Bon!

Je pense avoir trouvé la raison de ma fatigue collante, des migraines dures et à répétition de ces derniers temps: ma vision (de prés) a beaucoup baissé.

Les gars (en semaine je redeviens la seule fille dans la maison (sauf quand Coline passe, après son travail, ramenant Clovis de sa leçon de conduite (mais, bon, sa mission n'est pas de soutenir la féminité quand elle est là, n'est ce pas?)) m'ont fait passer une sorte de test de vision, sur les bouteilles de sirop, les emballages, lors du repas et... Sans lunettes, même de loin, je ne vois... pas grand chose.

Je suis obligée, désormais, de porter mes lunettes (de vision de prés, non progressives) pour tricoter (le pull pour Arthur est en bonne voie, il me reste à terminer la seconde manche, à monter et à tricoter le col (il faut que je retrouve mes aiguilles circulaires!)), pour faire les courses, pour suivre une recette, éplucher les légumes, pour lire un sms, pour régler le réveil...

Ce sont des lunettes "demi lune" (le terme a interpelé mes élèves!) que je porte sur le bout du nez... Pas classe, très mémé (alors que je ne suis que mamie, n'est ce pas? Vous voyez, c'est le cas de le dire, la différence, pas vrai?). Et sans doute plus adaptées.

Quand je travaille longtemps à l'écrit, quand je suis sur l'ordi, si je lis trop longtemps (heu, c'est pas comme si j'en avais besoin pour mon boulot (et c'est pas comme si notre médecin du travail avait "vu" quelque chose (on me dit dans l'oreillette que de médecin du travail je n'ai vu (décidément tout tourne autour des sens essentiels) la couleur depuis... Jamais)), je me tape un bon vieux mal de tête. 

Mais, bon, pas d'affolement j'ai rendez vous chez l'ophalmo dans un mois. J'ai eu un moment de panique (avoir un rendez-vous dans un temps raisonnable relève de l'exploit) quand je me suis rendue compte que cela tombait peut-être pendant notre "voyage"/rando à Paris. Ouf, c'est la veille du départ!.

Ce sera trop tard pour que j'ai les lunettes qui vont bien pour crapahuter dans les rues de la capitale avec la Coch'Mout team mais, pour l'instant (je touche du bois) de loin je n'ai pas perdu mes yeux, alors...

Qui vivra verra!

(Pour Paris Gilles fait de la résistance: "Je ne veux pas y aller!!" (comme à chaque fois que des vacances sont organisées) "Pourquoi tu décides sans moi!" (parce que sinon nous ne ferions jamais rien!)...)