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lundi 12 octobre 2020

Bref, j'ai repris le travail.

Lundi au bureau. 

Et cas contact, pas cas contact, le journal du coin qui m'appelle pour savoir de quoi il retourne avec ces enseignants malades du Covid.

Moi je m’inquiète de leur santé.

Je passe la patate chaude (j'ai franchement autre chose à faire!!) à ma hiérarchie.

Le soir je prends du temps pour moi: je vais au club photo.

Mardi je retrouve mes élèves mais c'est de la santé de Simon que je m’inquiète.

Il passe la nuit à l'hôpital, plié en deux.

Mercredi j'ai rendez vous chez la réflexologue mais...

Arthur, qui a rendez-vous en ville, y reste en panne avec la Deuche (l'Audi est out, la Dyane doit subir quelques, gros, travaux avant de pouvoir espérer passer au contrôle technique). Et il faut aller chercher Simon à l'hôpital dans une ville à l’opposé.

Alors Gilles et Victor me déposent dans la ville (une autre) où j'ai rendez-vous, puis se rendent là où Arthur est en panne pour l'aider. En marchant vers le cabinet de la reflexo je reçois un coup de fil du collège de Suzanne. Elle est malade, il faut aller la chercher. Comme Arthur est en panne à deux rues de là c'est Victor qui va la récupérer, avant d'aller chercher Simon à 30 kilomètres de là. Gilles dépanne Arthur et ils viennent tous les deux me chercher.

Nous en "profitons", puisque c'est le marché et que c'est la dernière du vendeur avant le printemps, pour acheter 4 poulettes pour renforcer le cheptel vieillissant.

Jeudi, classe.

 
Vendredi aussi. Plus une réunion en soirée.

 
Samedi, en fin de matinée, nous récupérons Colette et nous filons au Mans où le plan de travail de sa cuisine est enfin arrivé. Nous en profitons pour faire quelques achats et nous mangeons au resto.
Dans le journal notre grand chef ment éhontément: 5 élèves atteints du Covid sur tout le département, et rend les enseignants atteints responsables de leur contamination: quand nous enlevons le masque pour manger ou boire un café à la pause... Voilà, voilà... La ligne de communication est suivie à la lettre, les enfants ne sont pas contagieux, pas contaminants, pas contaminés (pas testés non plus...).

 
Dimanche repos.

 
Repas.

 
Re repos.

 
Et, pour Victor, Gilles et moi...

 
Promenade.

 
Historicobucolique, la promenade...

 
...puisqu'elle se fait autour (et dans) le tunnel de St Rimay.

 
Gilles ronchonne un peu, il y a des cotes...

 
Nous marchons doucement, et puis, avec Victor qui entre dans tous les trous,... 

 
...qui furète dans les fourrés,...

 
... c'est de la balade fractionnée!

 
En partant nous faisons une dernière halte pour aller voir le blockhaus qui abritaient les installations électriques et téléphoniques.  

 
Où nous avons dérangé un groupe qui œuvrait, un fille enveloppée dans une couverture de survie pour cacher sa nudité à notre approche, à faire des photos "de charme" (Beurk!) ou à filmer un porno (Glauque!!!).

 
En rentrant nous avons fait halte chez Simon et Cynthia, pour constater que le gaillard allait nettement mieux (même s'il a perdu 4 kilos avec cette gastro foudroyante).

Voilà...
La semaine a été dense.
Et celle qui s'annonce le sera tout autant.
Aujourd'hui j'ai deux réunions, une à 12h30, une à 18h.
Cette semaine un exercice de mise en sécurité va avoir lieu, tous les établissements scolaire seront confinés.
Bref! J'ai repris le travail.

14 commentaires:

  1. Tu recommences fort, quelle semaine!!!

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  2. Elle a l'air super cette balade ! Bon, un peu moins bien la rencontre ! ;)
    Pour les contaminations, ça doit être national car on a eu le même mail, nous disant de faire attention lorsque nous mangeons à l'école; Bon, je n'ai pas attrapé le covid mais j'ai attrapé la rhino, trachéite, extinction de voix que mes chers élèves ont bien voulu me ramener et là, je me pose des questions sur l'efficacité du masque ??? Parce que je le mets très correctement, je me lave très souvent les mains et j'ai été contaminée tout de même ....

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    1. Faire porter la responsabilité à ceux qui sont au front...
      Je suis écœurée (encore plus, je veux dire)!

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  3. Pfff, quelle reprise!
    J'espère que les malades vont mieux!

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  4. Une conclusion HONTEUSE, ODIEUSE, IRRESPECTUEUSE de la part de cette hiérarchie de communiquer de la sorte dans LES JOURNAUX.
    Il est donné à lire à tous les lecteurs du journal que si ces enseignants sont malades, c'est qu'ils l'ont probablement cherché ! Car selon l'inspectrice, le seul moyen d'attraper le Covid à l'école maternelle, c'est lorsque les enseignants ôtent leur masque Dim (masque en peau de slip ! si, si !! fait avec des chutes de tissu servant à faire des slips !!! bien maigre pour protéger les enseignants) sans respecter les gestes barrières pour boire leur café ou déjeuner le midi.
    Le fait que les enfants pourraient être contaminants en étant porteurs sains n'effleure même pas cette hiérarchie bien protégée dans sa tour d'ivoire. Le quotidien d'un enseignant en maternelle, c'est de se faire tousser, éternuer dessus, de se faire embrasser avec des nez décorés de chandelles, de se faire toucher, caresser...
    Cette hiérarchie me donne la nausée !

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    1. Je suis entièrement d'accord avec toi!
      Peut-être pouvons nous témoigner de façon anonyme?
      Nous servir, nous aussi, des journaux?

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  5. Valérie Vieublé13/10/2020 09:13

    À voir !... Pourquoi pas ?!

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    1. Moi aussi je veux bien témoigner ! les fameux masques en peau de slip et bien je ne peux pas les mettre, moi, j'ai de la buée sans arrêt sur mes lunettes avec ! Alors je viens de m'acheter des masques en papier jetables puisqu'on ne nous en fournit plus ! Et oui, notre quotidien en maternelle, c'est bien ça, se faire tousser, éternuer, cracher dessus. Et on n'a donc même pas le droit d'ôter son masque pour prendre une pastille pour la gorge ou boire un verre d'eau !

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    2. Et ce masque ne te protège en rien...

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  6. Quelle semaine, les ennuis pleuvent de tous les côtés !
    Heureusement que les vacances approchent.

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