière est revenu. Elle m'a
saluée, joyeuse: "Bonjour! Vous êtes éveillée, c'est formidable! Vous
avez faim?" Et la faim est revenue. Le mot et la sensation. Et pourtant
je ne veux pas!!! Je sais que cela va me faire mal quand cela va
revenir...
Je sais que cela va me faire mal...
Je ne veux pas revenir. J'ai lâché la rampe, je me suis laissé couler.
Ça je sais. Mais je ne veux rien savoir de plus. C'est sûr c'est moche,
c'est sanglant, c'est douloureux. Je ne veux pas souffrir.
Je suis seule et je dérive...
"Je me suis retrouvée dans un service de tri. Psychiatrique. C'est là qu'ils m'ont retrouvée. Les A."
Je sens sur moi le regard de Loïc et c'est doux. Il m'envoie un baiser avec les doigts. Je lui rends.
"Ça n'a pas été simple d'arriver jusqu'à elle! Renchérit Annabelle. Nous
avons appelés tous les hôpitaux en demandant à lui parler. Jusqu'à ce
qu'on dise qu'elle ne pouvait pas nous répondre au lieu de "Nous n'avons pas de patient de ce nom chez nous".
- Une fois l'hôpital trouvé ce n'était pas encore gagné. Dit Alice. Nous
n'étions pas de la famille, nous ne pouvions pas avoir de nouvelles par
téléphone.
- Nous avons pris contact avec les parents d'Aimée. Enfin Andrée, a
recherché les parents d'Aimée et a pris contact avec eux. Pour en savoir
plus. Et le plus nous a navrés. Aimée était hospitalisée quasi muette,
stupéfaite. De plus, si elle avait obtenu la crémation, les parents de
Laurent s'étaient emparés de l'urne pour la placer, contre son avis,
dans le columbarium du cimetière avec le curé et tout le tremblement
catholique. Pour couronner le tout ils avaient réuni ses affaires, comme
elle était à l’hôpital, et les avaient fait livrer chez eux. Elle
n'avait plus de maison. Non plus."
Il y a un moment de silence.
"Thérèse, la sorcière!" Murmurais-je.
Odette s'étouffe, scandalisée.
L'âne qui s'est lassé, fait demi tour. Les enfants veulent retourner
faire des cabanes. Le convoi se reforme, en bon ordre, et repart en sens
inverse.
"Le cercle des A a crépité, je t'assure. Raconte Andrée. Par message
privé partagé (Odette prend un air entendu). Nous avons tout su de tout
le monde du coup! Où on habitait, et avec qui. Qui pouvait prendre des
jours...
- Il nous semblait insupportable qu'Aimée, notre Aimée, qui nous avait
tant soutenus soit enfermée! Dit Alice. Alors nous avons établi un plan
en deux volets.
- Nous avons présenté notre plan à tes parents. Me dit Andrée. Ils ont demandé à nous rencontrer et du temps pour réfléchir.
Je m'exclame: "Alors vous avez fait le voyage!"
Jérémie rit:
"Nous nous sommes donné rendez-vous à quelques rues de chez tes parents."
"C'était bizarre, on ne se connaissait pas. Ajoute Annabelle. Mais
j'étais sûre que tout le monde me reconnaitrait avec mon fauteuil
roulant. Et puis, avec Damien, nous étions arrivés les premiers. Je
guettais, impatiente. Comme pour un premier rendez-vous.
- Oh? Toi aussi? Rétorque Alice.
- Quand je suis arrivée avec Loïc, qui s'était proposé de m'accompagner pour que je ne fasse pas la route seule, tu paraissais si... Cool!
- Je m'étais posé la question, bisou or not bisou, et quand je t'ai vue, grand sourire aux lèvres, ça a été réglé! Bisous.
- Et même régime pour moi, quand je suis arrivée avec ma voisine Mona. Dit Andrée. Vous paraissiez tellement jeunes! Presque autant que mes filles. Vous l'êtes toujours d'ailleurs!
- Du coup quand je suis arrivé avec Pierrick (c'est curieux mais ils arrivent toujours les derniers) nous n'avons eu juste qu'à nous insérer. Le cercle était formé.
Nous voilà de retour au gîte.
"Apéro!" Lance Loïc. Et nous nous réunissons autour de la table.
"Tu as noté tout ce que nous t'avons raconté jusque-là? Demande Loïc.
- Oui, c'est vrai! Réplique Annabelle. J'ai toujours trouvé incroyable ta manière d'écrire! Tu écoutes, tu rumines, tu t'occupes de tout autre chose et d'un seul coup tu te jettes sur ton stylo.
- Moi je qui me sidère c'est cette capacité à écrire dans le bruit, au milieu d'une fête, d'une réunion, dans un café. Ajoute Andrée.
