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Blocage de haute pression en oméga (hier jeudi):

Ciel ensablé, sable du Sahara et dans le préfa/classe le sauna est assuré (pas de thermomètre, c'est plus simple pour ne pas savoir quelle température il fait) (nous avons terminé l'après midi dans une salle annexe plus fraiche).

Mardi je ne suis pas allée, comme je l'avais prévu, au yoga, épuisée par une journée marquée (comme mes jambes, pleines de bleus) par la crise de rage d'un enfant en souffrance.

Mercredi c'est Gilles qui a mis les pieds dans le plat, réunion houleuse pour dire son raz le bol (collègues qui râlent, lui demandent, réclament, chouinent auprès de lui tout en trainant des pieds devant les taches à accomplir, alors qu'il NE VEUT PAS être chef (mais l'est de facto puisque qu'ils n'arrivent à en recruter)).

Tout cela donne des nuits courtes, agitées pour Gilles (qui regrette de s'être emporté (moi je suis contente qu'il l'ait fait, et de façon mesurée)), et pour moi un méga urticaire et quelques heures à me vider sur la cuvette des toilettes (heureusement pendant la nuit, pas à l'école où les WC sont à 15 km, de l'autre coté de la cour, en haut des escaliers) (Ah, glamour, quand tu nous tiens!).

Et puis jeudi c'est sans électricité, ni gaz, que Gilles a commencé (cela a duré deux heures, personne de compétent sur place) à préparer le repas pour 600 ados...

Et, vous savez quoi? Tout cela n'est rien à coté de ce que vivent les parents et amis d'Aymeric qui lui ont dit adieu hier. Pour Emma et sa famille qui s’inquiètent pour la santé de sa maman...

Et même s'il y a des "avancées" positives (après des mois de bataille, face à une famille harceleuse qui a fait de la vie de cette école et de ses enseignantes un enfer), cette rentrée est un peu... Spéciale?

Alors, pour faire dans le plus léger, le mignon, voici le conseil que me donne M alors que j'éternue:

"Anne, il faudrait que tu te reposes! Que tu te couches et que tu t'enroules dans une couverture!" (Alors que depuis quelques jours Gilles a enfin renoncé à son édredon en plumes, et même (incroyable!), à sa couette).