Ordinaire. adjectif.

Conforme à l'ordre normal, habituel des choses.

Ce mercredi où ayant mis Suzanne dans son bus j'ai ouvert aux poules puis réveillé Clovis, un certain nombre de fois.

Puis nous sommes allés à Tours. Il a ouvert la bouche et s'est fait tirer les élastiques chez l'orthodontiste (j'ai fait un chèque et ai demandé si cela allait encore durer...), j'ai cherché un centre de formation qui ne semble plus exister (et c'est sans doute pour cela qu'il ne répond pas au téléphone). Je me suis dit que j'en parlerai avec Babeth.

Nous allions reprendre la route quand j'ai reçu un coup de fil: Barbara, couchsurfeuse polonaise, était arrivée (en avance) à la maison. Et elle était un poil affolée par la panne de sa voiture.

Arthur l'a accueillie et occupée le temps que nous arrivions.

J'ai préparé le repas le temps que Gilles, et Suzanne, arrivent avec le ravitaillement.

Je n'ai pas eu le temps de manger et j'ai filé à l'école où j'ai reçu pendant 3 heures un petit groupe de collègues pour un partage de pratiques, d'idées,...

A peine ont-ils quitté le parking (en fait je crois que j'ai démarré avant eux) j'ai filé à la médiathèque où j'ai animé d'atelier d'écriture.

Quand je suis rentrée la maison était sans dessus dessous.

La voiture de Barbara était vraiment en panne. D'alternateur. Et elle devait être à coté du Mans dès le jeudi (elle est commissaire lors d'un concours international de dressage).

Ok... Blablacar et ça repart!

Jeudi matin je dépose Clovis et Suzanne au car et amène Barbara au rendez vous du blablacar. Une jonction avec les gens du centre international du cheval a été calé.

Au travail je reçois pour consigne de faire des recherches urgentes dans les registres d'il y a vingt ans. Je demande des éclaircissements et... Reste dans le noir le plus complet. Du coup je fait le compte des questions qui restent sans réponse et... C'est désespérant! Ma boite mail doit tomber dans le vide. 

En fin de journée, après la classe, Arthur et Gilles remontent la batterie sur la voiture de Barbara que nous amenons chez le garagiste.

Vendredi Suzanne, qui a couru (au sens propre, elle a participé à trois courses) tout le jeudi, n'arrive pas à sortir du lit, je dépose Clovis au car (et il a son premier cours avec sa nouvelle prof) et je file à l'école où a lieu le cross de nos élèves.

Je ressent comme un soulagement quand mes élèves et leurs parents me souhaitent de bonnes vacances.

Samedi matin...
Après midi nous rejoignons Arthur et Victor chez Simon et Cynthia.

Victor a mis toute la laine de verre en sacs poubelle et...

... ils ont démonté "la chambre" qui encombrait le grenier.

Nous restons un moment à papoter tranquillement pendant que Simon bricole la voiture de Marine.

Je fais un tour au jardin et demande de l'aide pour une récolte express: trois kilos de figues.

Qui deviennent en trois coup de cuillère des pots de confiture à distribuer.

(j'adore les couleurs!)

(Oh, ce rose!)

Dimanche Gilles a eu beau se cramponner à son doudou il n'a pas pu empêcher le XV de France de perdre. 

Vers midi maman et Babeth sont passées me prendre et nous avons fait une toilette aux rosiers de la tombe d'Albert. Puis José, Luz et Malou nous ont rejoint pour un apéro rapide (qui s'est terminé à 13h30) et j'ai oublié de parler à Babeth du centre de formation disparu.

En début de soirée Victor et Clovis ont pris la Dacia pour aller en ville à un concert de rap, alors c'est en Dyane que j'ai été chercher Barbara au rendez vous du blablacar.

Un trajet qui a du lui sembler surréaliste, secouée comme on peut l'être en Dyane, dans le noir d'encre et noyées sous une pluie battante, incapables de parler à cause du bruit (même si Barbara parle très bien français il vaut mieux être attentifs pour bien se comprendre!).

Bah...
En théorie Barbara doit récupérer sa voiture réparée dans la journée.
Nous irons la chercher en Dacia, les gars sont bien rentrés.
Et il semble que la journée s'annonce belle.
Nous sommes bien partis pour une journée ordinaire.