Opération poutre.

Cela a été l'affaire de la semaine.

(dessin sauvage sur le mur de la future pièce à vivre)

La poutre en chêne. 5 mètres de long, en 30 X 30. 

D'un poids indéterminé mais, bien évidement, non négligeable. 

Elle avait été commandée la semaine dernière.

Lundi Simon, Victor et Gilles sont allés la chercher avec la remorque de Jérôme.

Ils l'avaient déposée dans la cour.

Mardi nous nous sommes retrouvés pour faire avancer le dossier.

Nous avons été copieusement douchés en arrivant (première "vraie" pluie depuis des mois).

Puis Simon l'a coupée. Il a mesuré, l'a coupée d'un coté. Il a remesuré, a remesuré, a re... Et l'a coupée de l'autre.

Puis elle a été transférée (5 paires de bras), au pied du mur.

Le temps que j'aille chercher Clovis au skate parc ils se sont rendus compte que cela n'allait pas le faire comme ça. L’insérer dans les encoches, en haut des portions de murs, sous les solives qu'elle doit porter. 

(Gilles prend son petit déjeuner en bonne compagnie)

Alors nous nous sommes donné rendez vous mercredi dans l'après midi et des bras supplémentaires ont été invités.

Les deux premières heures ont été mises à profit pour monter une structure en bois, tréteaux, bastings, planches de bardages...

(tout comptes faits Simon est plutôt content que la grange soit pleine de "bazar")

...pour rapprocher la poutre du but à atteindre.

Pour permettre aux manœuvres d'être à hauteur.

Il est hors de question de lever la chose à bout de bras.

Ah, voilà les renforts, pile à l'heure (celle de la pause).

Alors... Go!

La stratégie est au point.

Un coup vers le fond, pour éviter que la poutre finisse prématurément dans le mur et y fasse un trou.

Et pour permettre de la "monter" un coté sur l'échelle.

Puis l'on passe de l'autre coté (et je passe l'appareil photo à Cynthia parce que, là, j'ai un rôle à jouer. La nana à fleufleurs c'est bien moi.)...

Soulever, glisser le tréteau métallique. 

Idem de l'autre coté

Puis, d'un coté, puis de l'autre (vous avez compris le principe) on monte les tréteaux.

Au plus haut.

Attention, coordination, les gars remettent la poutre parallèle à son emplacement.

Puis, répartissant les bras, 1, 2, 3...

Soulever! Placer!

Bien sûr, cela aurait été trop simple, ça coince d'un coté.
Alors on y va en force.

Puis, quand le mur commence à bouger (manquerait plus qu'il s'effondre!) on prend des mesures plus douces. Desserrer l'étai, mettre des cales rebander l'étai.

Ce qui fait monter la solive biscornue qui bloquait l'ensemble. Pendant ce temps là les gars maintiennent la poutre en place (à moitié en place).

Et... Voilà!!!

Le soulagement est palpable.
Et, sur la lancée, la structure en bois disparait.

Les solives sont calées.

Et les étais sont retirés.

Nettoyage!
Voilà comme nous avons laissé la maison mercredi.

Jeudi j'ai emmené Victor, que le voyage stressait (d'autant plus que son linge, lavé dans la nuit n'était pas sec, que ses écouteurs sont passés à la machine, que... Soupir!), et Emma au Mans pour qu'ils y prennent le train pour Nantes. Où ils ont ont pris la navette jusqu'à l'aéroport. Où ils sont pris l'avion jusqu'à Lisbonne.

Bonnes vacances les jeunes!

Et pendant que nous faisions du ménage, Simon et Cynthia ont continué...
Ouha! Classe!!!