- Ben... Je toussote. Je ne sais pas comment cela fonctionne en fait mais c'est exactement ça. Je n'ai besoin de noter que les grandes lignes, les dates (là je les connais depuis le début). J'écoute, je laisse macérer, maturer, jusqu'à ce que cela soit mûr."
"Incroyable! Dit Odette. Alors tu écris des livres? Tu es écrivaine?"
Annabelle lève les yeux au ciel, Léa glousse.
J'essaie de remobiliser les troupes:
"Vous en étiez à la visite chez mes parents.
- Oui! Réplique Alice. Après un conciliabule dans le café nous avons laissé nos "accompagnateurs" partir à la recherche d'un endroit où dormir et nous, les A, sommes allés voir tes parents.
- Les pauvres! Dit Andrée. Ils étaient complètement perdus. Ta mère n'arrêtait pas de pleurer, ton père n'arrêtait pas de répéter "Je ne comprends pas, je ne comprends pas!" Tes affaires étaient empilées dans l'entrée et le salon. Cela nous semblait totalement inhumain que l'on puisse agir ainsi.
- Thérèse la sorcière! Dis-je, comme une ponctuation. Alors, ils ont marché, mes parents?"
Ce n'est quasi pas une question. Je sais qu'ils ont marché, qu'ils ont donné leur feu vert.
"Oui. Répond Jérémie. A condition que tu sois d'accord et que ton psy signe ta sortie.
- Alors vous êtes venus me voir...
- Le lendemain, oui." Chuchote Annabelle.
- Oh? Toi aussi? Rétorque Alice.
- Quand je suis arrivée avec Loïc, qui s'était proposé de m'accompagner pour que je ne fasse pas la route seule, tu paraissais si... Cool!
- Je m'étais posé la question, bisou or not bisou, et quand je t'ai vue, grand sourire aux lèvres, ça a été réglé! Bisous.
- Et même régime pour moi, quand je suis arrivée avec ma voisine Mona. Dit Andrée. Vous paraissiez tellement jeunes! Presque autant que mes filles. Vous l'êtes toujours d'ailleurs!
- Du coup quand je suis arrivé avec Pierrick (c'est curieux mais ils arrivent toujours les derniers) nous n'avons eu juste qu'à nous insérer. Le cercle était formé.
Nous voilà de retour au gîte.
"Apéro!" Lance Loïc. Et nous nous réunissons autour de la table.
"Tu as noté tout ce que nous t'avons raconté jusque-là? Demande Loïc.
- Oui, c'est vrai! Réplique Annabelle. J'ai toujours trouvé incroyable ta manière d'écrire! Tu écoutes, tu rumines, tu t'occupes de tout autre chose et d'un seul coup tu te jettes sur ton stylo.
- Moi je qui me sidère c'est cette capacité à écrire dans le bruit, au milieu d'une fête, d'une réunion, dans un café. Ajoute Andrée.
- Ben... Je toussote. Je ne sais pas comment cela fonctionne en fait mais c'est exactement ça. Je n'ai besoin de noter que les grandes lignes, les dates (là je les connais depuis le début). J'écoute, je laisse macérer, maturer, jusqu'à ce que cela soit mûr."
"Incroyable! Dit Odette. Alors tu écris des livres? Tu es écrivaine?"
Annabelle lève les yeux au ciel, Léa glousse.
J'essaie de remobiliser les troupes:
"Vous en étiez à la visite chez mes parents.
- Oui! Réplique Alice. Après un conciliabule dans le café nous avons laissé nos "accompagnateurs" partir à la recherche d'un endroit où dormir et nous, les A, sommes allés voir tes parents.
- Les pauvres! Dit Andrée. Ils étaient complètement perdus. Ta mère n'arrêtait pas de pleurer, ton père n'arrêtait pas de répéter "Je ne comprends pas, je ne comprends pas!" Tes affaires étaient empilées dans l'entrée et le salon. Cela nous semblait totalement inhumain que l'on puisse agir ainsi.
- Thérèse la sorcière! Dis-je, comme une ponctuation. Alors, ils ont marché, mes parents?"
Ce n'est quasi pas une question. Je sais qu'ils ont marché, qu'ils ont donné leur feu vert.
"Oui. Répond Jérémie. A condition que tu sois d'accord et que ton psy signe ta sortie.
- Alors vous êtes venus me voir...
- Le lendemain, oui." Chuchote Annabelle.
"C'est incroyable cette histoire! S'exclame Odette. Vous ne vous connaissiez pas!
- Bah! Si en fait. Dit Alice. Nous avions tellement échangé, sur tout, sur rien, tellement partagé, nos joies, nos difficultés, que nous nous connaissions bien.
