Soirée moules frites dansante. Ou pas.

Nous, la coch'mout'team, nous étions donné rendez-vous il y a quelques semaines. 

Dans un resto de plein air (genre guinguette) quelques kilomètres de la maison, que nous, Gilles et moi, avons rejoins après avoir déposé Suzanne chez un copain qui donnait une soirée (je sens que ce genre de truc va me faire mon été)

Le parking était plein mais il faisait beau et chaud (27°). J'avais mis une petite robe et Gilles son plus beau T-shirt (un parmi la centaine qui s'empile sur son étagère). Nous avons retrouvé David, Manue, Valérie, Jean-Michel (soulagement de Gilles qui, du coup, ne se retrouve pas le seul non enseignant), Camille, Blandine et Caroline.

C'est là que Camille nous annonce que la soirée dansante promise (ils étaient au taquet pour agiter leur popotin) n'a lieu que le lendemain (j'ai montré, de façon presque convaincante, toute ma déception).

Les apéros arrivent, les conversations battent leur plein, boulot (c'est la fin), souvenirs (un bon paquet, souvent, incroyables), aléas des derniers jours, la naissance d'Apolline, la certification et le master de David...

Le serveur et ses acolytes, passent et repassent pour servir, aux autres tables, des cocottes de moules.

Nous avons depuis longtemps terminé le mini ramequin de cacahuètes (pour 9) et la faim commence à se faire sentir quand...

La patronne (nous le supposons, c'est elle qui tenait la caisse) arrive pour s'excuser: Il n'y a plus de moules.

Pas de danse, plus de moules... Elle nous offre une seconde tournée d'apéro...

Nous nous rabattons sur...

Brochettes de bœuf (bonne viande), hamburger (Jean Michel a l'air satisfait), poisson panné (Gilles reconnait le produit, cite le fournisseur, le prix (0.70€ pièce))... 

Les assiettes vidées et débarrassées voici la carte des desserts.

Que David nous présente élégamment (avant d'en effacer quelques lettres avec l'aide de Camille: ces profs en goguette, quels pitres!).

La commande est passée.

Puis le temps...

Jusqu'à ce que le jeune serveur arrive pour débarrasser. 

Protestations! Nous n'avons pas eu nos desserts! "Hein?" Qu'il dit avant de courir en cuisine.

Le serveur s'excuse (pas d'explications), nous ne lui tenons pas rigueur, nous sommes tous de bonne humeur, on ne va pas se laisser abattre pour si peu...

 Je reçois un message d'Arthur qui, rentrant du travail, a trouvé la maison vide (Clovis et Coline (qui devait se lever à 5 heures) dormaient déjà: le monde à l'envers les jeunes au dodo, les vieux en goguette!!).

Nous avons tous enfilé nos petites laines. Sauf Gilles, qui téméraire, n'en avait pas prévu (et du coup s'est caillé. Passer de 27° à 20° ça se sent!).

Les plus jeunes (relatifs mais, Jean Michel, Gilles, Valérie et moi sommes les "vieux") cherchent s'il y a un lieu où danser dans le coin (Nope!) et nous quittons les lieux (non sans avoir payé, carte bancaire non acceptée) en traversant un parking fortement parfumé à la fosse septique.

Bisous, bisous (ils étaient prêts à en faire aux autres convives qui rejoignaient leurs voitures) et nous nous séparons, contents de notre soirée, avec une nouvelle date. Et une nouvelle organisation à faire...

Voilà! Maintenant c'est de la soirée de ce soir qu'il va falloir que je m'occupe (et de récupérer Suzanne. Quand elle sera réveillée).