Ce vendredi était, en quelque sorte, un jour off.
Un jour sans case colorée dans mon/notre agenda.
Pas de Chicouf à garder, le cinéma avec Bastien, un moment évoqué, compliquait trop l'emploi du temps du tandem père fils, bien occupés, eux aussi.
Les rendez-vous, médicaux, mécano, et les travaux (Y'a du boulot!), sont programmés/prévus en début novembre.
Je n'ai (jusqu'à ce que les derniers coings tombent de l'arbre) plus de confiture sur le feu.
Et il faisait beau!
Alors je suis partie, sans mon appareil, oublié, ni mes gants, perdus (En fait je n'en ai pas eu besoin malgré qu'il ne faisait pas chaud).
Mais, si je n'ai pas regretté les gants, plusieurs fois je me suis morigénée de n'avoir pas de quoi photographier le paysage nettoyé par la tempête Benjamin, propre, lumineux.
Gourdasse!!
Mais, au retour, une gourdasse toute allégée par ces quelques pas tranquilles.
C'est alors que nous nous apprêtions à glandouiller tranquillement autour de quelques "bouinages" ménagers qu'un message est arrivé:
Conciliabule...Et celui qui n'est pas un bénévole, qui est un homme libre, dit: "OK".
Alors à 15 heures nous étions au pied du conteneur qui contenait les gradins à transférer.
À 16 heures c'était chose faite, et j'ai rencontré un ancien élève (je l'ai eu au CP, il y a 25 ans, et il se rappelle que j'avais eu quelques difficultés à lui faire comprendre la valeur du zéro (0 égal rien)!). Puisque nous sommes là, nous en avons profité pour faire signe à Clovis et Coline qui n'avaient pas encore fait un tour dans le Grand Manège.
À 17 heures nos jeunes, qui avaient visité et apprécié, rentraient chez eux et nous avions reçu une invitation expresse à participer, à 19h, à la dégustation de vins avec les bénévoles.
Ok...
Petit tour en ville, à deux ou trois pas.
Je cherche une veste, ou un manteau.
Que je trouve pas (trop cher, trop terne, pas assez chaud, pas assez... Pas à mon goût).
Nous croisons, ici, puis là, des connaissances, papotages... Et retour à la base.
Où, plutôt que d'attendre en piétinant, nous avons donné un coup de main à ceux qui étaient de permanence (vaisselle du stand de crêpes, rangement, installation des tables et du buffet), tout en discutant tranquillement (que de mots!!).
À 19 heures (et quelques...) coup d'envoi de "Correspondance": "Dégustation de 4 vins avec Ariane Lesné, vigneronne à Villiers sur Loir, devant 4 œuvres de la biennale."
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas goûté/bu du vin.Trop risqué, migraine assurée.
Oui, mais là...
C'est du vin naturel.
Et c'est une redécouverte trop top!
Un vin, une œuvre.
Et des histoires...
Le "cap à l'ouest" de son ami Michel et le chapeau du marin... L'inspiration du vigneron trouvée dans la musique d'un ami jazzman...
(Et nous apprenons qu'il serait possible, pour les industriels, de faire du vin sans raisin (!!!).)
La Loire, sa douceur et sa nature indomptée (et que l'on ne doit pas dompter) et son écho viticole.
Ici nous apprenons, entre autres, l'existence du "parlement de Loire" qui vise à doter le fleuve d'une personnalité juridique qui pourrait lui permettre de se défendre...
Nous voici ensuite (sauf Gilles qui part récupérer Suzanne à la gare) devant les mobiles colorés, pour goûter du rouge "qui tache".
Du vin énergie (et je confirme, qui ne donne pas mal à la tête (mais, non, décidément, Suzanne arrivée à ce moment, n'aime pas le vin!)).
Hop, hop, hop...
L'assemblée arrive au bout de cette déambulation, devant une œuvre qui évoque à Ariane les couches du sol, les racines.
Celles de son travail, celles de ses vignes.
Buffet dévalisé (Suzanne commence à s'impatienter) nous sommes tranquillement rentrés.
Et bien fatiguée je suis allée me coucher (en pensant à Coco et HPO, les "tauliers" d'Assemblage qui pourraient bien devoir renouveler l'expérience de la nuit précédente: devoir dormir au milieu des œuvres faute de pouvoir réarmer l'alarme...)!











L'aventure du parlement de Loire contée ici https://www.editions-libel.fr/maison-edition/boutique/au-nom-de-la-loire/
RépondreSupprimerSuper! Merci.
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