Parents…
Voyons, voyons,
il est évident qu’en étant instit, en travaillant avec des enfants, je
suis « en contact » avec des
parents… Partenaires je dirais même maintenant ! Mais il m’a fallu
quelques temps, et devenir parent moi aussi, pour en prendre conscience, pour
le prendre en compte dans ma pratique de classe…
Quand
j’ai démarré, « à l’ancienne », suppléante éventuelle dans une
banlieue triste de Lille je n’ai vu que les élèves. La gestion de la classe et
les élèves… Les parents étaient soit « accessoires », amenant leurs
enfants le matin, les reprenant le soir, soit problématiques, scolarisant leurs
enfants épisodiquement, les oubliant parfois le soir… Le plus souvent ils étaient
pour moi une source supplémentaire de stress : ils posaient des questions,
ils étaient inquiets, ils râlaient pour des choses dont je n’avais pas la
maîtrise comme les poux (les maudis poux !!!), le déroulement de la
cantine, celui de la garderie (leur coût, aussi…).
Bref,
comme beaucoup de collèges jeunes (j’avais 19 ans à mes débuts…) et
inexpérimentés (et j’étais timide en plus, très timide), rencontrer les
parents, les informer des programmes, des activités, des progrès ou (Aïe, aïe,
aïe !!!) des difficultés de leurs enfants était une épreuve !!! La
réunion de rentrée, traversée du désert en solitaire, une source d’insomnie…
Surtout qu’à l’époque la « mode » n’était pas au travail en
équipe !!! La ZEP
était la zone de tous les dangers, l’épreuve du feu pour tous les jeunes qui
démarraient. On y « survivait » avec l’espoir d’en sortir… On s’y
formait à la dure en essuyant les plâtres…
Moi
j’en suis sortie en déménageant, peu après la naissance de notre premier fils
que nous ne voulions pas élever dans le Nord n’étant pas ch’tis nous même…
N’étant surtout pas urbains !!! Nous avons atterris en Loir et Cher. Et
là, comme c’est étrange, il y a aussi des parents… Moins
« exotiques », plus ruraux mais pas différents. D’autant qu’à la
campagne la maîtresse est plus visible. On connaît sa voiture, on repère ses
horaires, on peut même trouver son numéro de téléphone (nous étions alors très
loin de Facebook…) dans l’annuaire…
Mes
relations avec les parents étaient limitées au strict minimum. D’autant plus
que j’ai travaillé pendant une dizaine d’année dans une école primaire (où l’on
rencontre beaucoup moins les parents qu’en maternelle). Dans une école primaire
où les parents n’entraient que rarement, ce n’était pas dans les mœurs… J’avais
même des élèves dont je ne connaissais pas les parents. Et c’est comme ça
qu’une fois, une dizaine de jours après le retour d’un de mes congés de
maternité, je me suis retrouvée face à une maman furieuse, hurlante même, qui
ne comprenait pas, que je ne comprenais pas… L’horreur ! J’avais pris de
la bouteille, de l’assurance mais ça, non ! Ce n’était pas possible !
Ce n’était pas le genre de relation que je voulais avoir avec des
parents ! Comment bien travailler avec l’élève si cela se passait ainsi
avec sa mère ? Et puis j’étais mère moi aussi. Comment une maman pouvait
elle confier son enfant pour une journée de classe, jour après jour, tout au
long d’une année scolaire à une personne en qui elle n’avait pas confiance.
Qu’elle était capable d’agonir sous les hurlements ? Et je n’ose imaginer
la réputation qu’elle pouvait me faire (qu’elle me faisait surement)…
C’est
à ce moment que j’ai commencé une réflexion plus sérieuse sur la façon
d’aborder le « problème » des parents… pour que ce ne soit plus un
problème…
Tout
d’abord soigner la réunion de rentrée, la rendre plus vivante, plus pédagogique
en somme, avec des affichages, des photos, un jeu de questions réponses… Le
fait d’être « expérimentée » m’y a bien aidée. J’étais sûre de ce que
j’avançais. C’étais moi la « professionnelle de la profession ». Moi
l’enseignante… Et puis je me suis appliquée à accepter au plus vite toutes les
demandes de rendez vous émanant des parents, à les inviter (pas à les
convoquer) à me rencontrer à la première difficulté, à ne jamais laisser une
situation pourrir… Et toujours,
toujours, accueillir les parents avec le sourire. Cela désamorce déjà
quelques… difficultés.
