En équilibre.

Entre les averses et le soleil. 

Mais, soyons clairs, le fond de l'air est frais. J'ai remis des collants. Et des chaussures. A la maison je traine en jogging (juste quand Gilles accepte de renoncer au sien) et chaussons.

 

Les cinq stères de bois sont arrivées, Arthur et Victor les ont rangées. Arthur a ramoné la cheminée. J'ai ramené quelques sacs de granules. Nous n'avons pas allumé de feu, encore, mais je me sens en automne...

Jérôme est passé et nous avons passé un bon moment. Cela a fait du bien à Gilles.

Camille est passée avec son chéri et ses enfants. Nous avons passé un bon moment. Cela m'a fait du bien.

 

 

Ces derniers jours sont curieux. Gilles va vraiment mieux. Alors, comme un effet de balancier, c'est moi qui suis fragilisée.

Clovis ne trouve pas son sac, je l'ai rangé, ne trouve pas ses cahiers, que j'ai mis dans l'escalier, à monter depuis 4 jours, ne trouve pas les restes de paella (pour son goûter), que j'ai congelé (pourquoi quand il y a des restes pas bon ça reste dans le frigo et quand c'est bon tu congèles?)...

J'ai mis le linge de Victor à sécher sur le fil à linge, qui, du coup, aura des marques de pinces...

Et Suzanne qui oublie ses baskets alors qu'elle a athlétisme. Qui est bousculée au collège par le même qui l'avait harcelée en CM2 (il ne sait pas pourquoi il fait ça... Moi j'ai une idée mais je suis trop polie pour le dire. Et j'en veux toujours à la collègue remplaçante dans cette classe qui, à l'époque, avait dit à Suzanne "endurcis toi" et "c'est pas bien!" au garçon en question. Et n'avait pas réglé le problème.)

Et puis il y a celles qui ont besoin et qui se tournent vers moi.

"Tu donnes trop, tu leur donnes l'habitude d'être toujours là pour gérer..." dit une autre.

Gilles réalise: Tu es fatiguée, non?

Heu... Il semblerai bien, oui... Pour me laisser ainsi toucher.

Alors repos et repas, sympa, avec Simon et Cynthia.

(et tant pis pour les sacs, les cahiers, le linge, les demandes hors limites)

Ce matin je m'habille et je vais me promener.