- Nous avons passé une soirée très sympa, ensemble, puis nous avons passé une nuit dans ce truc cubique et bruyant qu'ils osent appeler hôtel! J'en ai profité pour noter tout ce qu'il ne fallait pas faire pour mon futur projet. Dit Loïc.
- Nous étions tous très impatients de te rencontrer tout en étant très inquiets de ton état." Ajoute Andrée.
- Nous savions à quoi tu ressemblais, désormais. Jérémie avait discrètement photographié un portrait de toi chez tes parents." Raconte Annabelle.
- Grâce à eux nous avions un droit de visite pour ce samedi après-midi. Ils discutaient aussi avec le psy d'une permission de sortie et avançaient les pions pour ta sortie définitive. Dit Jérémie.
- Nous n'avions pris qu'une seule voiture, celle d'Annabelle, qu'elle conduisait et à part Jérémie, qui faisait le copilote et indiquait la route, personne ne parlait. Raconte Andrée.
- Nous nous sommes garés assez loin. Comme si nous avions encore besoin de temps. Nous avons été inscrits en tant que visiteurs puis nous sommes entrés. Je ne sais pas si tu te souviens comme l'endroit était lumineux... Un couloir blanc, vitré d'un côté, qui faisait le tour d'un patio central. C'est dans ce patio que nous t'avons trouvée. Tu étais assise sur un banc, les mains entre les genoux, affaissée, les yeux dans le vague. Nous étions... Interdits. Jusqu'à ce qu'Annabelle fasse le premier pas.
- Enfin. Enchaina Annabelle, riant, des larmes plein les yeux. La première roue. J'ai roulé jusqu'à toi, je t'ai pris les mains et je t'ai appelée Aimée, mon Aimée. Tu t'es mise à pleurer en disant "J'ai eu mes règles, il est mort, maintenant c'est fini, il a disparu."
Andrée, très émue, poursuit:
- Bah! Si en fait. Dit Alice. Nous avions tellement échangé, sur tout, sur rien, tellement partagé, nos joies, nos difficultés, que nous nous connaissions bien.
- Nous avons passé une soirée très sympa, ensemble, puis nous avons passé une nuit dans ce truc cubique et bruyant qu'ils osent appeler hôtel! J'en ai profité pour noter tout ce qu'il ne fallait pas faire pour mon futur projet. Dit Loïc.
- Nous étions tous très impatients de te rencontrer tout en étant très inquiets de ton état." Ajoute Andrée.
- Nous savions à quoi tu ressemblais, désormais. Jérémie avait discrètement photographié un portrait de toi chez tes parents." Raconte Annabelle.
- Grâce à eux nous avions un droit de visite pour ce samedi après-midi. Ils discutaient aussi avec le psy d'une permission de sortie et avançaient les pions pour ta sortie définitive. Dit Jérémie.
- Nous n'avions pris qu'une seule voiture, celle d'Annabelle, qu'elle conduisait et à part Jérémie, qui faisait le copilote et indiquait la route, personne ne parlait. Raconte Andrée.
- Nous nous sommes garés assez loin. Comme si nous avions encore besoin de temps. Nous avons été inscrits en tant que visiteurs puis nous sommes entrés. Je ne sais pas si tu te souviens comme l'endroit était lumineux... Un couloir blanc, vitré d'un côté, qui faisait le tour d'un patio central. C'est dans ce patio que nous t'avons trouvée. Tu étais assise sur un banc, les mains entre les genoux, affaissée, les yeux dans le vague. Nous étions... Interdits. Jusqu'à ce qu'Annabelle fasse le premier pas.
- Enfin. Enchaina Annabelle, riant, des larmes plein les yeux. La première roue. J'ai roulé jusqu'à toi, je t'ai pris les mains et je t'ai appelée Aimée, mon Aimée. Tu t'es mise à pleurer en disant "J'ai eu mes règles, il est mort, maintenant c'est fini, il a disparu."
Andrée, très émue, poursuit:
"Nous t'avons serrée dans nos bras chacun
notre tour. Nous nous sommes présentés. Et avant de partir nous t'avons
dit que nous allions nous occuper de toi."
Je me rends compte que des larmes coulent sur mon visage. Je prends le mouchoir en papier que me tend Loïc. Il en distribue à la ronde en remerciant Pierrick d'avoir pensé à en prendre.
Je me rends compte que des larmes coulent sur mon visage. Je prends le mouchoir en papier que me tend Loïc. Il en distribue à la ronde en remerciant Pierrick d'avoir pensé à en prendre.
*sniff* j'aurais pas une poussière dans l'oeil moi ? merci Anne <3
RépondreSupprimerDe rien. Merci de commenter.
Supprimeroups j'ai pris du retard ...
RépondreSupprimerPar moment j'ai plus de temps...
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