Moui…
Mais tout cela ne suffisait pas…
Les parents
arrivent à l’école chargés de leur propre vécu scolaire (pas toujours bon), de
toutes les appréhensions qu’ils peuvent avoir quant à l’avenir de leur enfant.
Ils sont là avec la peur, aussi, du jugement possible de la personne qui est la
plus proche de leur enfant à part eux… Et si on leur trouvait des
failles ? Et si l’on les rendait responsables (et si ce n’était pas
toujours l’école qui était responsable des disfonctionnements, des échecs, les
leurs, ceux de leurs enfants) des difficultés rencontrées? Bref, je trouvais le
fossé parents/école profond et difficile à vivre.
Et j’ai été
mutée en maternelle. Et je me suis retrouvée avec la direction. Moi qui
répétais à tout va : « Jamais ça ! », je me suis prise au
« jeu » de la fonction… J’ai aimé, j’ose l’avouer, ce rôle (Enfin,
pas tout !!! La paperasse ne m’a jamais… transcendée…) de gestionnaire
d’équipe, d’animation. J’ai passé la première année à prendre mes marques
vis-à-vis des collègues, des ATSEM. Et à renforcer le travail en équipe, la
collégialité, la mutualisation des moyens, des capacités, des compétences, des
appétences de chacun (j’ai la grande chance de travailler avec une équipe,
collègues et ATSEM formidable).
Mais
rapidement les difficiles relations école/parents sont remontées à la surface.
Les râleries en tous genre, les réclamations tout azimuts, les demandes de
passe droits, les rumeurs diverses, les réputations, mauvaises ou bonnes,
infondées ou non, me saoulaient, me fatiguaient, m’indisposaient même. Des
parents « consommateurs » d’école, exigeants et réclamants c’est
obligé ? Surtout que j’avais à
gérer de « vraies » difficultés, signalement d’enfants en danger,
violence domestique/conjugale « débordant » sur l’école, déchirements
de couples en « direct live », intervention des gendarmes, coup de
fils des services sociaux et autres joyeusetés… Tout ce qui fait la
« richesse » de la fonction et dont on ne nous dit rien lors du stage
des directeurs…
Alors oui,
nous soignions nos réunions de rentrées, préparées en commun, oui nous
répondions « présent » à chaque demande de parents, oui nous
sourions…
Moui… Mais
tout cela ne suffisait pas…
Il fallait
donc faire mieux, faire autrement… Une
idée a germé un jour où nous avions organisé un décloisonnement (danse/arts
plastiques/jardinage, je crois) pour lequel nous avions besoin de parents. Nous
avions remarqué le changement d’attitude, en mieux, d’un parent participant,
très froid jusque là. C’est à cette époque que notre 4éme fils est entré à
l’école (pas dans celle où j’enseignais). C’est à cette époque que Gilles, mon
mari, fit cette réflexion : « J’aimerai tant être une petite souris
pour voir ce qui se passe à l’école, pour voir comment il se débrouille… »
(Il avait du faire le même genre de réflexion pour les autres mais cela n’avait
pas fait « tilt »…). C’est à cette époque que passait le spot (pour France
3 ?) avec ce slogan : « De prés on se comprend
mieux ! ».
Alors j’ai
proposé à mes collègues d’ouvrir l’école aux parents, pour leur permettre de la
voir de l’intérieur mais avec leurs yeux de parents. Tout le monde
« connaît » l’école pour y avoir été élève… Mais c’est une vision
d’élève… Et il y a tous les lieux communs qui trainent sur les instits, des « fainéants »,
tout le temps en vacances, en congé le mercredi, si souvent en grève… Des privilégiés …
(Surtout pour des parents qui travaillent, eux !) Donc, montrer et faire
vivre l’école de près pour mieux la comprendre.
