Caps et vracs divers.

Nous sommes retournés à l'école. 

Comme je l'avais pressenti,  les "cartes" sont les mêmes, le "jeu" identique (protocole rererenforcé (par de jolies petites images pour nous expliquer comment aérer une classe, oui, oui... Sinon tout est toujours "danslamesuredupossible" et "defaitpaspossible") pas de tests salivaires pour les élèves, pas d'auto tests pour le personnel (et ne parlons pas de vaccin)).

Et il y en a qui "trichent", comme d'habitude.

Ce n'est pourtant pas faute de fournir, encore, et encore, le protocole, les consignes. 

Répétez après moi:

"Si je suis cas contact ou si j'ai des symptômes évocateurs et que je dois me faire tester, je n'envoie pas mon enfant à l'école!"

(et une fois testé positif non plus. Même si "je ne me sens pas bien")

A ce rythme je vais passer plus de temps avec la cellule Covid qu'avec mes élèves...

Mais cela ne m'empêchera pas de franchir un double cap à la fin de cette année:

30 ans d'enseignement dans la même commune.

Dont 20 comme directrice...

Rien d'aussi important que le cap, attendu et redouté, franchi par Suzanne! 

Ce qui, en d'autres lieux, en d'autres temps, l'aurait illico envoyée dans la catégorie "à marier".

Ça me fait tout bizarre... Le temps file et les étapes défilent vite en ce moment.

(Outre que je n'ai plus, c'est vraiment fini, de petite, que je suis désormais une grand-mère en devenir, j'ai appris, lors la révision annuelle chez le toubib, que j'avais perdu 3 centimètres (du coup je passe sous le cap du mètre 60...))

Mouaip!

Et sinon...

Arthur dans la télé, ça vous dit?

C'est là, à 23 minutes (même si cette fois il ne cause pas).