Les réponses du mardi. Bonus inclus.

Les réponses aux questions du Dr CaSo. 

Les photos sont celles de samedi, dimanche et lundi...

• Quelle est la chose/personne pour laquelle vous feriez la queue pendant plus d’une heure ?

Samedi, les jeunes parents, qui ne semblent pas si fatigués malgré les aléas d'une césarienne, assurent, c'est trop bien.

Pour les miens je ferai la queue, je patienterai dans des salles d'attente (combien d'heures y ai-je passé pour les uns, pour les autres?). Par contre ma patience a ses limites. Celle de l'inquiétude quand l'heure est dépassée, quand le portable ne répond pas (N'est ce pas Suzanne? Gilles (et je pense comme lui): "On ne va pas passer l'été à ça (A l'attendre avec angoisse) !?")

• Chez vous, quel est le style de décoration? IKEA? Art Nouveau? Rococo? Cheni intégral? Industriel? Rustique? Minimaliste? Moderne?

Notre style? Récup, de l'armoire de mémé aux canapés en cuir vert (bof la couleur), chaises dépareillées et table géante. Du "pratique", du confort. Du chaleureux...

• Question de Bleck: Juste avant le repas il vous manque un ingrédient de base pour une préparation boustifaillante, un œuf, un peu d’huile, un oignon, de la moutarde ou du fromage râpé, bref quelque chose d’important. Vous vous en passez ou vous demandez à un voisin de vous dépanner?

Samedi nous avons fêté, en groupant les plaisirs, la naissance d'Apolline, les 16 ans de Suzanne (16 ans déjà!!! (et les "aventures" qui vont avec, les 16 ans)) et mes bientôt 56 ans.

Dépannage possible auprès d'un voisin (plusieurs possibilités), de Simon et Cynthia (il faut prendre la voiture), sinon il y a dans le village voisin une épicerie pittoresque (ainsi que l'épicière), dans un autre une supérette...

• comment se passe la cohabitation avec vous-même?

 

Hier soir, lundi, Victor, Emma et Apolline sont repassés après la séance d'escalade de Victor, sont restés manger. Coline et Clovis (pas très à l'aise) en ont profité pour faire plus ample connaissance avec la petite nouvelle.

 

Bah, je cohabite plutôt bien avec moi même. J'ai un corps solide et fiable, une tête pas trop fêlée (ou alors juste ce qu'il faut). 

 

Ma question maintenant:

 

Hier après midi, après une sieste dans laquelle j'ai plongé profondément, je ramassais le linge quand j'ai réalisé que j'avais oublié la fête de l'école (de mon école). 

Oublié.

Et sans culpabilité (j'ai eu une pensée pour les collègues qui ont assuré le "service").

Que c'est-il passé pour je sois aussi détachée? Je ne m'agace même plus, presque plus, de voir ce que devient l'éducation nationale... Je me réjouis de voir mes collègues, en bloc, refuser le signer le "pacte" avec le diable. Mais j'ai renoncé, je crois, à faire avancer les choses dans le bon sens... A force de tirer sur mes valeurs et mes convictions le lien qui m'attachait à l'école c'est rompu. Je travaille pour les miens, les ULIS (je ne sais toujours pas, le 27 juin, où ils vont aller (ceux qui sont en âge d'aller au collège), et qui viendra les remplacer). Je travaille en bonne intelligence avec mes collègues, je suis cordiale avec les parents (quand je les croise) mais je ne me ferai plus mal pour mon métier. C'est bel est bien terminé. Je suis passée du presque Burn Out à... 

C'est grave docteur?