Me voilà donc
proposant à mes collègues d’accueillir des parents dans nos classes, de façon
organisée, « institutionnalisée » avec un planning, des règles, en
impliquant la mairie, pour qu’ils ai aussi accès au restaurant scolaire, à la
garderie… Et, vous savez quoi, il n’y a eu que peu de réticences (Vous ai-je
dis que j’avais des collègues, des ATSEM formidables ?) ! Il ne nous
a fallu qu’un conseil des maîtres, un café partagé avec les ATSEM, la
responsable du restaurant scolaire pour que le projet soit sur les rails (Soit
dit en passant je ne me suis même pas posé la question de la possibilité
« légale » de cette « invasion » de parents, je me suis
contentée de prévenir mon inspectrice de existence de cette manifestation, de
lui faire parvenir la liste des parents participants… Et elle s’en est
contentée…).
Et nous y
voilà : les parents à l’école mode d’emploi :
Le principe
adopté a été celui-ci (et il fonctionne parfaitement depuis 8 ans) :
Sur une
période de 2 à 3 semaines chaque classe propose d’accueillir 2 parents par jour
pour vivre une journée de classe et A à Z. De l’appel (nous n’avons pas pu
faire monter les parents dans la car de ramassage, dommage !), à la récré,
de la motricité à la sieste, des ateliers aux toilettes… Un planning prévisionnel
est proposé aux parents 1 mois et demi avant pour que les parents puissent
s’organiser, poser un jour de congé, de RTT, et s’inscrire.
Nous
y rajoutons, pour les parents dont c’est la première fois sur le planning
final :
L’opération
a eu, dès la première année, un franc succès !!! Dés la seconde nous avons
eu nos « accros » : des parents qui sont venus tous les ans pour
tous leurs enfants !!! Et nous avons eu toutes sortes de parents,
réagissant de manières totalement différentes, nous surprenant toujours de
manière positive (comme quoi les préjugés sont de notre coté aussi !). Je
me souviens de cette maman si inquiète qui imaginait son enfant collé à elle
toute la journée et qui s’est trouvée limite vexée de le voir si indépendant à
l’école, je me rappelle de ce papa qui notait tout, prenait des photos
(préparait un véritable rapport ? Il était gendarme…), de celui qui s’était
fait beau pour venir et qui a eu les chaussures tachées de peinture…
Bref ! Nous n’avons jamais regretté ces semaines d’échange avec les
parents. Je dis bien d’échange. Ces journées partagées nous apportent autant, à
nous enseignants, ATSEM, équipe éducative, qu’aux parents. Chacun se montre
sous un autre jour, un autre éclairage, se détend, se livre un peu, se rapproche
tout en se laissant approcher…
Concrètement
nous « utilisons » les parents présents comme des stagiaires, leur
confiant des ateliers (profitant du plus grand nombre d’encadrants pour faire de
l’art plastique sur grand format ou des ateliers de grande motricité, des
randonnées…) en expliquant au fur et à mesure, succinctement le pourquoi des
choses… Parce qu’on a l’occasion de revenir sur le vécu de classe : en
début d’après midi, lors du temps de repos sous la surveillance des ATSEM, nous
avons instauré un « café débat » où les parents posent les questions
qui les occupent, où nous expliquons telle ou telle organisation, où nous
décortiquons les rouages de l’école, où nous mettons en lumière des mécanismes
de prise en charge des difficultés…
Et
le courant passe, les informations aussi… Les choses sont plus claires. Les
relations école/parents ont évolué. Dans le bon sens. Les parents ont entendu
parler de l’école, des maîtres(ses) (Nous avons la chance d’avoir un maître
dans l’équipe), de ce qui se fait, de ce qui ne se fait pas… Avant même
d’inscrire leurs enfants. Et une fois leurs enfants dans nos classes ils savent
qu’on les écoutera, qu’on ne les jugera pas, que nous sommes là pour leurs
enfants, pour les prendre en charge, pour les faire progresser. L’école
maternelle est devenue un lieu d’échange. L’ambiance est à l’accueil, chaque matin,
pas seulement lors des semaines des parents à l’école : il n’est pas
question qu’un problème personnel ou hormonal, une mauvaise nuit, un litige
avec le fournisseur d’accès internet (ou EDF, ou un SAV…) gâche les quelques
minutes pendant lesquelles l’on croise les parents. Les bons rapports avec les
parents sont inscrits sur notre projet d’école depuis longtemps maintenant.
