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samedi 28 juin 2025

Coquecigrues et comptes incongrus.

Cela faisait quelques jours que je n'avais trouvé ni le temps (entre les allers retour pour Suzanne et les conduites à l'école de Bastien), ni l'envie (oui, coup de flemme), de marcher le matin (et l'après-midi encore moins (au lieu d'aligner les pas (que mon podomètre ne compte qu'à moitié, d'ailleurs), pendant les entrainements de Suzanne, j'enfile les chapitres assise "au frais", au bord du Loir)).
Mais hier matin, hop, j'ai repris la clef des champs.
Et mon appareil photo qui dormait un peu ces derniers jours.
Voilà un bol d'air et quelques fleurs.
De quoi évacuer des idées, et de menus tracas qui s'incrustent.
(les avions, militaires et très fréquents (entraînement pour le 14 juillet?) inquiètent Suzanne)
(le soleil, et sa chaleur, ont percé les nuages)
L'anniversaire de Suzanne, avec ses copines/copain, se réduit comme une peau de chagrin (et lui en provoque): deux copines du lycée ont annoncé, en milieu de semaine, que tous comptes fait, la route était trop longue, elles ne viendraient pas (même si Suzanne (enfin, moi, conduisant Suzanne) l'avait faite pour aller à l'anniversaire de l'une d'elle). 
Et puis les jumelles, ses copines depuis l'école maternelle, lui ont fait faux bond, elles auraient des obligations bénévoles (invitation acceptée il y a plus d'un mois).
Mouaip! Pour le moins pas cool...
Suzanne a pris le parti de se concentrer sur celles/celui qui seront là.
Elle a préparé des gâteaux, rangé sa chambre (sac poubelle en stand by dans l'entrée), élaboré des plans de déco.
Et, pour ne pas gâcher, proposera à ses frères, les places réservées au laser game.
Et puis... Je ne dois pas, mais c'est plus fort que moi, je me tracasse pour Arthur et sa voiture.
Il n'a pas encore réparé les dégâts (mais les pièces commandées encombrent le bureau et le salon depuis...), provoqués par le voisin lui rentrant dedans, qu'il... S'est tapé un chevreuil en rentrant du travail (évidement les dommages sont à l'opposé des premiers!).
Ceci dit, j'ai effectué l'examen demandé par mon médecin et j'ai, dixit le spécialiste, des artères de jeune femme. Cool!
Et puis, est-ce lié à mes nouvelles lunettes? je n'ai pas fait de migraines depuis des jours (semaines?).
Encore que...
C'était moins une hier soir!
Cynthia nous avait invités (comme nous prenions en charge Bastien, à la sortie de l'école (décalqué par une journée de répétition, sans sieste) et jusqu'à ce que ses parents, qui travaillaient tard nous rejoignent) à la fête de l'école de Bastien. 
Et, après avoir longuement hésité, nous avons accepté.
Nous nous sommes donc retrouvé à cuire dans une cour bondée (pas de bancs pour les spectateurs, mais Arthur nous en a trouvé (pliés, bien rangés?) quand nous nous sommes réfugiés au fond, le long d'un mur) après avoir fait la queue, bousculés et échouis, pour que Bastien soit maquillé (le pauvre a été refoulé deux fois, il fallait un ticket, puis une gamine, apparue comme par magie, était là "avant").
C'est là, alors que Bastien, en pleine détresse (les petits de sa classe sont passés les derniers et ont  attendu, de longues minutes (presque une heure) que se déroule les "pestaques" des autres), passait de crises de larmes à sa tête des mauvais jours (comme il fallait s'y attendre, sur scène, il n'a fait que figuration, ne comprenant pas du tout ce qui ce passait), que nous avons essayé de faire le compte des fêtes d'école auxquelles nous avons participé (je passe sous silence celles que j'ai bénévolement assurées dans le cadre de mon travail (en maternelle nous avions bouleversé les habitudes pour proposer autre chose que cette tannée (pour les gamins comme pour les enseignants) de spectacle de fin d'année), et...
De 1993, première de Simon, à 2016, dernière de Suzanne... 23!
24 avec celle-ci (qui est très loin, voire en dernière position, dans le classement des "chouettes" fêtes d'école).
Heureusement, pour Bastien, qui une fois qu'il eu mangé, et enfilé son pyjama, a retrouvé son allant, et pour nous, la soirée s'est prolongée dans la rue, privatisée (hop, quelques plots), de Simon et Cynthia, où les participants, du quartier, à la fête d'école, gosses, parents, grands parents, se sont retrouvés pour un "barciou" (Bastien n'en démord pas, c'est un barciou) fort sympathique (ils remettent ça la semaine prochaine avec une fête des voisins).

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