8 heures!

Ce matin seuls Arthur, qui n'a nullement besoin de moi, et Gilles travaillaient. 

Je n'avais pas besoin de tirer du lit Victor pour l'amener à la gare direction Paris pour passer un entretien d'embauche, comme hier.

Je n'avais pas besoin d'amener Suzanne à la maison des jeunes, ou au lieu de rendez vous du car, pour une journée d'activité comme un jour sur deux.

Je n'avais pas besoin de traverser la campagne pour conduire Clovis en "son" château.

Gilles s'est levé presque du premier coup et je me suis rendormie!!!

Je ne me suis réveillée qu'à 8 heures!!!

Et franchement ça m'a fait un bien fou!

Cette semaine entre la gastro et le rhume (déclenché, je pense, par la moisson des colzas autour de chez nous. Tout est couvert de la fine poussière de paille qui ressort du broyeur de la moissonneuse) m'a épuisée alors que je l'étais déjà.

Ne n'ai fait qu'assurer le minimum au boulot et à la maison...

Mais j'ai aussi apprécié, à sa juste valeur, le calme du jardin, la fraicheur de la maison, la bonne humeur de ses habitants.

J'ai profité des moments ensemble d'autant plus qu'il y a eu ces moments de solitude, dans la maison encore endormie, dans le jardin dans la fraicheur du matin, dans la voiture en allant deci delà.

Trajets qui ont été sources de nombreuses surprises cette semaine, dans le désordre j'ai rencontré, sur la chaussée: trois balles (les maxi rouleaux) de paille, une demie douzaine de génisses (qui ont sauté partout quand j'ai klaxonné, nous avons bien rit avec Clovis. Pauvres bêtes...), une roue de tracteur (entourée de gendarmes dubitatifs et bien embêtés par la taille et le poids de la chose), un chevreuil aventurier, un ragondin grassouillet et, photos de Clovis à l’appui ci dessus, de la fumée et des flammes (les pompiers ne manquent pas de boulot ces derniers jours).

Voilà, voilà, du pas grand chose...
Mais qu'est ce que c'est bien le pas grand chose!!!