Et
cela change aussi beaucoup de chose vis-à-vis de nos élèves ! Si, si c’est
possible : la confiance des enfants envers les adultes qui les entourent
est souvent (toujours ?) proportionnelle à celle que leurs parents leur
accordent. Et que peut-on demander de plus que d’avoir des élèves confiants ?
Confiants dans leurs maître(sse)s, dans leur capacité de progression dans leurs
apprentissages…
Ceci
dit ces semaines de « parents à l’école » ne sont pas toujours un
fleuve tranquille. Un papa, qui voulait jouer au héros, c’est tordu la cheville
en sautant le mur pour aller récupérer un ballon, une maman a pleuré en voyant
sa fille momentanément esseulée dans la cour, une autre a posé 10 questions
pour ne toujours rien comprendre après avoir reçu des réponses, un papa a passé
plus de temps à lorgner le décolleté de la maîtresse qu’à gérer l’atelier qu’il
était censé diriger… Il y a eu la femme battue réfugiée dans le bureau pendant
que je barrais la porte à son bonhomme… Et il y a la distance minimale à
conserver… A faire conserver par les parents. Ce n’est pas parce que l’on a passé
ces heures riches ensemble que l’on va devenir amis sur Facebook, qu’on va
échanger nos 06 ! Généralement tout cela est bien compris… Surtout si,
l’on dit clairement les choses : ce qui se passe à l’école est privé !
Pas de photos diffusées sur internet, pas de cancans, la situation de chaque
famille, chaque enfant est confidentielle. Nous n’avons jamais eu de
difficultés de ce côté : les parents présents n’ont pas, eux non plus,
envie de voir leur vécu étalé au grand jour. Et puis évidement les parents
n’assistent pas aux rendez-vous, aux équipes éducatives, n’entendent pas les
coups de fils délicats. Nous ne profitons pas de ces jours-là pour régler des
comptes avec l’un ou l’autre, bien sur!
Accueillir
les parents à l’école n’est pas panacée, cela ne résout pas tous les problèmes,
loin de là, mais cela simplifie les démarches. Une fois la confiance établie il
est plus facile de parler des difficultés, de chercher ensemble des solutions…
Ensemble. C’est la clef. Le travail d’équipe, enseignants, personnel communal,
RASED (quand il existe), PMI, médecin scolaire, mairie et parents. Et pour
faire vivre une équipe, plus ou moins étendue rien ne vaut la convivialité, la
confiance… A l’école pour faire progresser nos élèves nos premiers partenaires
sont les parents de ces élèves (on dirait une lapalissade, non ?). Il est
juste dommage qu’une seule fois au cours de ma formation professionnelle (un
mercredi matin il y a deux/trois ans) il n’ai été question des relations école/parents.
Je suis toujours désolée quand j’entends des collègues gémir sur telle ou telle
difficulté, incompréhension, malentendu avec les parents de ses élèves. Je suis
extrêmement navrée de voir des élèves trainer leurs difficultés en classe,
année après année, les enseignants en faisant porter la raison sur le milieu
familial, la famille sur l’école (Ne me dites pas que cela n’existe
pas !)… C’est vrai, instaurer un climat de confiance, un espace de
dialogue demande de la volonté, du temps, de l’implication personnelle, une
ouverture d’esprit mais c’est bien ce que nous utilisons dans nos classes pour enseigner à nos élèves, non ?
Bien,
bien…
Vous allez me
dire « Tout cela est bien beau mais cela se passe en maternelle… ».
Oui, cela se passe en maternelle mais, je suis peut être naïve, mais je suis
sure que cette opération est possible en primaire, au collège (j’adorerai
voir/comprendre/vivre le collège de mes enfants).
Vous allez me
dire « Tout cela est bien beau mais en ZEP avec des parents en grande
difficulté… » Oui, cela se passe à la campagne où malheureusement les
parents rencontrent aussi de grandes difficultés. Je dirais même que c’est
surtout ces parents-là qui ont besoin que l’école leur fasse confiance (Je
pourrais vous parler d’un père perdu pour la société qui s’est relevé pour ses
enfants, qui était si fier d’être là au milieu de nous, d’égal à égal).
Vous
allez me dire « Tout cela est bien beau mais vos parents parlent
français… » Oui, et aussi arabe, italien… Comment faites-vous avec vos
élèves non francophones ?
Bon,
je ne vais pas vous faire un cours !!!
Je
voulais juste vous faire partager une expérience enrichissante. Une action qui
fonctionne, qui permet de travailler dans de meilleures conditions, ensemble…
Témoignage d’Aline.
Bon, alors "Parents à
l'école" !! Souvenirs, souvenirs....
J'ai pu en bénéficier quand j'étais en congé parental suite à la naissance de Maya, quand Lucien était en Petite Section. C'était vraiment une occasion pour moi, qui ne se reproduira pas avant un autre congé parental... quand la famille s'agrandira !! Et pour les parents qui peuvent prendre une journée de congé à leur travail, je leur conseille de le faire tous les ans !!
C'était donc un matin de 2011, et c'est comme si "le rêve de devenir une p'tite souris" se réalisait pendant un moment !!!! Etant moi-même enseignante, j'y ai rien appris sur le milieu de l'école que je connais bien de l'intérieur, le fonctionnement en ateliers, les temps de regroupement, c'est du quotidien pour moi, même en primaire !!
J'ai pu en bénéficier quand j'étais en congé parental suite à la naissance de Maya, quand Lucien était en Petite Section. C'était vraiment une occasion pour moi, qui ne se reproduira pas avant un autre congé parental... quand la famille s'agrandira !! Et pour les parents qui peuvent prendre une journée de congé à leur travail, je leur conseille de le faire tous les ans !!
C'était donc un matin de 2011, et c'est comme si "le rêve de devenir une p'tite souris" se réalisait pendant un moment !!!! Etant moi-même enseignante, j'y ai rien appris sur le milieu de l'école que je connais bien de l'intérieur, le fonctionnement en ateliers, les temps de regroupement, c'est du quotidien pour moi, même en primaire !!
J'étais donc assise sur ma petite
chaise en tant que maman. Et, tout en guidant mon groupe d'élèves que l'on
m'avait confié (des puzzles de 2 pièces d'animaux à découper puis
reconstituer), j'observais discrètement mon fils. Et en le voyant être à l'aise
dans sa classe, puis dessiner son bonhomme pour le cabas de l'école puis être
attentif à la lecture d'une histoire, souriant et complice avec d'autres
enfants, et m'ignorant tout à fait, j'étais ravie !!! En une demi-matinée (car
Etienne a vu l'autre partie du matin), toutes mes questions avaient une
réponse. Pas besoin d'un rendez vous avec son enseignante pour savoir si mon
fils s'épanouissait à l'école.
Alors je pense qu'observer des
journées de classe en tant que parents est une action très enrichissante. Et
j'imagine que les parents, qui sont loin d'imaginer ce qu'est le métier
d'enseignant, s'en rapprochent un peu en jouant le jeu de la p'tite souris !!
Dans le collège de mon fils (ZEP, à Perpignan) le premier jour de la rentrée en 6°, les parents sont invités à passer la première matinée en classe et à déjeuner à la cantine. J'avais trouvé ça vraiment bien.
RépondreSupprimerMerci pour ce billet
Bonjour, j'aime beaucoup votre blog et la façon dont vous envisagez le relation avec les parents et les élèves. IL y a beaucoup de bonnes idées, qui peuvent l'être aussi, moyennant quelques adaptations, dans l'enseignement secondaire où j'enseigne et où les relations avec les parents sont encore plus difficile à établir car ils ne viennent plus amener et rechercher leur enfant à l'école. Encore merci pour ces partages
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